Japon (2019): Kumamoto – Kobe

Dimanche 1er décembre 2020

Ce n’est pas la grande forme ce matin. L’oreiller était trop dur, j’ai mal dormi, j’ai des courbatures et des maux de tête, de ceux qui sont accompagnés de vertiges et qui empirent en cours de journée. Je prends du paracétamol, en espérant une action rapide et efficace.

Pour rejoindre la gare, je dois prendre le tram pour quelques arrêts. Une fois arrivée, je me laisse tenter par une peluche Kumamon et un porte-monnaie pour séparer les pièces des billets, ce qui sera bien plus pratique.

Dans le train, j’essaie de dormir une grande partie du trajet, espérant soigner mon mal de tête. A un moment, ma voisine, une vieille dame m’offre un onigiri maison mais je refuse poliment. Je suis malgré tout touchée par sa gentillesse alors que nous n’arrivons même pas à communiquer.

Je sors à Kobe, une ville que j’ai sélectionné dans mon circuit après avoir lu le récit de Lucie, de Voyages et Vagabondages.

Mon hôtel, le Candeo Hotel Kobe Tor Road, est à quelques stations de métro de la gare des shinkansen, mais proche de celle de Sannoyima, le centre de la ville. J’y dépose ma valise puis décide de visiter le Nunobiki Herb Garden, situé en hauteur, sur une colline. La géographie de Kobe est en effet assez particulière: d’un côté, il y a la mer, de l’autre des collines. Les bâtiments se concentrent sur la petite bande de terrain plus ou moins plate entre les deux.

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Je prends donc le téléphérique et échange quelques mots avec deux Japonaises. L’endroit est très touristique; il y a énormément de monde qui s’agglutine autour des diverses échoppes et décorations de Noël. Mais la vue sur Kobe est superbe. Je me promène dans le jardin, suivant le chemin qui serpente entre les plantes, des herbes aromatiques, des légumes, diverses fleurs de saison. J’y reconnais tout ce qui pousse en Europe et cela ne me semble pas extrêmement exotique; c’est tout le contraire pour les Japonais qui n’utilisent que rarement des herbes comme du romarin ou du basilic.

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A la station du téléphérique, j’hésite à continuer mon chemin à pied, mais je ne me sens vraiment pas en forme. J’ai toujours mal à la tête et des vertiges. Je me dis aussi que descendre en téléphérique me donnera du temps pour d’autres activités dans la ville, du shopping dans ce cas-ci.

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Je traîne un long moment dans le Tokyu Hands local mais n’achète que quelques bricoles de cuisine, puis je me promène dans les galeries marchandes. Je trouve le magasin de tissus que j’avais noté sur ma google map, un peu par déduction, parce que toutes les indications étaient en japonais. Mais à l’étage, il y a bien un Yuzawara, une chaîne de magasins pour loisirs créatifs. J’y achète quelques tissus, m’emmêlant un peu les pinceaux dans les prix, et payant finalement le même prix qu’en Europe pour du tissu Cotton + Steel. Je suis déçue en fait: il n’y a pas ces nombreux tissus japonais que j’avais trouvé à Tokyo, des tissus pas trop chers et aux motifs qui conviennent parfaitement pour le style tiki.

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Je me sens vraiment épuisée et mes vertiges ont empiré. Je déclare forfait, cherche le premier konbini pour acheter quelque chose à manger et je me retire dans ma chambre. Celle-ci est une excellente surprise: elle est située à l’angle du bâtiment, est très grande, possède un canapé confortable et une vue superbe sur la ville. Par contre, il fait froid et l’isolation thermique est très peu performante. Mais après un détour par la réception, j’apprends comment régler l’air conditionné en mode « chauffage » et la température monte bien vite. Je vais dormir très tôt, espérant soigner mon mal de tête par la même occasion – j’ai en effet une journée qui s’annonce intéressante le lendemain.

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Statistiques du jour: 15 397 pas ou 11,4 km – 11 étages

Japon: Kyoto – Tokyo

Vendredi 16 novembre 2018

Je retourne avec le shinkansen à la case départ aujourd’hui, à Tokyo. Sur le quai de la gare, j’ai une grosse crainte: une foule de touristes indiens attend le train mais ils prennent celui qui précède le mien. C’est impressionnant de voir qu’il y a un départ pour Tokyo toutes les trois ou quatre minutes et qu’après un rapide calcul, chaque train peut contenir environ 1000 passagers. Le déplacement de population entre les deux villes est vraiment immense.

Sans m’en rendre compte, je prends la place A au lieu de la place E qui m’était attribuée et je me retrouve à côté d’un très gentil couple de Japonais. Je réalise mon erreur à mi-parcours et change de place, juste à temps, avant que le fauteuil A ne soit occupé par un nouveau passager. J’ai évité la gêne !

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A un moment donné du parcours, l’attraction est la vue du Mont Fuji qui se révèle dans toute sa splendeur et sans nuages qui recouvrent le sommet. Difficile de faire une photo convenable mais c’était très beau à voir. C’était aussi intéressant de voir que beaucoup de Japonais étaient tout aussi excités que les touristes !

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Arrivée à Ueno (après avoir vu dans la gare une vitrine avec un Pikachu Munch), je retourne au même hôtel, le Coco Grand Ueno Shinobazu où je dépose ma valise et où on m’apprends que mon grand bagage m’attend déjà. Je me promène dans le parc, visite un temple, trouve un petit sanctuaire avec une allée de tori rouges, vois un artiste qui fait de l’équilibre puis me dirige vers Yanaka.

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Je reprends le même chemin qu’il y a trois ans, m’arrêtant d’abord à la petite galerie d’art SCAI The Bathouse où il y a une exposition assez intrigante de Kohei Nana. Une des installations est très organique et ressemble à de la boue volcanique mais dans une plus belle couleur et au rythme bien plus orchestré. J’adore !

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Je flâne sur la route traversant le cimetière, admirant les grands arbres puis traverse la voie des trains à Nippori pour arriver à mon but final: le magasin de tissus Tomato.

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Comme la fois passée, je suis comblée et j’ai du mal à faire mon choix. Estimant qu’avec mes deux valises, j’ai assez de place, je sélectionne douze tissus différents, surtout japonais et hawaïens mais aussi du Michael Miller.

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Lourdement chargée, je retourne à l’hôtel en métro puis prends possession de ma chambre, bien crevée. Une heure de pause et ça va mieux. J’ai en effet encore un but précis pour cette fin de journée !

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Je reprends le métro et vais dans un quartier que je ne connais pas, un quartier avec beaucoup de grands buildings et surtout, le Trader’s Vic local. Ces bars et restaurants tiki ont été créés dans les années 50 par Trader Vic et se sont essaimés dans le monde. Celui de Tokyo date des années 70 et est un des plus anciens encore en activité. Je suis un peu déçue quand je vois qu’aujourd’hui, la majorité des enseignes se trouve dans les Emirats Arabes Unis. J’avais adoré mes visites à Bangkok et je compte bien en profiter ici aussi.

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Je commande un Samoan Fog Cutter qui contient une belle quantité d’alcool et je suis surprise par la rapidité avec laquelle il me monte à la tête. J’ai aussi demandé un « Chili beef skewer » qui est pas mal mais si peu copieux que je prends ensuite un plat de poulet sauté à manger dans des feuilles de salade. Autant j’adore mon cocktail dans son joli mug, autant je suis déçue par la nourriture, alors que je l’avais trouvée délicieuse à Bangkok. J’hésite un moment mais décide ne pas prendre un second cocktail – il faut que je rentre à bon port ! – alors qu’un Tokyo Mai Tai m’aurait bien tentée. Je me console en achetant un mug de Samoan Fog Cutter à la boutique et discute un moment avec le manager qui m’offre une petite figurine suite à mon enthousiasme pour le monde tiki.

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Je rentre crevée mais heureuse à l’hôtel. Aller au Traders Vic était un des buts que je m’étais donné avant de partir et je suis très contente de l’expérience même si elle était très rétro et qu’il y a clairement des bars plus contemporains qui valent la peine à Tokyo. Ou autrement dit, il me reste divers bars à découvrir lors d’une prochaine visite.

Statistiques du jour: 16 226 pas – 11,7 km – 17 étages

Plus de photos sur flickr.

Japon: Kyoto

Jeudi 15 novembre 2018

Aujourd’hui est la journée où je complète le parcours que j’avais commencé il y a trois ans. Je prends donc le métro, change de ligne et descends à Higashiyama. Je suis à peu près à l’endroit où j’ai manqué d’énergie la fois passée, près du grand tori rouge qui domine l’avenue.

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Je commence ma visite avec le Shoren-in et cela ne pouvait pas être un meilleur choix. Le jardin est superbe dans la lumière du matin (il doit à peine être 10h) et j’y serais bien restée plus longtemps mais j’ai encore tout un programme. Le temple possède des « terrasses » qui permettent de contempler l’étang, les érables dont les feuilles rougissent, les mousses. Les oiseaux chantent. Après une visite depuis l’intérieur du temple, je le contourne par l’extérieur, toujours aussi subjuguée par les vues.

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Je prends ensuite un chemin qui monte, un peu au hasard, et me retrouve au temple suivant, le Chion-in, dont les bâtiments sont en rénovation mais dont les jardins peuvent toujours se visiter. C’est très beau aussi, très serein mais j’y trouve un peu moins mon compte. Je suis le chemin fléché et me retrouve dans un cimetière pour ensuite redescendre le long du temple principal qui est fermé. Il y a encore un autre jardin où se déroule une cérémonie bouddhiste mais je le trouve moins intéressant.

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Je traverse le parc de Maruyama, monte un peu par erreur vers un mausolée qu’il n’est pas indispensable de visiter puis continue ma route vers le temple de Koda-ji. J’ai malencontreusement changé une option de mon appareil photo en touchant l’écran tactile sans le voir et je n’arrive pas à résoudre le problème. Je ne suis pas très attentive à ma visite, préoccupée par ce problème – qui n’est pas très grave, il faut bien l’avouer – mon appareil photo fonctionne toujours très bien en mode automatique, mais c’est le mode manuel qui est devenu bizarre. Bref, je suis un peu de mauvaise humeur et je n’ai pas trop de souvenirs du temple.

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Il faut que je me change les idées, et j’ai une petite faim. Je suis attirée par un endroit qui vend des glaces ornées de petites gaufres et je choisis celle à la banane et au chocolat. C’est exactement ce qu’il fallait pour me rasséréner et je me sens de bien meilleure humeur.

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Je me dirige ensuite vers le Kiyomizudera, le haut lieu du tourisme à Kyoto, et croise par hasard le magasin Ghibli (le hasard a bien fait les choses lors de ce voyage avec ces magasins !). Je me laisse tenter par deux petits essuies et une tasse.

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La foule devient de plus en plus compacte pendant la montée vers le temple. Une fois arrivée au sommet, je me dégonfle: je n’ai plus envie de visiter le bâtiment qui est d’ailleurs en rénovation. Je fais quelques photos très contrastées de la pagode orange sur un fond de ciel bleu, très bleu puis je redescends par un chemin plus calme.

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Sur ma route se trouve le temple de Hoko-ji où il n’y a presque personne mais il ne se visite pas. Je reprends les petites rues, traverse la rivière et rejoins le jardin de Shosei-en. Quelle déception après tous les autres ! Il me semble fort peu entretenu, trop entouré de bâtiments modernes, sans beaucoup d’érables. Je profite cependant de l’endroit pour faire une pause bien méritée avant la dernière étape de jour.

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Lors de mon dernier voyage, j’avais vu sur le net un très joli verre avec un petit Mont Fuji dans la base. J’avais cherché dans tous les magasins de souvenirs mais je n’avais rien trouvé, et j’imaginais que ça se vendait sans doute près du Mont Fuji mais je ne l’ai vu qu’après ma visite. Et puis ce matin, un ami a posté la photo sur Instagram, il venait d’en acheter un. Toute excitée, je lui ai demandé d’où il venait, et c’est là qu’il me raconte qu’en fait, c’est un verre en cristal et que ça se vend dans des magasins plutôt chics. Il me donne une adresse à Kyoto, sur Shijo-dori, et donc je reprends le métro. Je trouve sans peine le magasin, où verres en cristal très moches côtoient de la vaisselle Luminarc mais j’ai enfin mon Graal !

Je traîne ensuite encore un moment au sous-sol du grand magasin Daimaru et j’achète du thé Ippudo. Bien fatiguée, je retourne ensuite en métro à la gare où j’ai un but précis: trouver la ramen street qui se trouve quelque part au 10e étage et que j’ai ratée hier. Je sélectionne un endroit avec la spécialité locale, les ramens de Kyoto et je les trouve très bons: pas trop gras et avec beaucoup de viande. Ce ne sont pas mes favoris du voyage – c’était ceux de Kagoshima – mais j’ai très bien mangé !

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J’achète encore une bière et des fruits – je suis en manque et tant pis si c’est cher – puis retourne à ma chambre pour caser tous mes achats dans ma valise.

Statistiques du jour: 26 485 pas – 19,8 km – 31 étages

Il y a comme toujours plus de photos sur flickr.

Hambourg: où je navigue dans le port

Ce matin, la météo est à nouveau fort hésitante, voire carrément nuageuse. J’avais prévu de faire quelques courses et donc je pars à pied. Premier arrêt, le Teehandelskontor Wasserschloß où j’achète du thé – Hambourg est un centre important de distribution de thé et de torréfaction de café. Je vais ensuite en direction de la gare et trouve un peu plus loin le magasin Mutterland où je trouve thé, autres produits à manger et du rhum Meermaid que je souhaitais acheter depuis longtemps. Comme mon sac de courses est bien lourd, je retourne de suite à l’hôtel, en prenant le métro cette fois. Le supermarché d’en face me fournit à nouveau mon repas du midi.

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Rassasiée, je repas en métro et sors à la Reeperbahn qui est l’artère principale du quartier rouge de Hambourg. Je cherche en fait la statue des Beatles, que j’aperçois de loin mais elle est gardée  par des sans-abris et autres énergumènes peu engageants. Tout le quartier d’ailleurs me laisse une mauvaise impression, que le météo grise n’améliore pas. Bref, je ne m’avance pas plus loin par là – d’ailleurs, qu’aurais-je fais de sex-toys et sous-vêtements criards ?

Je me tourne donc vers l’Elbe et le quartier du port. Le bâtiment du marché aux poissons est superbe mais vide à cette heure et je longe le fleuve, croisant sur ma route le sous-marin transformé en musée (cela ne m’inspire pas, je suis claustrophobe).

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J’arrive au Landungsbrücke, un long embarcadère bordé d’échoppes et restaurants, ainsi que de vendeurs de tickets pour des croisières dans le port. Je le parcours entièrement, puis je reviens, puis je repars, croisant au passage un navire ancien, le Rickmer Rickmers que je décide de ne pas visiter. Je suis frappée d’une grande crise d’indécision et je suis frustrée par mes hésitations. Et les bateaux partent en même temps, ce qui fait que je rate tous ceux de 14h15. Le bon plan est normalement de prendre le ferry 62 qui coûte le prix d’un ticket de métro ou est gratuit avec la Hamburg Card, mais il est pris d’assaut et je n’ai pas envie de faire la sardine. De plus, la météo est vraiment menaçante: sur le pont, je risque de me faire mouiller; à l’intérieur, les photos seront moches à travers la vitre bleutée.

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Au final, je me laisse happer par un des revendeurs de billets qui crie plus fort que les autres et me retrouve dans un petit bateau à l’arrière de l’embarcadère. Pendant les trente minutes d’attente avant le départ, j’ai le temps de ressasser mes pensées, persuadée que j’ai pris une très mauvaise décision et que ce petit bateau ne fait pas de circuit dans le port. A part le fait que je suis assise juste à côté du haut-parleur (et je ne comprends pas grand chose aux commentaires en allemand), le tour est finalement très intéressant. Il passe par les docks du port industriel – le troisième plus grand d’Europe, même s’il est situé à 100 kilomètres de la mer – et j’ai tout le loisir d’admirer divers bateaux: un grand paquebot de croisière, un yacht nouvellement construit et pas encore livré à son très riche propriétaire, un bateau de l’armée et divers immenses cargos. Le circuit se poursuit ensuite via une écluse pour passer près de l’Elbphilharmonie et rejoindre Speicherstadt que je vois cette fois-ci depuis le niveau de l’eau.

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Une fois débarquée, je retourne à pied vers mon hôtel sous un ciel de plus en plus menaçant. Je traverse à nouveau Speicherstadt et via le jeu des passerelles, je me retrouve dans Hafencity, le quartier très moderne dont la construction a commencé dans les années 2000 sur des terrains abondonnés depuis longtemps. J’ai une passion pour l’architecture et je suis fascinée par la construction de toutes pièces d’un nouvel environnement urbain. Je ne suis pas entièrement sûre de la réussite du projet – il y a peu de monde en rue – mais ces longues allées bordées d’eau invitent à la promenade. C’est peut-être juste l’absence de soleil et l’heure (on est au milieu de l’après-midi) qui causent cette impression de vide.

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J’hésite un peu pour le repas du soir et je n’ai pas envie d’aller très loin. Je sélectionne donc le Heimat Küche de l’autre hôtel 25 Hours situé au bout de la rue. Le même décor fait de bric et broc et un peu industriel m’accueille. Le restaurant propose de la cuisine germanique et après avoir pas mal hésité, je prends un plat qui ne l’est pas plus que ça: du poisson pané. Mais du poisson pané maison qui est tout simplement délicieux, accompagné de purée et de salade de concombre, ainsi que d’un verre de Grüner Vertliner. La plupart des restaurants locaux proposent en effet souvent différentes variétés de vin au verre et non juste le vin du patron. Ce qui m’arrange bien, mangeant en solo.

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Je vois que le soleil décline et je me dis que les couleurs du crépuscule seront belles. Une nouvelle séance photos à Speicherstadt s’impose mais n’est pas si intéressante au final. Je reviens par contre avec une série de photos thématiques que je rassemblerai dans un billet spécifique.

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Autant profiter pleinement du bar de l’hôtel, le Boilerman Bar, mis en place par le même Jorg Meyer du bar Le Lion. Le concept est différent: tous les cocktails sont des long drinks, des highballs et les recettes classiques sont déclinées de cette manière. Je m’installe au bar et commande un classique, le Gin Basil Highball (gin Finsbury Platinum, citron, sucre, basilic, eau pétillante), frais, acidulé et aux arômes puissants de basilic. Le barman est moins sympathique, il semble plus intéressé par les bimbos assises plus loin. Je profite cependant de la vue et de l’action et commande un second cocktail, le Philadephia Fish House Punch qui est plus sucré et fruité (cognac, rhum jamaïcain, pêche, citron, sucre et ginger ale). Je n’ai pas vu le temps passer et il est quasiment 22 heures quand je monte dans ma chambre. Et je vois qu’un grand bateau de croisière a accosté au loin.

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Japon 2015: Tokyo

Je prends mon temps ce matin, déjeunant à mon aise mais je ne pars pas trop tard. Mon but de visite est le MOT, le Musée d’Art Contemporain situé dans un quartier à l’est d’Asakusa. Quand je sors de la station de métro, j’ai un moment de flottement (cela devient une habitude): la sortie B2 renseignée par le Lonely Planet n’existe pas (je remarquerai plus tard qu’elle est sur l’autre ligne et qu’il n’y a pas de correspondance souterraine entre les deux stations du même nom. Une fois sortie, je tente de trouver mon chemin sur le gps, sans remarquer le panneau du musée un peu plus loin. Après avoir marché une quinzaine de minutes, je repère le bâtiment moderne. Je ne le trouve pas impressionnant mais il est fonctionnel, offrant de beaux espaces à l’intérieur. Je choisis le ticket combiné pour toutes les expositions (1800 Yens).

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Je commence par celle qui me tente le moins mais qui a quand même éveillé ma curiosité: Yoko Ono: from my window. Je ne la connais que comme épouse de John Lennon et c’est l’occasion de découvrir son travail d’artiste. Il y a beaucoup de films montrant des performances et de nombreuses oeuvres dans un style que je trouve très froid et aride.

Je vais ensuite visiter l’exposition sur Tokyo. Le musée a demandé à divers artistes de donner leur vision de la ville telle qu’elle est aujourd’hui. C’est passionnant et présente de nombreuses oeuvres et installations de styles divers, certaines très angoissantes comme ce passage dans une pièce très sombre et enfumée, d’autres émouvantes comme ce film qui raconte la grossesse de la femme de l’artiste et la naissance de leur enfant eurasien.

L’exposition rassemblant des oeuvres de la collection permanente me déçoit à nouveau. Elle présente des installations du Belge Francis Alÿs (ça valait bien la peine de venir jusqu’à Tokyo !) et des artistes des années 1950 et 60 alors que j’aurais aimé voir du contemporain comme Yoshitomo Nara ou Takashi Murakami. Seule cette immense installation de tourne-disques créée par Otomo Yoshihide me fascine, surtout lorsqu’elle produit de la « musique ». Je termine par quelques achats dans la boutique du musée.

Après cette visite, je pars pour Asakusa. Je suis censée changer de métro mais quand je me rends compte qu’il faut rejoindre l’autre ligne par l’extérieur et en allant dans la direction opposée de mon but de visite, je pars finalement à pied et croise le bâtiment de Bandai avec de grandes figurines. Je fais des photos du Tokyo Sky Tree et du machin doré au sommet du bâtiment de la société Asahi.

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Je rejoins ensuite la foule qui se dirige vers le temple de Senso-ji que je visite ensuite. Je me promène un peu dans les environs, pensant trouver le quartier de Kappabashi pour acheter céramique, couteaux ou théières mais je ne le trouve pas. Et comme une idiote, je ne sors pas mon guide pour chercher parce qu’il commence à pleuvoir et que j’ai mal aux pieds et que je suis fatiguée (le genre de moment où j’aurais aimé avoir de la compagnie pour me pousser un peu). Avant de prendre le métro, mon regard est attiré par un magasin vendant des cd, mais c’est uniquement de l’enka, ces chansons romantiques appréciées par un public plus âgé.

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Dans ma recherche de rhum japonais, je rejoins le quartier de Nihonbashi et le grand magasin Takashimaya où je pourrais bien trouver une bouteille. En fait non, juste du whisky et du vin (j’aurais quand même dû acheter une bouteille de whisky japonais, bien moins cher qu’en Belgique). Je visite le reste du magasin mais je le trouve bien ringard.

Quand je sors de là, il pleut à verse et je me dirige vers la gare de Tokyo et le Daimaru dont les étages supérieurs abritent un Tokyu Hands. J’y reste un long moment, hésitant sur mes achats. Je repars finalement avec divers gadgets de cuisine, une jolie tasse Mont Fuji et deux bento (dont un d’une marque allemande !). Je redescends ensuite dans Character Street sous la gare et râle en voyant les nouveaux Totoro si moelleux et doux qui n’étaient pas vendus au début de mon voyage. Je résiste, en me disant que j’en ai un et que c’est très bien comme ça (et qu’il sera malheureux si un autre vient le rejoindre). Et je n’achète rien d’autre.

Je reprends la Yamanote Line jusqu’à Okachimachi et me retrouve dans une ambiance très Blade Runner: il fait noir, il y a plein de monde et il pleut. Après avoir déposé mes affaires à l’hôtel, je ressors pour manger, me dirigeant vers la gare d’Ueno. Après hésitation, je choisis un restaurant de shabu-shabu et sukiyaki. C’est tout simplement délicieux et je m’empiffre malgré mon petit appétit (et je ne fais aucune photo). Cela me fait juste bizarre de faire ça seule parce que c’est clairement le genre de repas qu’on partage. Après ça, je m’attaque à la valise… A part Totoro, tout rentre dedans et j’ai même encore quelques millimètres de place.

Japon 2015: Kyoto

Aujourd’hui, il pleut. Je prends un peu plus de temps ce matin et pars finalement vers 10h45, ayant changé tout mon programme par rapport à ce que j’avais prévu. A priori, je ne comptais même pas visiter le Daitoku-ji mais je décide malgré tout d’affronter la météo. Je prends le métro jusque Kitaoji et à la sortie,  j’hésite sur la direction à prendre pour atteindre ma destination. J’emprunte un chemin plutôt triste, suivant une grande avenue et le temps me semble long. La pluie s’est d’abord un peu calmée mais quand j’arrive à destination, il pleut à verse. Le Daitoku-ji est un ensemble de 24 temples qui appartiennent tous à l’école zen Rinzai. Seuls certains sont ouverts au public.

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Je commence par le Ryogen-in (350 Yens) et très vite je me rends compte que je n’aurais voulu rater pour rien au monde ce complexe de temples. Les jardins se contemplent après avoir pénétré dans les bâtiments et c’est sous divers auvents que j’admire les diverses compositions. Bref, mon idée de visiter cet endroit sous la pluie n’était pas si mauvaise.

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Je vais ensuite au Obai-in (1000 Yens, ticket combiné avec le Kourin-in), normalement fermé au public, sauf à l’automne. Le jardin est traditionnel ici, avec un très bel érable rouge et des mousses, et s’admire depuis les galeries qui serpentent entre les édifices. Les photos sont interdites (sauf à l’entrée), dommage…

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Le Zuiho-in (400 Yens) possède un jardin sec qui invite à la méditation. Comme il y a peu de monde, j’en profite vraiment, me posant un moment pour laisser vaguer mes pensées. C’est là qu’il y a un jardin sec dont la position des rochers rappelle une croix chrétienne mais aussi un autre très mouvant, rappelant des vagues ou la mer en pleine tempête, avec des rochers sur lesquels se brise l’écume.

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Le Kourin-in est le suivant sur mon parcours. Il m’impressionne beaucoup moins mais je ne le trouve pas moins beau pour autant.

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Puis enfin le Daisen-in, plus connu et plus fréquenté, mais où les photos sont interdites. C’est là que se trouve un jardin sec contemporain, composé de deux « cônes de sel », ainsi qu’un jardin plus ancien, très « torturé ».

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Le bus que je comptais prendre est bondé et je retourne donc à pied au métro, pendant une légère accalmie. Je ressors près du palais royal dont je ne verrai que l’enceinte et les grands arbres aux feuilles qui jaunissent. Je tourne à droite sur Teramachi, une petite rue très calme, aux jolies boutiques très « japonaises ». Chez Ippodo, le plus vieux magasin de thés de Kyoto, je fais de multiples achats, du thé mais aussi le matériel pour préparer le matcha.

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La rue débouche sur une arcade couverte, ce qui m’arrange bien vu la météo. Encore un magasin de thés, Lupicia, de style tout à fait différent d’Ippodo mais tout aussi attractif.

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Je passe ensuite par le marché de Nishiki où il y a foule et surtout plein de nourritures bizarres.

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Je me retrouve ensuite au Daimaru Department Store, où sur conseil de Kleo, je monte à l’étage des kimonos. Et j’y vois une jeune fille faire des essayages. Au sous-sol, j’achète des gyozas sans trop savoir ce qu’il y a dedans mais ils sont très bons, tout simplement à la viande. Le jour commence à tomber et je me dis que Gion sera pour une autre fois. Je me sens malgré tout satisfaite de ma journée, j’ai vu énormément de choses qui m’ont fort intéressées malgré le déluge. En me déshabillant le soir, j’ai une surprise: mes pieds sont tout noirs, mes chaussures en daim ayant déteint (je n’avais pas mis les Crocs…).

Japon 2015: Tokyo

Fatiguée comme je l’étais du voyage, ma nuit a été bonne malgré cette impression d’être encore dans l’avion. En tous cas jusqu’à 4h du matin quand je commence une insomnie. Quand le réveil a sonné vers 8h, je dormais à nouveau profondément – c’est toujours comme ça. Je me prépare et vais prendre le petit-déjeuner basique. Je remonte dans ma chambre pour préparer ma journée et hésite à partir à cause de la fatigue. Finalement, il est environ 10h15 quand je pars enfin pour la gare d’Ueno. Je réussis à ne pas me perdre dans le dédale des couloirs mais une fois aux portillons, je ne sais pas par où passer. Je tente une approche mais le portillon se referme, sous le regard dédaigneux de quelques Japonaises qui ne font pas un geste pour m’aider. Un grand moment de solitude – lost in translation. Je remarque alors le comptoir JR complètement vitré sur le côté, dans lequel il faut entrer pour montrer le JR Pass à l’employé. Après plus de problèmes: je trouve la ligne Yamanote et m’installe pour le long trajet jusqu’à Harajuku (j’ai décidé de mon plonger de suite dans la frénésie de Tokyo !). Ma carte SIM achetée hier ne fonctionne pas et cela me préoccupe. Je regrette l’absence d’un nerd pour m’aider, et malgré mes nombreux essais, rien.

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En sortant de la gare d’Harajuku, mignonne, à l’ancienne, je trouve assez facilement l’entrée du Meiji-Jingu (frénésie, oui, mais pas tout de suite !) avec son imposant torii en bois foncé. Fondé en 1920, c’est le plus grand temple shintoïste de Tokyo, dédié à l’empereur Meiji et son épouse Shoken. Il a été reconstruit en 1958 suite aux bombardements de Tokyo et rassemble encore aujourd’hui beaucoup de monde lors de cérémonies ou juste pour la visite. Le chemin qui mène au sanctuaire donne une impression de monumentalité, bordé d’arbres immenses. Il y a foule, beaucoup de Tokyoïtes bien habillés et beaucoup d’enfants en kimono. Une exposition de superbes chrysanthèmes borde l’allée.

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J’arrive au sanctuaire où se tient une cérémonie dansée sur une musique très hiératique. Un hasard qui fait bien les choses et qui me plonge de suite dans le Japon traditionnel. A côté passe une procession avec des mariés. Je quitte assez vite ce cadre pour visiter le jardin (500 Yens). Très arboré, il comporte des espèces de tout le pays. Il est organisé autour d’un point d’eau et d’un espace où fleurissent en juin les iris. Pour le moment, en ces derniers jours d’octobre, tout est vert. Un endroit très calme au milieu de la ville, même si on entend les trains au loin.

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Je rejoins Omotesando, affamée. Tournant dans une petite rue attenante (où se trouve d’ailleurs le musée Ôta kinen qui expose de nombreuses estampes mais que je ne visiterai pas), je m’installe dans un « café » dépendant du centre commercial Laforêt. Je prends un plat de porc au riz et avec oeuf sur le plat et un thé glacé. Je reviens sur mes pas pour me plonger dans la rue principale d’Harajuku, Takeshita dori. Il y a foule – c’est samedi – mais je ne suis pas très intéressée par les magasins pour touristes et de vêtements très cheap. Beaucoup de jeunes sont déguisés pour Halloween.

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Je retourne sur Omotesando, rue arborée et aux grandes enseignes, et trouve le Kiddyland où un Totoro me rejoint de suite. Je ne m’attarde pas pour admirer l’architecture contemporaine – pas envie aujourd’hui – et je prends ensuite Cat Street (enfin je pense), plus calme. Décidément, je ne suis plus intéressée par le shopping et les boutiques ! Mais cette rue me mène à Shibuya où je rentre dans un Bic Camera, pensant y trouver une autre carte SIM. C’est juste horrible: il y a trop de marchandises et trop de bruit. Seul l’espace Apple tout blanc et très vide fait contraste. Je trouve le grand carrefour de Shibuya et observe les gens autour de moi. Encore beaucoup de déguisements d’Halloween, des Minions, beaucoup de vampires, quelques gothic Lolita, et aussi un groupe qui promène des chiens parfaitement toilettés autour de la statue de Hachiko.

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Je reprends la ligne Yamanote, me rendant compte que j’ai oublié d’aller au parc de Yoyogi. Je descends à Shinjuku, prends la sortie est et puis cherche Shinjuku Dori. Heureusement, il y a plein de plans de quartier partout et je me débrouille sans l’aide de mon téléphone et sans l’aide des passants qui m’ignorent.

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Je trouve le magasin Fewmany qui vend des Uglydolls mais il n’y a pas de grand modèle comme ceux que j’ai déjà. Déçue, je me demande que faire et me dirige finalement vers le grand parc tout proche (Shinjuku gyoen – 200 Yens). Il est 15h30 et le soleil est déjà bien bas mais j’ai encore le temps de visiter la partie aménagée en jardin japonais. Cela me fait du bien de retrouver du calme, même si les buildings ne sont pas loin. Il y a encore pas mal de monde qui profite des derniers rayons du soleil, installés sur des couvertures un peu partout.

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Je retourne ensuite à Ueno où je trouve un supermarché qui me fournira mon bento du soir: makis au saumon fumé et salade de fruits en dessert. Je n’ai plus l’énergie d’explorer le quartier (cela deviendra une constante) et me retranche dans ma chambre d’hôtel pour manger et préparer ma journée du lendemain. Je me penche aussi sur le problème avec la carte SIM et me rends compte après un moment de mon erreur: au lien d’encoder umobile, j’ai écrit partout uNmobile. Pourquoi ? Je ne le saurai jamais. Mais ça fonctionne maintenant !

Cambodge 2012: Kampot – Phnom Penh

La fin du voyage est déjà en vue et nous retournons aujourd’hui à Phnom Penh. Le minibus de Giant Ibis vient nous chercher au guesthouse un peu avant 8h. Le véhicule est vraiment neuf, ce qui change des vieux bus empruntés auparavant. On nous offre une bouteille d’eau et le wifi est disponible pendant tout le trajet; à la tv, ce n’est pas du karaoké khmer mais un des Pirates des Caraïbes en v.o. Après deux heures de route, je vois un avion qui atterrit, et en effet, nous sommes déjà près de Phnom Penh. Le temps d’arriver au dépôt, il est environ 10h30. Un chauffeur de tuk-tuk nous demande 4$ pour aller jusqu’à l’hôtel, ce qui nous semble bien cher. Nous n’avons jamais payé plus de 2 ! Nous négocions et nous cédons à 2,5.

En cherchant un  hôtel sur booking.com, notre choix s’est porté sur la Frangipani Villa 60s, dont la chambre double était en promotion à 45$. Pas de piscine mais une situation relativement intéressante au niveau de la rue 252. Nous sommes très bien accueillies mais notre chambre n’est pas encore prête. Nous ne comptions pas arriver si tôt !

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Le but de la journée est du shopping et nous partons donc pour le Russian Market avec un tuk-tuk au tarif de 2$, tarif conseillé par la réceptionniste et accepté sans problème par le conducteur devant la porte. Ce marché situé dans le sud de la ville a pris le nom de « russe » à l’époque où s’y vendaient des produits importés d’Union Soviétique. Assez bordélique et aux allées très rapprochées, on y trouve des souvenirs de toutes sortes, de la nourriture, des vêtements et des pièces pour motos. Je cherchais une échoppe particulière, le Vintage Shop qui est située du côté sud-est. Nous dirigeant grâce au soleil et parcourant la zone plus ou moins systématiquement, nous la trouvons assez vite. Je me doute bien que j’y trouverai des cadeaux pour diane, et en effet: il y a des reproductions d’affiches de films et de pochettes de disques de années 60 à des prix plus que compétitifs ainsi que des sérigraphies originales du Cambodian Space Projet. Je fais quelques achats qui sont soigneusement emballés dans un rouleau et discute un peu avec le propriétaire, un Hongrois qui travaille aussi au Tribunal International pour les Khmers Rouges. Je serais bien restée encore un peu mais le marché avait encore de nombreux trésors à nous montrer.

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Nous nous promenons d’abord du côté de la nourriture et bien que nous ayons faim, nous n’osons pas nous aventurer à goûter un plat. J’achète encore un kilo de poivre rouge de Kampot à prix tout à fait compétitif (mais sans les étiquettes confirmant l’AOC – peu importe). Les marchandes de tissus nous appellent et nous y faisons quelques emplettes: de la soie pour Katrien et divers tissus pour moi: un coton assez épais prune aux broderies khmères très simples, encore un batik indonésien dans les tons verts et un tissu tropical en coton noir aux grandes feuilles vertes.

Nos sacs bien remplis nous reprenons un tuk-tuk qui nous demande à nouveau 4$. Il cède finalement à 2$ quand nous faisons mine de nous en aller. Il nous conduit rue 278 où se trouvent divers restaurants. Le premier nous convient, un restaurant thaï nommé Tom Yum Kung, largement fréquenté par des Cambodgiens. Je prends à nouveau une soupe khmère douce amère, aux ananas et tomates et comme la première fois, je me régale. Nous déposons nos achats à l’hôtel, où nous prenons possession de notre chambre qui est magnifique !

L’après-midi est consacré à une nouvelle séance shopping dans les rues 240 et 178. Je ne suis tentée par rien de particulier dans les magasins de soieries, vêtements et autres souvenirs mais Katrien trouve quelques cadeaux et de très jolies boucles d’oreilles serties de citrine. Je me lâche par contre un peu plus dans la librairie, Monument Books située sur Norodom Bd.

Pour dîner, nous retournons à la rue 278 et prenons d’abord un cocktail dans un bar dont je n’ai pas noté le nom. Le Summer Kiss est une tuerie: vodka, citron vert et jus de pastèque fraîche. Les restaurants renseignés par les guides ne nous inspirent pas et c’est la belle terrasse d’Anise qui nous retient. Je me régale d’une salade de poulet grillé et d’avocats du Ratanakiri.

Thaïlande: Bangkok (part XI: Jim Thompson’s house & Bourbon Street)

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Rassasiés, nous nous promenons vers la maison de Jim Thompson, via les décorations de Noël exubérantes et complètement bizarres sous un client tropical. Tout comme les malls, elles sont complètement démesurées et surtout bien plus originales que le traditionnel sapin de la Grand Place.

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La maison de Jim Thompson est un peu à l’écart, au bout d’une ruelle, le contraste avec le brouhaha de la ville est donc moins grand, mais le jardin est encore plus joli et mieux aménagé que celui du matin.

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La visite de la maison est guidée et c’est là que nous sommes reconnus par un Français présent au concert du Cambodian Space Project. Proche du groupe (il les a suivis au Cambodge), il nous raconte plein d’histoires les concernant autour d’un verre après la visite. La nuit tombe, avec l’appel du muezzin venant du quartier musulman tout proche.

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Nous reprenons le sky train pour deux arrêts: j’ai une course à faire au Central Department Store près de Chidlom. Oui, je vais à Bangkok pour faire mes achats de lingerie chez Marks & Spencer !

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Les pieds et jambes toujours en compote, nous choisissons un restaurant proche de l’hôtel, le Bourbon Street qui sert de la cuisine cajun. Cela nous tente parce que nous n’avons jamais mangé ça et les critiques sont bonnes. Ma première impression dès l’entrée est plutôt négative et on nous installe dans une grande salle sans fenêtres et glaciale. diane commande un gumbo et moi du poulet à la sauce cajun et aux écrevisses (que le patron produit lui-même). Mouais. La sauce était faite à partir de tomates artificielles auxquelles on avait ajouté un peu de thym et d’origan….

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Thaïlande: Bangkok (part V: Chatuchak Market)

J’aime les petits-déjeuners d’hôtel ! Je peux y manger tout ce que ma paresse et le manque de temps m’empêchent de préparer les matins de travail: des œufs, du riz frit, des légumes, plein de fruits… Et à mon aise en plus.

Ce matin, j’ai intérêt à emmagasiner de l’énergie: nous allons au Chatuchak market qui se tient tous les w-e un peu en dehors du centre de Bangkok, au bout de la ligne de sky train (Mo Chit). Il y a trois semaines encore, le marché était fermé, en partie inondé, mais il ne reste plus de traces d’eau, à part quelques sacs de sables qui traînent encore. La foule est dense et compacte, le soleil chauffe. C’est la troisième fois que nous y allons et nous commençons à avoir nos habitudes: sur le chemin des créateurs de vêtements et de t-shirts, nous trouvons les marchands de semences, ce qui nous permet de faire des réserves de basilics et autres herbes aromatiques. Puis, les t-shirts: diane en trouve plusieurs à son goût et moi aussi…

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Tout ça nous a ouvert l’appétit et ce ne sont pas les gargotes qui manquent. Nous nous arrêtons à la première où il y a de la place et mangeons du riz frit et une soupe aux crevettes (tom yam khung). Nous nous promenons un peu parmi les échoppes vendant de l’artisanat puis nous nous arrêtons au même café qu’il y a trois ans pour une bière fraîche. Isidore sort du sac et en profite pour poser pour quelques photos tandis que la kathoey qui fait le service nous observe du coin de l’œil, en souriant.

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