Sri Lanka: post-scriptum

Autant le dire tout de suite: j’ai été un peu déçue de ce voyage. Mais je considère ça tout à fait normal après les deux magnifiques périples que j’ai fait auparavant. Comment comparer le Sri Lanka à la Birmanie ou au Japon ? Le Sri Lanka est moins riche culturellement, il y a moins de temples et de bâtiments anciens comme je les aime mais le pays est malgré tout très beau. Je ne déconseillerais pas de visiter l’île, elle a beaucoup de charme et les paysages sont très variés.

Ma déception est également liée au  circuit: au moment de choisir, j’ai été limitée par divers facteurs. Certains voyages organisés étaient trop courts – 8 ou 9 jours seulement, d’autres ne partaient pas à des dates qui me convenaient, d’autres encore ont échappé à mon radar. J’aurais aimé visiter les deux anciennes capitales mais ce n’était pas au programme. Par contre, j’ai eu quelques surprises: la marche dans les Horton Plains était un des grands moments du voyage, de même que la vue de léopards au Yala National Park. Mais le circuit comprenait trop de moments vides, de moments de repos. Ce qui ne m’a pas empêché d’en profiter – je n’ai jamais lu autant de livres en un voyage – mais c’est un peu dommage quand on part si loin. Le côté très organisé ne m’a pas dérangée mais j’aurais préféré des hôtels un peu plus centraux, des hôtels qui n’obligent pas de prendre ses repas sur place parce qu’il n’y a aucune autre solution. A part ça, la compagnie était agréable, des gens discrets et intéressants, ne posant aucun problème, n’étant jamais en retard – même Roshan n’était pas habitué à ça, vu qu’il y a toujours une personne ennuyante par groupe (mon papa qui a été guide de voyage le confirme).

En fin de compte, j’ai passé deux bonnes semaines, j’ai profité de chaque moment mais j’attendais plus de ce voyage. Malgré tout, je ne le regrette pas, parce que je sais que chaque voyage ne peut pas être dans le top 3.

En photos, ce que j’ai ramené:

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Sri Lanka: Colombo – Dubaï – Bruxelles

(article sans photos parce que je ne suis pas une bonne blogueuse)

Je m’installe dans le taxi, une petite voiture de marque Tata, ces véhicules en plastique de fabrication indienne. Le chauffeur a mis trop d’after-shave qui se mélange au désodorisant de type sapin magique. Je ne peux pas dire que j’apprécie. Je me rends rapidement compte qu’il roule n’importe comment, accélérant et freinant constamment, roulant bien trop vite à certains endroits et changeant de bande tout le temps. Il me demande s’il peut prendre l’autoroute. J’acquiesce, me disant que cela raccourcira le trajet. Il y roule à cheval sur deux bandes, ou très près du parapet central. J’ai le cœur serré et un début de nausée à cause des odeurs. Nous arrivons à bon port et je suis soulagée.

C’est la foule devant l’aéroport. Il faut faire passer les bagages dans un détecteur à métaux dès l’entrée – l’aéroport a en partie été détruit lors d’une attaque à la bombe en 2007. Je change mes dernières roupies en euros puis je me rends compte que je dois à nouveau attendre parce que mon vol n’est pas encore annoncé. J’entame le quatrième récit d’Aki Shimazaki. De nouveaux contrôles aux rayons X, puis une nouvelle file pour déposer mon bagage. Et encore, j’ai de la chance: la mienne est plus courte parce que je me suis déjà enregistrée et j’ai choisi mes places dans les deux avions. Je me promène un peu dans la zone tax-free mais elle n’est pas très intéressante. Il est déjà une heure du matin et je commence à fatiguer mais je suis incapable de dormir tant que je ne suis pas dans l’avion. De nombreux pèlerins musulmans rejoignent la porte d’embarquement, mais ils bifurquent vers l’autre avion qui se trouve à côté. Tout est fort mal organisé lors de l’embarquement et l’avion prend du retard.

Il fait glacial mais j’arrive à obtenir une couverture. Peu avant l’heure d’atterrissage prévue, le commandant de bord nous signale qu’il y aura du retard d’une heure au moins: il y a du brouillard à Dubaï et il est impossible d’atterrir. Je panique – je n’ai que deux heures avant mon prochain avion pour Bruxelles. J’appelle l’hôtesse pour lui poser la question et elle me dit que je raterai sans doute ma correspondance mais elle part quand même s’informer. Elle revient, me rassurant: tous les avions ont du retard, y compris ceux qui doivent décoller.

Etait-ce une prémonition ? En choisissant ma place dans l’avion, j’avais sélectionné un siège très à l’avant, ce qui me permet de sortir très rapidement pour tenter de trouver des nouvelles au plus vite sur ma correspondance. Le premier panneau n’est pas très loin et me rassure: « Brussels – delayed +1hr ». Je me calme enfin – j’ai toujours les deux heures  devant moi et je ne dois pas changer de terminal, chose qui m’inquiétait très fort aussi sachant qu’il faut une demi-heure de trajet entre chaque terminal. Je fais un tour du tax-free shop et achète une bouteille de rhum jamaïcain que je ne connais pas, puis me dirige vers ma porte d’embarquement. Il est environ 7h30 du matin et je n’ai pas encore beaucoup dormi.

On pourrait croire qu’un grand aéroport international comme Dubaï est un modèle d’efficacité. Loin de là. La suite de l’histoire tient plus du burlesque qu’autre chose. La porte d’embarquement est ouverte, je m’y installe. Un appel nous demande de la quitter, tout le monde se lève et va s’installer ailleurs, par terre souvent vu qu’il n’y a pas de fauteuils. Une fois vide, nous pouvons y retourner, après qu’on ait contrôlé nos tickets. Pour aller aux toilettes, il faut sortir de la zone et donc se désembarquer informatiquement, puis se ré-embarquer. Un appel nous annonce qu’il y a du retard, plus que celui prévu initialement: il n’y a pas assez de portes d’embarquement (« gate congestion »). Un peu plus tard, un appel demande à l’economy class de se lever et de suivre l’hôtesse – avant la business et la première classe. Nous descendons et un premier groupe de passagers prend un bus pour aller à l’avion. Et puis la porte se ferme et nous attendons. Et nous attendons. Au moins une demi-heure. L’hôtesse ne sait pas quoi faire, va voir au loin si un bus arrive, mais ne fait pas plus. Quand elle se décide enfin à quitter un poste qu’elle n’est pas censée quitter pour des raisons de sécurité, elle doit remonter à contre-courant une foule de passagers mécontents. A mi-chemin, on lui crie qu’un bus est là.

Je monte dans celui-ci, avec une cinquantaine d’autres passagers. Et puis commence le trajet vers l’avion. Nous ne voyons pas trop bien à travers les vitres recouvertes de publicités mais nous avons l’impression de faire de le tour de l’aéroport une première fois. Puis une seconde fois. Cela dure bien une demi-heure. Le chauffeur ne sait clairement pas où il doit aller. Il trouve enfin notre avion garé entre une multitude d’autres. Je m’installe à ma place, à côté d’une Chinoise vivant en Malaisie. Et puis nous attendons, encore et encore. Enfin, les derniers passagers sont à bord et nous pouvons nous préparer au décollage. L’avion n’est qu’à moitié plein et les hôtesses ne voient aucun problème aux changements de place. Je m’installe dans une rangée de trois près d’un hublot.

Le brouillard s’est levé et le soleil brille. L’avion décolle, proposant un superbe panorama de la ville de Dubaï, celle ville gigantesque et artificielle au milieu du désert. Il fait un cercle autour du Burj-Khalifa, la tour la plus haute du monde, puis part vers la mer. Je me dis que je n’ai plus besoin de visiter la ville, j’ai vu le plus beau. Le vol du retour est très calme, je m’installe sur les trois fauteuils et dors une partie du trajet. Nous arrivons finalement à Bruxelles avec une bonne heure de retard – le pilote ayant rattrapé une autre heure et demie en vol. Ainsi se termine ma plus longue journée du voyage (la prochaine fois, j’essaierai de mieux organiser ça – l’attente à Colombo était vraiment interminable).

 

Sri Lanka: Colombo

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Je dors mal, sans doute parce que je m’inquiète pour le retour et la journée qui m’attend, mon avion ne partant qu’au milieu de la nuit. Le petit-déjeuner est prévu pour un public non-occidental et j’ai du mal à trouver quelque chose qui me goûte. Le curry de grand matin, je ne m’y habitue pas ! La plupart des membres du groupe prennent l’avion pour Londres ce matin et le car les conduit à l’aéroport. Comme il passe par la partie historique de Colombo, je les accompagne, avec Paul, l’Australien qui ne part que dans quelques jours. Je m’imaginais cette partie coloniale de ville différemment, de taille plus réduite. D’immenses bâtiments coloniaux bordent de grandes avenues vides – c’est dimanche. Paul a décidé de faire à pied les 7,6 kilomètres (merci google maps pour cette précision) qui nous séparent de l’hôtel et je le suis.

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Après le centre colonial et moderne, nous longeons la mer, au niveau du Galle Face Green, l’endroit de promenade préféré des locaux, mais en matinée, c’est encore peu animé. Nous passons devant le grand hôtel colonial du même nom et puis, c’est toujours tout droit, via Galle Road.

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Et puis, cela devient de moins en moins intéressant: une grande avenue à plusieurs bandes, des buildings, des bâtiments plus petits sans style. Tout est fermé et il n’y a aucune animation mais beaucoup de circulation. Mon compagnon de promenade est un peu bizarre, il parle peu mais me pousse à continuer alors que je commence vraiment à fatiguer. Je prends des points de repère comme but de la marche, dans l’idée d’avancer. Cela aide un peu mais je désespère d’arriver à bon port. Après un long moment, des petits commerces apparaissent, de même qu’un temple hindou et je sens qu’on touche presque au but. Quand on arrive enfin, je m’affale dans mon lit, en sueur. Je prends une douche et prépare ma valise. Je tente de retrouver Sarah qui partait ce midi mais je la rate, dommage, car j’aurais bien aimé lui dire au revoir.

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Roshan s’est arrangé pour que je puisse garder la chambre jusque 15 heures mais après commence la longue attente. Je m’installe d’abord près de la piscine. Le lit de jardin est dur et il n’y a pas de coussin, le bruit de la rue est assez assourdissant, les corbeaux rajoutent une couche. Je termine mon roman et me lance dans la lecture des cinq courts récits d’Aki Shimazaki.

Au crépuscule, je rentre et m’installe dans les confortables canapés du lobby. Je vois arriver les invités à la fête de puberté d’une jeune fille srilankaise. Tous sont parés de leur plus beau costume ou sari et les couleurs sont chatoyantes. Je continue à lire, finis le premier, puis le deuxième récit. Pour me changer les idées, je vais manger au restaurant mais je me sens bien seule dans la grande salle. Je redescends et poursuis ma lecture. Le troisième est terminé. Au moment où je vais m’assurer à la réception que mon taxi est bien réservé, le chauffeur arrive. Il est 22h30 et je vais enfin quitter l’hôtel. (suite dans le prochain billet)

Sri Lanka: Ahangama – Galle – Colombo

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Comme toujours, le rythme est plutôt lent et nous partons vers 10 heures du matin pour la prochaine étape, Galle. Nous nous arrêtons en route dans un refuge pour tortues. On y soigne celles qui ont été blessées par les filets des pêcheurs et on y élève des bébés pour augmenter la population des différentes espèces qui sont menacées. En temps normal, seuls 3% survivent.

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A Galle, nous avons du temps libre pour nous promener. Ancienne forteresse construite par les Portugais au 16e siècle, puis développée par les Hollandais au 17e siècle, la partie ancienne de la ville de Galle est charmante. Ruelles étroites bordées de bâtiments blancs aux jolies cours intérieures, églises austères et remparts impressionnants rendent la visite très attrayante et agréable. Nous commençons la visite par les remparts et au fur et à mesure des intérêts de chacun, le groupe se sépare.

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Je me retrouve avec Ellen et nous visitons les maisons ouvertes et les églises. L’une possède des pierres tombales très anciennes, commémorant la mort des colons hollandais de la ville. Nous escaladons ensuite la forteresse. La vue est superbe, offrant un panorama à 360°: la mer d’abord, mais aussi la vieille ville vue d’en haut et au loin, la ville nouvelle. Il fait chaud en plein soleil mais la brise nous rafraîchit.

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Beaucoup de magasins de souvenirs ont envahi les vieilles bâtisses mais la plupart sont respectueux des traditions. J’achète diverses choses chez Barefoot: un livre de cuisine, un livre sur l’arrack, du thé, des cartes postales. Nous mangeons dans un joli café, sur une terrasse couverte et séparée de la rue par des palmiers en pot – une bonne manière d’espionner les gens qui passent sans être vus. Rien de spécial au menu mais bien un délicieux virgin mojito. Nous nous baladons encore un peu mais il est bientôt temps de rejoindre le car. Cette visite était des plus agréables et je serais bien restée dormir là pour une nuit.

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Nous empruntons la nouvelle autoroute pour rejoindre Colombo et nous arrivons à l’Hotel Sapphire vers 17h. Cet hôtel n’a rien de spécial, il s’agit d’un endroit de passage pour businessman locaux. Je rejoins le groupe dans le bar enfumé pour une bière puis nous prenons le repas dans le restaurant de l’hôtel. C’est le dernier soir et c’est toujours un peu triste, tout le monde se sépare bientôt. D’ailleurs, Suzanne est déjà partie, le petit ami d’Aneta aussi. Nous remercions de tout cœur Roshan d’avoir été un si bon guide, plein d’humour et connaissant très bien son pays, toujours prêt à répondre à toutes nos questions.

 

Sri Lanka: Ahangama

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Je passe une partie de la nuit à batailler avec un moustique malgré l’insecticide branché dans la prise et malgré l’airco que j’allume pour le faire fuir. Il n’y a pas à dire, ils m’adorent ! Je me lève donc assez tard (mais quand même avant la sonnerie du réveil). Je retrouve Nick, puis Sarah au petit-déjeuner. La journée est libre aujourd’hui et je compte bien en profiter pour faire une chose que j’adore: lire un roman allongée à l’ombre d’un palmier avec les vagues en bruit de fond. Mais d’abord, j’aimerais trouver une bouteille d’arrack, l’alcool local à base du jus des fleurs encore fermées du cocotier. Je pars avec Nick pour une ballade dans le petit village sous un soleil de plomb. Je trouve mon alcool, choisi un peu au hasard, et nous observons la vie locale, les étals de légumes et fruits, le train qui passe.

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De retour à l’hôtel, je passe par ma chambre pour me mettre en bikini (j’y trouve un Eddy en bonne compagnie) et je constate avec joie que Sarah m’a réservé un lit de plage à l’ombre, juste comme je préfère. Je lis un roman, puis commence un second et je m’endors pendant un moment. Je remarque aussi les allers-retours de Sarah et Mark, quelque peu décalés, mais en phase quand même. Il y a de la romance dans l’air !

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Vers 17h30, je vais admirer le coucher de soleil puis prendre une douche pour me laver de la crème solaire et des embruns. On est au bord de la mer, mais le restaurant n’a pas de crevettes géantes aujourd’hui. Je me rabats par dépit sur un plat de poulet cacciatore parce que je commence à en avoir assez du rice and curry.

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Roshan clôt la soirée en chantant quelques chansons, s’accompagnant à la guitare.

Sri Lanka: Kataragama – Ahangama

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Le départ se fait à l’aise ce matin pour une longue journée de car entrecoupée de quelques pauses. Nous roulons plus ou moins le long de la côte sud de l’île, d’abord dans la région de Hambota, une ville fantôme aux grandes autoroutes vides et infrastructures inutiles (un port, un aéroport, des grands buildings…) – le projet d’un ancien président originaire de la région. Ce projet était voué à la catastrophe: la région n’est peuplée que de paysans qui n’ont pas besoin d’un aéroport international. Cela fait toujours bizarre de se retrouver dans ce genre de paysage où tout est démesuré et vide en même temps.

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A un moment, nous quittons l’autoroute pour rejoindre une petite plantation de bananes où nous sommes accueillis par des agriculteurs. L’idée est de passer un moment à tester quelques jeux srilankais que Roshan nous explique. Il y a d’abord un jeu qui ressemble à la marelle où j’arrive finalement deuxième au classement. Rester à cloche-pied pendant tout un moment est bien plus fatiguant que quand j’avais 10 ans mais c’est surtout mon équilibre (et la concentration pour l’obtenir) qui me fait gagner des points. Un autre jeu demande aussi de l’équilibre: deux opposants s’installent sur une longue poutre, les pieds en l’air, et tentent de déstabiliser l’autre à coups de polochon. Dans un jeu style cricket, nous reprenons les équipes « England » et « Rest of the world » et c’est à nouveau cette dernière qui gagne. Enfin un dernier jeu demande de casser des pots placés en hauteur mais les yeux bandés. Pots contenant évidemment quelque chose, comme des feuilles mortes ou de l’eau.

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Nous recevons ensuite un snack, du manioc bouilli servi sur une feuille de bananier, agrémenté de noix de coco râpée et d’oignons aux piments. Nous retournons au car en tracteur, le genre de tracteur primitif qui fait beaucoup de bruit et qui n’avance finalement pas plus vite qu’à pied.

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La route nous mène à Tangalle où nous nous arrêtons dans une famille qui a survécu au tsunami de 2004 et dont la maison a été construite grâce à l’aide d’Exodus. L’agence a en effet monté un programme de soutien après la catastrophe et continue à proposer son aide pour divers projets, notamment dans un orphelinat, en apportant des jouets aux enfants. Dans la maison, mère et fille ont préparé une collection de plats de rice and curry: du poulet, du poisson, des pommes de terre, des haricots, du dhal, des légumes frais. Un repas fait maison qui était délicieux.

Nous reprenons ensuite la route pour Ahangama où nous logeons dans un hôtel le long de la mer, l’Insight Resort. Quand j’arrive dans ma chambre, des ouvriers sont en train de réparer l’air conditionné.

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Je suis si contente de revoir la mer et ça me fait du bien. Je fais une micro-promenade sur la plage, regardant de loin les pêcheurs locaux, installés sur des poteaux dans la mer. J’apprendrai par les autres membres du groupe qu’ils se font payer pour chaque photo prise et que les négociations sont rudes. Je préfère ne pas participer à ce petit jeu.

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Le soir venu, l’hôtel inaugure les décorations de Noël et nous recevons un cocktail à l’arrack tandis que le personnel fait plein de photos. Quelques gouttes de pluie tombent mais cela s’arrête bien vite et nous mangeons dehors (un poulet tikka massala pour moi – avec beaucoup trop de sauce). Un chanteur anime la soirée avec un succession d’earworms accompagnés au synthétiseur. J’abandonne très vite et vais dormir.

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