Hong Kong, Macao & Bangkok (2023) : Sha Tin, Shek Kip Mei, Sham Shui Po & Yau Ma Tei

Vendredi 17 novembre 2023

Après plusieurs jours, le petit déjeuner n’a pas changé d’un iota (sauf qu’il y a parfois du yaourt nature plutôt qu’aux fruits) mais le personnel est agréable, surtout la dame qui prépare les oeufs et qui sait déjà ce que j’aime.

Mon projet du jour est de commencer à explorer les Nouveaux Territoires, vaste zone au nord de Hong Kong, avec pas mal de réserves naturelles et de nouveaux quartiers d’habitation. Plus précisément, aujourd’hui, je veux aller à Sha Tin.

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Singapour & Malaisie (2022): Singapour (IV)

Jeudi 22 décembre 2022

Le ciel me semble bien menaçant ce matin, les apps météo ne prédisent rien de bon (de la pluie toute la journée, donc), et je change donc mes plans après une longue hésitation: je n’irai pas au jardin botanique aujourd’hui comme prévu mais au Musée National où je serai protégée des intempéries. L’avantage de Singapour, c’est qu’il y a une belle collection de musées en tous genres, avec de nombreuses expositions. Je ne m’étais pas vraiment rendue compte de ça avant de préparer de voyage, et c’est clairement un argument pour y retourner.

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Singapour & Malaisie (2022): Georgetown (II)

Dimanche 18 décembre 2022

La météo a l’air pluvieuse ce matin, et j’ai des maux de tête qui commencent. Je décide de retourner dans le centre de Georgetown en choisissant des endroits que je n’ai pas vus hier. Je commence par aller voir l’hôtel où j’ai failli loger, l’Eastern & Oriental, en bord de mer. C’est un bâtiment colonial imposant et il est clair que je préfère la maison chinoise, mais comme alternative, ce n’était pas si mal. Le quartier montre le pire de Georgetown: des immeubles modernes ont été construits un peu n’importe où, sans aucun respect pour les maisons anciennes, et c’est assez laid.

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Singapour & Malaisie (2022): Kuala Lumpur (III)

Mardi 13 décembre 2022

Est-ce que cette journée sera moins frustrante que la précédente ? Spoiler: non. Mais j’ai fait des choses intéressantes, même si j’ai dû plusieurs fois changer mes plans avant même de la commencer. Je voulais en effet visiter des expositions d’art contemporain, mais en vérifiant les heures d’ouverture, je vois que la galerie sise dans les tours Petronas est définitivement fermée et que l’Ilham Gallery n’ouvre qu’à 11h. Il faut donc que je trouve comment m’occuper en début de matinée. Je suis tentée par l’Eco Park, avec ses passerelles en hauteur, entre les arbres, et ce n’est pas si loin de mon hôtel. Même google maps me propose d’y aller à pied, et pas uniquement en suivant des grands boulevards. Je dois évidemment à nouveau traverser un de ceux-ci sauvagement, mais avec un peu de patience, je n’ai pas mis ma vie en danger.

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Thaïlande: Bangkok

Après une bonne nuit et un copieux petit déjeuner, je pars avec le skytrain pour le Chatuchak Market. Les fois précédentes, j’y avais chaque fois trouvé de jolis t-shirts et des semences pour le jardin. Comme toujours, c’est la foule. Beaucoup de touristes aussi. Je retrouve le coin des créateurs mais j’ai l’impression que tout est en style « cute-hipster », en couleurs pâles et oversized (enfin pour les Thaïes toutes fines). Je me promène un peu, trouve mes semences de basilics thaïs, vois de jolis bébés lapins et surtout beaucoup de moches pantalons trop larges pour touristes. Je quitte l’endroit plus tôt que prévu, accablée par la chaleur et le foule. Je comptais faire du shopping dans les centres commerciaux le lendemain mais je préfère y aller aujourd’hui. Je descends donc à Chidlom et retrouve le rayon Marks & Spencer du Central Departement où je fais une réserve de petites culottes en coton blanc.

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Je rejoins ensuite le Central World au pied duquel se trouve une forêt de Snoopy. Je me sens un peu nulle à faire des selfies ratés entourée de jeunes Thaïes bien plus expérimentées que moi (non vous ne les verrez pas !).

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Je pars à la recherche d’Asia Books qui s’est transformé depuis la dernière fois et où rien ne me tente. Comme j’ai faim, je décide de manger et trouve le coin japonais du mall. Je choisis Zen et y commande des makis de saumon et des sushis variés avec un jus de lime glacé.

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Je me dirige ensuite vers le centre commercial Siam Square, situé sur Siam Square (!). L’endroit est très moderne et trendy, rempli de hipsters et d’ados. J’y cherche en fait un magasin de figurines qui vendrait des Ugly Dolls. Je suis un peu déçue parce qu’ils n’ont pas grand chose mais j’en achète quand même deux petites (nommées par la suite Darius et Cesarius). J’avais noté une autre adresse, le Lido, et c’est le contraste total: le centre commercial est vieux et décrépit. La plupart des boutiques sont fermées et celles qui restent sont soit des magasins de vêtements moches bling bling soit des tatoueurs.

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Fatiguée de tout ce shopping un peu décevant, je retourne à l’hôtel et je fais une sieste. Je pars ensuite pour Lady Brett, un restaurant et bar à cocktail pas trop loin de mon hôtel. C’est la happy hour et je commande un cocktail à base de gin, de jus de mandarine, de liqueur à l’anis et décoré d’un morceau d’anis étoilé. Ainsi que des mini-hamburgers comme mini-repas. Je profite du moment, observe un peu les barmen et les autres tables et déguste mes deux cocktails qui sont vraiment délicieux et créés par quelqu’un qui sait mélanger les goûts. Je voulais aussi goûter un cocktail au bar caché à l’arrière, UNCLE, mais il est fermé le dimanche (contrairement à ce que j’avais lu). Dommage, parce que depuis peu y travaille un barman suédois spécialiste en cocktails tiki. Au moins, j’aurai essayé au lieu d’hésiter et de finalement ne rien faire du tout.

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Je rentre à pied à l’hôtel et je vide toute ma valise pour mieux la remplir en prévision de mon départ du lendemain. Pas de gros problème, elle se ferme encore convenablement une fois que j’ai sorti mes vêtements d’hiver. Je peux même y laisser mes grosses chaussures, je rentrerai en Birkenstock et chaussettes et tant pis s’il fait froid à Bruxelles !

Cambodge 2012: Kampot – Phnom Penh

La fin du voyage est déjà en vue et nous retournons aujourd’hui à Phnom Penh. Le minibus de Giant Ibis vient nous chercher au guesthouse un peu avant 8h. Le véhicule est vraiment neuf, ce qui change des vieux bus empruntés auparavant. On nous offre une bouteille d’eau et le wifi est disponible pendant tout le trajet; à la tv, ce n’est pas du karaoké khmer mais un des Pirates des Caraïbes en v.o. Après deux heures de route, je vois un avion qui atterrit, et en effet, nous sommes déjà près de Phnom Penh. Le temps d’arriver au dépôt, il est environ 10h30. Un chauffeur de tuk-tuk nous demande 4$ pour aller jusqu’à l’hôtel, ce qui nous semble bien cher. Nous n’avons jamais payé plus de 2 ! Nous négocions et nous cédons à 2,5.

En cherchant un  hôtel sur booking.com, notre choix s’est porté sur la Frangipani Villa 60s, dont la chambre double était en promotion à 45$. Pas de piscine mais une situation relativement intéressante au niveau de la rue 252. Nous sommes très bien accueillies mais notre chambre n’est pas encore prête. Nous ne comptions pas arriver si tôt !

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Le but de la journée est du shopping et nous partons donc pour le Russian Market avec un tuk-tuk au tarif de 2$, tarif conseillé par la réceptionniste et accepté sans problème par le conducteur devant la porte. Ce marché situé dans le sud de la ville a pris le nom de « russe » à l’époque où s’y vendaient des produits importés d’Union Soviétique. Assez bordélique et aux allées très rapprochées, on y trouve des souvenirs de toutes sortes, de la nourriture, des vêtements et des pièces pour motos. Je cherchais une échoppe particulière, le Vintage Shop qui est située du côté sud-est. Nous dirigeant grâce au soleil et parcourant la zone plus ou moins systématiquement, nous la trouvons assez vite. Je me doute bien que j’y trouverai des cadeaux pour diane, et en effet: il y a des reproductions d’affiches de films et de pochettes de disques de années 60 à des prix plus que compétitifs ainsi que des sérigraphies originales du Cambodian Space Projet. Je fais quelques achats qui sont soigneusement emballés dans un rouleau et discute un peu avec le propriétaire, un Hongrois qui travaille aussi au Tribunal International pour les Khmers Rouges. Je serais bien restée encore un peu mais le marché avait encore de nombreux trésors à nous montrer.

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Nous nous promenons d’abord du côté de la nourriture et bien que nous ayons faim, nous n’osons pas nous aventurer à goûter un plat. J’achète encore un kilo de poivre rouge de Kampot à prix tout à fait compétitif (mais sans les étiquettes confirmant l’AOC – peu importe). Les marchandes de tissus nous appellent et nous y faisons quelques emplettes: de la soie pour Katrien et divers tissus pour moi: un coton assez épais prune aux broderies khmères très simples, encore un batik indonésien dans les tons verts et un tissu tropical en coton noir aux grandes feuilles vertes.

Nos sacs bien remplis nous reprenons un tuk-tuk qui nous demande à nouveau 4$. Il cède finalement à 2$ quand nous faisons mine de nous en aller. Il nous conduit rue 278 où se trouvent divers restaurants. Le premier nous convient, un restaurant thaï nommé Tom Yum Kung, largement fréquenté par des Cambodgiens. Je prends à nouveau une soupe khmère douce amère, aux ananas et tomates et comme la première fois, je me régale. Nous déposons nos achats à l’hôtel, où nous prenons possession de notre chambre qui est magnifique !

L’après-midi est consacré à une nouvelle séance shopping dans les rues 240 et 178. Je ne suis tentée par rien de particulier dans les magasins de soieries, vêtements et autres souvenirs mais Katrien trouve quelques cadeaux et de très jolies boucles d’oreilles serties de citrine. Je me lâche par contre un peu plus dans la librairie, Monument Books située sur Norodom Bd.

Pour dîner, nous retournons à la rue 278 et prenons d’abord un cocktail dans un bar dont je n’ai pas noté le nom. Le Summer Kiss est une tuerie: vodka, citron vert et jus de pastèque fraîche. Les restaurants renseignés par les guides ne nous inspirent pas et c’est la belle terrasse d’Anise qui nous retient. Je me régale d’une salade de poulet grillé et d’avocats du Ratanakiri.

Cambodge 2012: Bangkok – Phnom Penh

Il est encore très tôt quand nous arrivons à Bangkok, et j’ai envie de dormir, mais l’avion pour Phnom Penh nous attend déjà. Le contraste est grand entre les Thaïs habillés très chic et les Khmers qui paraissent tout de suite plus pauvres. En 50 minutes de vol, les hôtesses arrivent à nous servir un repas complet de sandwiches et boissons diverses. L’aéroport de PP est fort petit et semble vide, avec moins de cinq avions en attente. Le contrôle des passeports et visas se fait sans encombres, malgré une crainte par rapport au visa. Katrien les avait commandé via le net mais il y a eu un retrait frauduleux de sa carte de crédit. Le visa est tout à fait légal et valable, mais il y a deux sites différents qui se ressemblent très fort, dont un seul est tout à fait officiel (c’est via celui-ci qu’il y a eu des problèmes). Petit moment d’inquiétude quand mon sac tarde à sortir de l’avion, alors que celui de Katrien est déjà là depuis un certain temps.

Il fait chaud, environ 32°, et humide. L’odeur typique de l’Asie du Sud-Est est bien là: un mélange de moisissure et de fruits qui pourrissent.

Les transports vers le centre ville sont bien organisés: des billets de taxis prépayés sont en vente à la sortie de l’aéroport au prix de 9$ (le dollar est la monnaie courante au Cambodge, avec le riel pour les petites sommes, 1$ = 4000 riels, et le cours de change avec l’Euro est d’environ 1€ = 1,25$). Ma première surprise en sortant de l’aéroport, sur Russian Federation Boulevard, est le nombre important de voitures. En 2006, elles étaient fort rares; aujourd’hui, elles encombrent les routes, en plus des tuk-tuks et motos. Et elles sont généralement de modèle pick-up ou 4×4 – le statut social est important !

Nous mettons environ une demi-heure à arriver à notre destination, l’hôtel Circa 51 (description dans un article séparé), au croisement de la rue 222 et 51 (le système de rues numérotées est particulièrement facile pour se retrouver dans la ville), à un quart d’heure à pied du Palais Royal. Il est environ 11 heures du matin, je suis crevée et j’ai besoin d’une sieste. Katrien, ayant dormi dans l’avion, passe ces quelques heures à la piscine. Mon sommeil est vite perturbé par une première piqûre de moustique. Vers 14 heures, je me lève, un peu reposée, pour une première visite de la ville.

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Nous partons un peu au hasard, en direction du Palais Royal et de la promenade le long de la rivière. Nous avons toutes les deux une petite faim et je propose de FCC, le Foreign Correspondants Club, situé au premier étage d’une belle maison coloniale, avec vue sur le Mékong. C’est un endroit renommé qui exhale toute l’atmosphère un peu rétro des temps de la colonie. Les prix sont plus élevés que la moyenne: nous commandons plutôt des entrées que des plats complets: des rouleaux de printemps frits et un tempura de crevettes sur salsa mexicaine aux petits légumes, le tout accompagné d’un thé et de ma première bière locale (au choix: Angkor, Anchor ou Cambodia).

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Nous continuons ensuite la ballade via le Musée National et passons par Monument Books où j’achète un livre qui sera bien utile pour les jours suivants: Déambulations phnompenhoises de Jean-Michel Filippi (dont le blog est une bonne source de renseignements sur le Cambodge). En rentrant à l’hôtel, je profite d’une citronnade en bord de piscine.

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Après la deuxième douche de la journée et un peu d’internet, nous n’avons plus envie de sortir pour aller manger. Nous commandons d’abord un cocktail mais le préposé ne sait pas trop comment préparer un mojito. Je lui explique et sert finalement une chose approchante, mais au tonic et à la menthe réduite en purée. Mon gin tonic par contre est juste comme il faut. Il n’y a plus personne en cuisine mais il y a moyen de faire venir des plats du restaurant pakistanais du même propriétaire, le Saffron. Je prends un plat de chicken spice masala et Katrien un aloo ghobi, que nous partageons. Le moustique phnompenhois est vorace et je suis à nouveau attaquée, évidemment dans la minuscule zone où je n’avais pas bien étalé le répulsif.

Nous avons fort chaud pour notre première nuit et je me réveille souvent.

Heart of Cambodia: Sihanoukville – Phnom Penh (Cambodge)

C’est avec regret que nous quittons la plage de Sihanoukville, notre voyage au Cambodge se finissant bientôt. Nous remontons vers Phnom Penh en bus public dont l’habitacle est envahi alternativement par des odeurs de la mer très fortes puis par un désodorisant mentholé. En fait, un passager transportait avec lui un paquet de crabes plus ou moins frais.

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Pour cette dernière après-midi à Phnom Penh, shopping et flânerie. Mais avant tout ça, nous dînons de plats khmers dans un petit restaurant sur le Riverside. Nous allons ensuite boulevard Norodom chez Monument Books où je me promène un moment entre les livres avant de ressentir des crampes d’estomac. Les fruits de mer d’hier soir ont eu un peu de mal à passer apparemment. Heureusement, cela passe vite et nous nous mettons en route pour le marché russe où j’achète un ensemble de jolis bols noirs, avec un enduit vert d’eau à l’intérieur.

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Pour le dernier repas avec tout le groupe, Leon nous emmène chez Friends et c’est un plaisir de retrouver cet endroit et la bonne cuisine qu’ils servent. Nous rentrons à notre aise, un peu tristes de se quitter le lendemain. L’entente a vraiment été très bonne et au gré des conversations, nous avons appris plein de choses sur les pays des autres participants.

Indonésie: Ubud (Bali)

Journée libre aujourd’hui, ce qui me panique un peu. Les projets des autres membres du groupe ne me tentent pas et je ne vais pas me coller à un couple et les déranger. Je me prépare donc un circuit à pied avec quelques points précis à visiter. Je me rends d’abord au plus loin, au musée Neka qui abrite pas mal d’œuvres de peintres balinais. Je me promène agréablement dans les différentes salles et profite du calme.

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Après cette visite, je repasse par une maison d’artistes, puis par une librairie où je découvre une série de livres en français sur la culture asiatique, sur les récits de voyages notamment. Je les embarque, très heureuse de les avoir trouvés.

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Je choisis un beau restaurant avec grand jardin pour mon repas de midi, où je passe une partie de mon temps le nez fourré dans mes livres pour ne pas me sentir trop gênée d’être toute seule. Oui, j’étais une grande timide (et je le suis encore, mais un peu moins quand même).

Je retourne finalement à l’hôtel où je profite du reste de l’après-midi à lire des bouquins dans une chaise longue, entre quelques plongeons dans la piscine, avec un délicieux smoothie aux fruits pour me désaltérer. Le soir, nous nous retrouvons en groupe pour dîner mais je retourne bien vite à l’hôtel, dérangée par un mal de ventre.