Samedi 17 novembre 2018
C’est mon dernier jour au Japon et j’ai longtemps hésité sur les activités du jour. J’opte finalement pour une visite de l’exposition en cours au Mori Art Museum, « Catastrophe and the power of art », fêtant les quinze ans de l’institution et contant au travers d’œuvres d’art les catastrophes des dernières années. Je reste fascinée devant une très longue vidéo d’Isaac Julien, Playtime, mais je ne reste pas jusqu’à la fin (64 minutes quand même – j’en aurai vu une quarantaine). Par l’intermédiaire de trois écrans, il conte notamment la vie d’une employée de maison philippine à Dubai.
Les autres œuvres me plaisent plus ou moins selon les artistes mais toutes de sont de très bonne qualité. L’exposition se termine par une installation participative de Yoko Ono en souvenir des naufrages de nombreux réfugiés. Je trouve aussi le miroir idéal pour un selfie – je me suis en effet rendu compte que j’ai pris très peu de photos de moi lors de ce voyage (c’est une longue histoire, mais en gros, la dernière année ayant été difficile, je me trouvais tout le temps trop fatiguée pour les photos, et j’ai fait un gros effort sur moi-même à la fin du voyage suite à un billet de mon amie Isa sur FB).
Je rejoins ensuite le petit parc d’Hinokicho, un peu perdu au milieu des tours, tout près du musée du design 21-21. L’endroit est très joli et me permet de me reposer et de manger mon egg sandwich habituel.
Je ne visite ni le musée 21-21 ni le musée Suntory tout proche et j’hésite longuement sur la suite de la journée. Je décide finalement d’aller visiter une nouvelle fois le jardin de Rikugi-en que j’avais vu sous la pluie, me disant que je pourrai y lire mon roman pendant un moment. Il fait un temps radieux aujourd’hui et il est superbe sous le soleil, mais je ne trouve pas de banc adéquat et toute personne assisse dans la pelouse est vivement réprimandée par les gardes.
Je sens la fatigue et je regrette un peu d’y avoir été sachant que j’ai encore un but de visite. De plus, je m’emmêle complètement les pinceaux avec les métros et perds un temps fou pour arriver dans le quartier de Kappabashi, où se trouvent tous les magasins d’ustensiles de cuisine. Et je n’ai même pas choisi l’arrêt de métro le plus proche: je descends à Iriya alors que Tawaramachi aurait été plus proche (ceci est aussi une note à moi-même pour une prochaine visite). Bref, je suis fatiguée et je n’ai plus trop envie de marcher mais c’est la vie ! Et j’achète quand même deux jolis bols pour vraiment pas cher. Je me retiens d’en acquérir plus parce que je commence à avoir un doute sur la place dans mes valises.
Je retourne à pied à Ueno qui n’est finalement pas si loin et je vais manger de suite, sans retourner à l’hôtel. L’avantage du Japon, c’est que les restaurateurs ne vous regardent pas de travers quand on arrive à 17h30. Je retourne au restaurant de sushis testé la fois passée dans la gare d’Ueno et prends une sélections de makis, sushis et sashimis que je mange avec beaucoup d’appétit et déjà avec regret, sachant que je n’en mangerai plus de si bons avant longtemps.
Une fois de retour à l’hôtel, j’enfile le pyjama fourni (du coup, ça fait deux selfies sur la journée) et je m’offre un long bain à l’onsen avant de m’attaquer à ma valise (il n’y avait personne à l’onsen, j’ai pu faire une photo). J’ai vraiment du mal à tout caser, malgré la place supplémentaire que m’offre la valise de cabine. J’y arrive au final, après quelques essais, mais c’est plein à craquer. Je ne sais pas encore comment je vais transporter tout ça jusqu’à l’aéroport…
Je m’endors pour ma dernière nuit au Japon.
Statistiques du jour: 19 546 pas – 14,6 km
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