Japon: Tokyo

Samedi 17 novembre 2018

C’est mon dernier jour au Japon et j’ai longtemps hésité sur les activités du jour. J’opte finalement pour une visite de l’exposition en cours au Mori Art Museum, « Catastrophe and the power of art », fêtant les quinze ans de l’institution et contant au travers d’œuvres d’art les catastrophes des dernières années. Je reste fascinée devant une très longue vidéo d’Isaac Julien, Playtime,  mais je ne reste pas jusqu’à la fin (64 minutes quand même – j’en aurai vu une quarantaine). Par l’intermédiaire de trois écrans, il conte notamment la vie d’une employée de maison philippine à Dubai.

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Les autres œuvres me plaisent plus ou moins selon les artistes mais toutes de sont de très bonne qualité. L’exposition se termine par une installation participative de Yoko Ono en souvenir des naufrages de nombreux réfugiés. Je trouve aussi le miroir idéal pour un selfie – je me suis en effet rendu compte que j’ai pris très peu de photos de moi lors de ce voyage (c’est une longue histoire, mais en gros, la dernière année ayant été difficile, je me trouvais tout le temps trop fatiguée pour les photos, et j’ai fait un gros effort sur moi-même à la fin du voyage suite à un billet de mon amie Isa sur FB).

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Je rejoins ensuite le petit parc d’Hinokicho,  un peu perdu au milieu des tours, tout près du musée du design 21-21. L’endroit est très joli et me permet de me reposer et de manger mon egg sandwich habituel.

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Je ne visite ni le musée 21-21 ni le musée Suntory tout proche et j’hésite longuement sur la suite de la journée. Je décide finalement d’aller visiter une nouvelle fois le jardin de Rikugi-en que j’avais vu sous la pluie, me disant que je pourrai y lire mon roman pendant un moment. Il fait un temps radieux aujourd’hui et il est superbe sous le soleil, mais je ne trouve pas de banc adéquat et toute personne assisse dans la pelouse est vivement réprimandée par les gardes.

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Je sens la fatigue et je regrette un peu d’y avoir été sachant que j’ai encore un but de visite. De plus, je m’emmêle complètement les pinceaux avec les métros et perds un temps fou pour arriver dans le quartier de Kappabashi, où se trouvent tous les magasins d’ustensiles de cuisine. Et je n’ai même pas choisi l’arrêt de métro le plus proche: je descends à Iriya alors que Tawaramachi aurait été plus proche (ceci est aussi une note à moi-même pour une prochaine visite). Bref, je suis fatiguée et je n’ai plus trop envie de marcher mais c’est la vie ! Et j’achète quand même deux jolis bols pour vraiment pas cher. Je me retiens d’en acquérir plus parce que je commence à avoir un doute sur la place dans mes valises.

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Je retourne à pied à Ueno qui n’est finalement pas si loin et je vais manger de suite, sans retourner à l’hôtel. L’avantage du Japon, c’est que les restaurateurs ne vous regardent pas de travers quand on arrive à 17h30. Je retourne au restaurant de sushis testé la fois passée dans la gare d’Ueno et prends une sélections de makis, sushis et sashimis que je mange avec beaucoup d’appétit et déjà avec regret, sachant que je n’en mangerai plus de si bons avant longtemps.

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Une fois de retour à l’hôtel, j’enfile le pyjama fourni (du coup, ça fait deux selfies sur la journée) et je m’offre un long bain à l’onsen avant de m’attaquer à ma valise (il n’y avait personne à l’onsen, j’ai pu faire une photo). J’ai vraiment du mal à tout caser, malgré la place supplémentaire que m’offre la valise de cabine. J’y arrive au final, après quelques essais, mais c’est plein à craquer. Je ne sais pas encore comment je vais transporter tout ça jusqu’à l’aéroport…

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Je m’endors pour ma dernière nuit au Japon.

Statistiques du jour: 19 546 pas – 14,6 km

Plus de photos sur flickr.

Japon: Kyoto – Tokyo

Vendredi 16 novembre 2018

Je retourne avec le shinkansen à la case départ aujourd’hui, à Tokyo. Sur le quai de la gare, j’ai une grosse crainte: une foule de touristes indiens attend le train mais ils prennent celui qui précède le mien. C’est impressionnant de voir qu’il y a un départ pour Tokyo toutes les trois ou quatre minutes et qu’après un rapide calcul, chaque train peut contenir environ 1000 passagers. Le déplacement de population entre les deux villes est vraiment immense.

Sans m’en rendre compte, je prends la place A au lieu de la place E qui m’était attribuée et je me retrouve à côté d’un très gentil couple de Japonais. Je réalise mon erreur à mi-parcours et change de place, juste à temps, avant que le fauteuil A ne soit occupé par un nouveau passager. J’ai évité la gêne !

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A un moment donné du parcours, l’attraction est la vue du Mont Fuji qui se révèle dans toute sa splendeur et sans nuages qui recouvrent le sommet. Difficile de faire une photo convenable mais c’était très beau à voir. C’était aussi intéressant de voir que beaucoup de Japonais étaient tout aussi excités que les touristes !

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Arrivée à Ueno (après avoir vu dans la gare une vitrine avec un Pikachu Munch), je retourne au même hôtel, le Coco Grand Ueno Shinobazu où je dépose ma valise et où on m’apprends que mon grand bagage m’attend déjà. Je me promène dans le parc, visite un temple, trouve un petit sanctuaire avec une allée de tori rouges, vois un artiste qui fait de l’équilibre puis me dirige vers Yanaka.

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Je reprends le même chemin qu’il y a trois ans, m’arrêtant d’abord à la petite galerie d’art SCAI The Bathouse où il y a une exposition assez intrigante de Kohei Nana. Une des installations est très organique et ressemble à de la boue volcanique mais dans une plus belle couleur et au rythme bien plus orchestré. J’adore !

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Je flâne sur la route traversant le cimetière, admirant les grands arbres puis traverse la voie des trains à Nippori pour arriver à mon but final: le magasin de tissus Tomato.

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Comme la fois passée, je suis comblée et j’ai du mal à faire mon choix. Estimant qu’avec mes deux valises, j’ai assez de place, je sélectionne douze tissus différents, surtout japonais et hawaïens mais aussi du Michael Miller.

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Lourdement chargée, je retourne à l’hôtel en métro puis prends possession de ma chambre, bien crevée. Une heure de pause et ça va mieux. J’ai en effet encore un but précis pour cette fin de journée !

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Je reprends le métro et vais dans un quartier que je ne connais pas, un quartier avec beaucoup de grands buildings et surtout, le Trader’s Vic local. Ces bars et restaurants tiki ont été créés dans les années 50 par Trader Vic et se sont essaimés dans le monde. Celui de Tokyo date des années 70 et est un des plus anciens encore en activité. Je suis un peu déçue quand je vois qu’aujourd’hui, la majorité des enseignes se trouve dans les Emirats Arabes Unis. J’avais adoré mes visites à Bangkok et je compte bien en profiter ici aussi.

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Je commande un Samoan Fog Cutter qui contient une belle quantité d’alcool et je suis surprise par la rapidité avec laquelle il me monte à la tête. J’ai aussi demandé un « Chili beef skewer » qui est pas mal mais si peu copieux que je prends ensuite un plat de poulet sauté à manger dans des feuilles de salade. Autant j’adore mon cocktail dans son joli mug, autant je suis déçue par la nourriture, alors que je l’avais trouvée délicieuse à Bangkok. J’hésite un moment mais décide ne pas prendre un second cocktail – il faut que je rentre à bon port ! – alors qu’un Tokyo Mai Tai m’aurait bien tentée. Je me console en achetant un mug de Samoan Fog Cutter à la boutique et discute un moment avec le manager qui m’offre une petite figurine suite à mon enthousiasme pour le monde tiki.

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Je rentre crevée mais heureuse à l’hôtel. Aller au Traders Vic était un des buts que je m’étais donné avant de partir et je suis très contente de l’expérience même si elle était très rétro et qu’il y a clairement des bars plus contemporains qui valent la peine à Tokyo. Ou autrement dit, il me reste divers bars à découvrir lors d’une prochaine visite.

Statistiques du jour: 16 226 pas – 11,7 km – 17 étages

Plus de photos sur flickr.

Japon: Tokyo

Mercredi 31 octobre 2018

En ce troisième jour, je dors parfaitement bien et je me réveille même avant mon alarme, vers 8h. Mes mollets sont par contre très douloureux à causes des courbatures et les piqûres de moustiques d’hier ont gonflé, créant une belle allergie. Cette fois-ci je tartine donc mes jambes de répulsif, je visiterai la ville avec un léger parfum de géranium citronné.

Je range toutes mes affaires et divise mes vêtements entre mes deux valises. A la réception, je demande qu’on envoie la plus grande à Kagoshima, tout au sud du Japon (2450 yen – ou 19,40€). Il faut minimum deux jours pour la livrer mais peu importe puisque je n’y arriverai que dans quatre jours.

Au lieu de prendre la ligne Yamonote, gratuite avec mon Japan Rail Pass, je prends le métro pour m’éviter de la marche inutile. A Ueno, la station est décorées de pandas, rappelant ceux du zoo tout proche.

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Mon but est le MOMAT, le musée d’art moderne de Tokyo, situé au nord du jardin du palais impérial. Il s’y déroule une exposition temporaire qui m’intéresse, Awakenings: art in society in Asia 1960s-1990s  (1200 yens). Elle présente l’art contemporain de divers pays asiatiques, de l’Inde au Japon en passant par le sud-est du continent, datant de la seconde moitié du 20e siècle, présentant des œuvres souvent provocantes ou expérimentales produites pendant cette période marquée par des événements comme la guerre du Vietnam, la décolonisation et l’émergence de la société de consommation. L’exposition est intéressante mais je ne suis pas subjuguée. Le catalogue rejoint malgré tout ma collection de livres parce que le sujet me passionne.

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Comme j’avais mal compris les règles photographiques, je n’ai qu’une image à vous proposer (on pouvait prendre en photos deux œuvres, j’avais compris le contraire, qu’on pouvait tout prendre en photo sauf les deux en question, et quand je m’en suis rendue compte, je ne suis pas retournée pour photographier la première).

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Je visite ensuite la collection permanente, m’arrêtant peu pour l’art plus ancien mais retrouvant avec plaisir quelques œuvres plus contemporaines, comme celle de Yoshitomo Nara.

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Pour la suite de la journée, j’hésite: je pourrais suivre le circuit à pied que j’ai encodé dans mon smartphone mais j’ai envie d’épargner mes jambes. Je décide donc d’aller juste dans le jardin impérial, entouré d’immenses murs de défense. Et c’est là que je regrette mon manque d’organisation: je n’ai pas de pique-nique (et il n’y a pas d’échoppe dans le parc) et pas de livre (par la suite, il sera toujours dans mon sac). J’aurais adoré m’installer sur un banc et lire une heure ou deux. Du coup, je me promène dans les différentes parties du parc, des grands espaces dominés par les pelouses à une partie plus « japonaise ». Des groupes de personnes âgées s’occupent de l’entretien, pas une feuille ne traîne.

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Un peu déçue de mon début d’après-midi (et à ce point-là, affamée), je décide de renter à l’hôtel. Sauf que la gare de Tokyo se trouve sur mon chemin. C’est un très beau bâtiment ancien en briques rouges et l’intérieur regorge de ressources. Je trouve la « kitchen street » où je mange un petit bol de tonkatsu ramen, ce qui me fait le plus grand bien.

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Voyant qu’il n’y a pas top de monde aux guichets de vente des tickets, j’y réserve mes trajets suivants, et comme l’employée me comprend relativement bien, qu’elle est aimable et qu’il n’y a personne qui attend, je réserve tous mes billets. Je m’étais bien préparée: j’avais noté tous les trajets, avec heures préférées, noms et numéros de trains.

Je retrouve ensuite Character Street et traîne au magasin Ghibli, le premier d’une longue série. Et je trouve « Ramen Street », que je cherchais au départ. Il y a moyen d’y manger des soupes ramen de toutes les régions du pays.

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De retour à Ueno, le soleil est déjà bien bas à l’horizon et j’en profite pour faire quelques photos du parc et surtout des lotus, sachant que quand je reviendrai dans deux semaines, ils seront vraiment fanés.

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Pour ce voyage, je m’étais promis certaines choses: manger plus souvent au restaurant, et plus varié (tester les ramen notamment) et tenter les onsen. L’hôtel Coco Grand où je réside en possède un tout petit et la marche à suivre est bien expliquée. Je revêts donc le pyjama fourni dans la chambre, chausse les pantoufles, prends la carte électronique qui donne accès aux bains réservés aux femmes et je descends au second étage. L’endroit est tout petit, avec un bel espace pour se refaire une beauté après le bain, et de l’autre côté d’une porte vitrée, l’onsen en tant que tel. Je suis seule, donc pas moyen de copier sur d’autres personnes mais je m’en sors assez bien. J’affinerai ma technique par la suite, je me suis un peu embrouillée avec les serviettes la première fois, ne remarquant pas qu’il y a un tas de petits essuies. Ce sont derniers qu’il faut prendre avec soi dans l’onsen: ils permettent de se couvrir un strict minimum et d’essuyer le gros du mouillé en sortant.

J’embarque donc ma grande serviette et me récure sous la douche, assise sur le petit tabouret en plastique, avant de m’installer dans le bain qui est ici un grand jacuzzi. L’eau est bien chaude et cela détend mes jambes courbaturées par mes premières journées de marche. C’est extrêmement agréable et je suis directement conquise ! Après ça, je suis un peu molle mais comme j’ai faim, je ressors dans le quartier pour manger.

J’ai envie de tonkastu, de porc pané, et retourne donc au restaurant qui m’avait plu lors de mon premier voyage, dans la gare d’Ueno. Je commande un plat combinant porc et scampi, le tout posé sur du chou cru finement coupé, accompagné de riz et d’une délicieuse sauce. C’est un peu gras, et j’ai du mal à terminer, mais j’ai très bien mangé. Je rentre repue à mon hôtel.

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Statistiques du jour: 16 740 pas – 12,7 km

Plus de photos sur flickr, de nouveau avec un lien qui reprend toutes mes photos de Tokyo

 

Japon: Tokyo – Kamakura – Enoshima – Tokyo

Mardi 30 octobre 2018

Mon corps n’a pas encore compris le concept du décalage horaire, et donc qu’il faut dormir quand il fait nuit ici au Japon. Mon sommeil est un peu agité en début de nuit mais quand le réveil sonne à 7h30, je dors profondément, évidemment. Ce sont peut-être les vacances mais comme j’ai décidé d’aller à Kamakura aujourd’hui, je préfère ne pas partir trop tard. Surtout que mon programme est bien chargé et que j’ai l’habitude d’être attirée par la moindre attraction se trouvant sur mon chemin.

J’avais déjà visité Kamakura en 2015 mais j’avais manqué de temps après mon programme quelque peu mal organisé. Je souhaitais donc visiter à nouveau la petite ville et découvrir les temples importants que j’avais raté, et puis voir la mer en allant à Enoshima.

J’arrive donc en gare d’Ueno à 9h15 et décide en dernière minute de suivre le trajet que me propose Hyperdia. Au lieu d’aller à la gare de Tokyo et d’y prendre le train direct pour Kamakura, je prends le train en direction de Totsuka où je devrai changer. C’est apparemment plus rapide mais le train a du retard et la correspondance se fait attendre. J’ai même failli embarquer dans le mauvais train après avoir demandé à deux Japonaises lequel je devais prendre. Au final, ce sont elles qui m’ont remerciée ! (Tout ça avec mes cinq mots de japonais et des gestes). Le wagon est bondé, rempli de personnes âgées qui profitent comme moi du beau temps pour une excursion hors de la capitale.

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Je sors à Kita-Kamakura et commence ma visite avec le petit temple de Meigetsu-in (prix d’entrée: 500 yens), situé dans un écrin de verdure. C’est joli mais c’est juste très vert. Il est surtout populaire en juin quand fleurissent les hortensias. Je continue ma route, suivant la voie ferrée, enlevant ma veste puis mon gilet parce qu’il fait très agréable au soleil, voire même chaud.

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J’arrive au Kencho-ji, un grand temple zen très réputé et visité. A vrai dire, il me laisse de marbre. Je ne suis pas vraiment impressionnée par les grands bâtiments, même si l’intérieur du sanctuaire est intéressant. Il y a un jardin japonais (500 yens) mais il n’est pas très spécial et je ne m’y attarde pas. Autour du complexe, il y a divers petits temples situés en hauteur mais ils ne se visitent pas. Je résiste – avec difficulté – à l’attraction de plusieurs petites routes et chemins censés mener vers d’autre temples assez secondaires, sachant que j’ai encore de nombreuses choses à voir.

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Je visite par contre l’Enno-ji (200 yens) qui se trouve en face, au sommet d’un escalier un peu caché. Il se démarque par ses terrifiantes statues (qu’il est interdit de photographier).

Je poursuis mon chemin, le long d’une route très banale et assez animée pour arriver à un temple très populaire, le Tsurugaoka Hachiman-gu. Il y a foule et je fuis: ce n’est pas le Kamakura que j’ai envie de visiter.

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Je bifurque dans une petite rue et me retrouve dans un quartier très résidentiel où se situent plusieurs points d’intérêt. Je m’arrête d’abord au sanctuaire d’Egara Tenjin, puis à celui de Kamakura-gu. Ce n’est pas renversant de beauté mais au moins il y fait calme. Je commence à avoir faim mais évidemment, il n’y a pas le moindre café sur ma route. Je grignote quelques biscuits prévus à cette occasion.

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Mon but suivant est le Zuisen-ji (200 yens). Le chemin pour y arriver est assez long et quand j’arrive à un grand escalier entre les arbres, je me demande dans quoi je m’aventure. Au sommet, une porte annonce le temple, à côté d’une petite fontaine. Je suis tout de suite conquise: le lieu est superbe et peu visité. Je profite du calme, des arbres anciens qui ont déjà perdu leurs feuilles et qui ont des formes très tarabiscotées, des anémones, des fougères. J’ai dû marcher beaucoup et attendre longtemps mais j’ai trouvé mon coup de cœur à Kamakura, un de ces lieux qui transportent vers l’ailleurs et qui apportent sérénité et plénitude. Je me sens bien.

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C’est avec regret que je rebrousse chemin et j’avoue que je n’ai plus trop d’énergie. Je visite encore quelques temples qui se trouvent sur ma route, le Hoka-ji (200 yens) et l’Hongaku-ji. Je m’assieds un moment et me fais vicieusement attaquer par des moustiques qui me piquent à travers mes bas et sur le pouce. Ce sera une constante pendant une grande partie du voyage, même en mettant du répulsif.

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Je trouve enfin quelque chose à grignoter pour apaiser ma faim mais mes jambes refusent de me porter plus loin alors que je voulais vraiment visiter Enoshima. Je calme mes envies en prenant l’Enoden Electric Railway qui me mène jusqu’à la station balnéaire, en suivant la côte, mais n’y descends pas. En fait, juste prendre ce petit train me plaît déjà – le Japon possède toute une collection de véhicules plus ou moins anciens qui apportent un certain charme au trajet emprunté. Je poursuis ma route jusque Fujisawa où je reprends le train pour Tokyo. Je m’endors quasiment, un peu comme tous les Japonais, dont la tête tombe parfois sur celle des voisins.

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Je me repose un moment dans ma chambre et cherche un endroit proche pour manger. J’utilise pour cela Tripadvisor qui permet de chercher les restaurants proches de la localisation actuelle. Je choisis un restaurant de sushis, Itamae, où les commandes se font par l’intermédiaire d’un écran. Je sélectionne des sushis au thon, deux poissons blancs et crevettes ainsi que des makis au saumon, le tout accompagné d’une bière. Je peux observer les chefs, mais aussi mes deux voisines, probablement moyen-orientales (mais qui parlent anglais), qui se font une vraie orgie de plats.

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Statistiques du jour: 20 981 pas – 16,2 km

(Plus de photos sur flickr – avec celles du voyage précédent)

 

Japon: Tokyo

Dimanche 28 octobre 2018

C’est un vol de nuit. Je termine mon roman puis je dors un peu, me réveillant au-dessus de Khabarovsk comme la fois passée et je pense à mon papa qui a visité cette ville il y a longtemps. Quelques heures plus tard, nous commençons la descente sur le Japon et la vue des côtes est belle.

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Les contrôles se passent sans encombres, en deux temps: il faut d’abord donner ses empreintes digitales à des postes tenus par des papys et mamies, puis passer devant le douanier. Au tapis roulant des bagages, je me fais aborder par un employé tenant une liste en main: mon nom n’est pas dessus, ce qui veut dire que ma valise était dans l’avion et devrait arriver dans quelques minutes. La liste était pourtant longue mais j’ai de la chance et je suis soulagée (toutes mes angoisses ont été inutiles en fin de compte). Et j’admire cette efficacité !

Me voilà donc à traîner mes deux valises dans l’aéroport de Narita bondé. J’ai du mal à me situer et j’erre un peu… ce qui est ma chance en fait: je tombe sur un petit comptoir qui permet d’échanger mon Japan Rail Pass et de récupérer la carte SIM que j’avais commandée par internet. Le site Mobal propose des SIM japonaises à prix tout à fait convenable et de diverses capacités et j’ai pu effectuer ma commande sans encombre avant mon départ. En descendant à l’étage des trains, je constate que le grand centre JR est là et qu’il y a plein de monde alors que je n’ai pas dû attendre en haut (pour info, c’est à gauche après le contrôle de douane, après les portes coulissantes.

Mon hôtel est situé à Ueno et je prends donc le Keisei Skyliner, le moyen le plus efficace et rapide pour y accéder. Le ticket n’est pas donné (2470 yens – 19€) mais avec mes deux valises et la fatigue du voyage, c’est le plus pratique. Après 40 minutes de trajet, j’arrive à destination. J’ai un moment de flou en sortant de la gare mais je retrouve bien vite la direction de mon hôtel. Je connais le chemin: j’ai à nouveau réservé au Coco Grand Ueno, comme il y a trois ans. Je retrouve avec plaisir l’animation de ce quartier, les pioupiou des feux pour piétons, les lumières, l’étang du parc d’Ueno…

Le check-in est rapide – mes données sont encore enregistrées dans le système et je reçois une chambre au 6e étage. Elle est toute petite mais joliment décorée, dans des tons chauds (je n’ai pas pris de photos – j’en ai par contre de la fin du séjour). La salle de bain est toujours aussi petite mais cela me dérange moins que la première fois. A vrai dire, je me sens un peu chez moi ! Je m’installe puis ressors assez vite pour m’acheter de quoi grignoter au combini tout proche, un Family Markt. Quand je retourne dans ma chambre, je me rends compte qu’il y a beaucoup de bruit: il y a concert dans le parc mais ça se termine tôt. Je range mes affaires et teste la nouvelle carte SIM qui se connecte de suite.

Je suis prête pour demain.

Je suis crevée et je m’écroule.

Japon 2015: Tokyo – Bruxelles

Je me lève tôt, prépare toutes mes affaires, prends un rapide déjeuner et pars pour la gare d’Ueno. Je suis évidemment en avance pour le Keisei Skyliner. Après un confortable trajet, j’arrive à Narita où j’ai encore un peu de temps à épuiser après les formalités. Cette fois-ci, je craque et un deuxième Totoro, un tout moelleux me rejoint, ainsi que le petit personnage blanc à longues oreilles. Et puis, grande surprise: je trouve enfin du rhum japonais, du Cor Cor ! Mais je ne peux acheter que ça, c’est maximum une bouteille pour les voyages en Belgique. C’est là que je regrette de ne pas avoir acheté du whisky hier, je l’aurais mis dans ma valise bien calé au milieu des vêtements. Je vois également de belles théières en fonte mais je me dis que j’achèterai ça en Belgique, ou la prochaine fois.

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L’avion est rempli de personnes âgées, voyageant en groupe. Même en réservant ma place le jour avant, je n’avais plus beaucoup de choix mais je suis assise côté couloir, c’est tout ce que je demandais. A côté de moi se trouve un couple d’une septantaine d’années. Nous faisons connaissance. Yasujiro parle assez bien anglais, sa femme Keiko, pas du tout. Ils partent pour un voyage de huit jours en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne. Je donne plein de renseignements touristiques (ou pas), notamment sur la manière de prendre le train pour Gand et payer le prix +65 ou pour indiquer où se trouve le Hema. Ou pour dire que la confiture Matterne est l’équivalent de Bonne Maman. Yasujiro, voyant que je bois du vin blanc, s’occupera de faire remplir mon verre et le sien plusieurs fois. Il raconte qu’il est originaire d’Hiroshima mais quand je lui pose une discrète question à propos de la bombe, son anglais s’embrouille. Je n’insiste pas et on change de conversation. Finalement, cela aura été ma discussion la plus longue avec quelqu’un de tout mon voyage. Je repenserai beaucoup à lui et à sa femme qui se sont retrouvés à Bruxelles en plein lockdown. J’espère qu’ils n’ont pas eu peur et qu’ils ont quand même pu visiter ce qu’ils voulaient.

Quand je sors de l’aéroport à Bruxelles, le contraste est rude: je croise un militaire armé jusqu’aux dents et les chauffeurs de taxis se disputent pour me prendre.

Japon 2015: Tokyo – Coco Grand Ueno Shinobazu

L’hôtel Coco Grand Ueno Shinobazu était mon premier choix pour Tokyo mais il n’était pas libre pour le début du séjour. Je l’ai donc gardé pour la fin. Situé en face du parc d’Ueno, les chambres offrent une très belle vue et il n’est pas très loin de la gare. Pratique donc pour reprendre la Keisei Line vers l’aéroport. L’accueil a été chaleureux, dans un excellent anglais, probablement le meilleur de tout le voyage. Comme toujours, le check-in n’est qu’à 14h et j’ai donc laissé ma valise pour aller faire une promenade. Quand je suis rentrée, j’ai reçu deux sachets avec plein de produits de beauté et ma valise avait été montée. La chambre était fort petite mais pas plus que d’autres et la vue était superbe. La décoration est moderne, dans des tons verts chauds. Par contre la salle de bain est vraiment minuscule: pas moyen d’étendre les bras ! Ni de poser ma trousse de toilette, ce que je trouve quand même un peu limite. Tout le confort est là, avec même des petits plus comme l’appareil de massage pour les pieds et un coussin de massage que j’ai testé et qui a bien détendu mes épaules. Très bonne insonorisation par rapport aux autres chambres et à la rue.

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Il y a également des bains que je n’ai pas testés.

Le petit déjeuner est servi au sous-sol dans une (trop) petite salle et le premier jour, le service était plutôt aléatoire: le serveur ne remarquait pas que les plats étaient vides ou que quelqu’un avait renversé du lait sur les verres propres. A part cela, c’était bon, moitié japonais, moitié occidental.

C’est le seul hôtel où j’ai eu des problèmes de wifi: la connexion fonctionnait sur le smartphone mais pas sur l’iPad et j’ai dû aller dans le lobby pour poster des photos sur Instagram.

En résumé, c’est un bon hôtel mais il  ne mérite pas toutes les louanges que j’ai lu un peu partout. Dans d’autres villes, les salles de bain étaient plus grandes et le wifi fonctionnait correctement. Mais j’y retournerais quand même vu son emplacement, les jolies chambres et le prix qui n’a pas explosé mon budget.

En résumé:

situation: 5/5
aménagement des parties communes: 5/5
aménagement de la chambre: 5/5
salle de bain: 4/5
propreté: 5/5
petit déjeuner: 3,5/5
wifi: 2,5/5

Japon 2015: Tokyo

Je prends mon temps ce matin, déjeunant à mon aise mais je ne pars pas trop tard. Mon but de visite est le MOT, le Musée d’Art Contemporain situé dans un quartier à l’est d’Asakusa. Quand je sors de la station de métro, j’ai un moment de flottement (cela devient une habitude): la sortie B2 renseignée par le Lonely Planet n’existe pas (je remarquerai plus tard qu’elle est sur l’autre ligne et qu’il n’y a pas de correspondance souterraine entre les deux stations du même nom. Une fois sortie, je tente de trouver mon chemin sur le gps, sans remarquer le panneau du musée un peu plus loin. Après avoir marché une quinzaine de minutes, je repère le bâtiment moderne. Je ne le trouve pas impressionnant mais il est fonctionnel, offrant de beaux espaces à l’intérieur. Je choisis le ticket combiné pour toutes les expositions (1800 Yens).

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Je commence par celle qui me tente le moins mais qui a quand même éveillé ma curiosité: Yoko Ono: from my window. Je ne la connais que comme épouse de John Lennon et c’est l’occasion de découvrir son travail d’artiste. Il y a beaucoup de films montrant des performances et de nombreuses oeuvres dans un style que je trouve très froid et aride.

Je vais ensuite visiter l’exposition sur Tokyo. Le musée a demandé à divers artistes de donner leur vision de la ville telle qu’elle est aujourd’hui. C’est passionnant et présente de nombreuses oeuvres et installations de styles divers, certaines très angoissantes comme ce passage dans une pièce très sombre et enfumée, d’autres émouvantes comme ce film qui raconte la grossesse de la femme de l’artiste et la naissance de leur enfant eurasien.

L’exposition rassemblant des oeuvres de la collection permanente me déçoit à nouveau. Elle présente des installations du Belge Francis Alÿs (ça valait bien la peine de venir jusqu’à Tokyo !) et des artistes des années 1950 et 60 alors que j’aurais aimé voir du contemporain comme Yoshitomo Nara ou Takashi Murakami. Seule cette immense installation de tourne-disques créée par Otomo Yoshihide me fascine, surtout lorsqu’elle produit de la « musique ». Je termine par quelques achats dans la boutique du musée.

Après cette visite, je pars pour Asakusa. Je suis censée changer de métro mais quand je me rends compte qu’il faut rejoindre l’autre ligne par l’extérieur et en allant dans la direction opposée de mon but de visite, je pars finalement à pied et croise le bâtiment de Bandai avec de grandes figurines. Je fais des photos du Tokyo Sky Tree et du machin doré au sommet du bâtiment de la société Asahi.

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Je rejoins ensuite la foule qui se dirige vers le temple de Senso-ji que je visite ensuite. Je me promène un peu dans les environs, pensant trouver le quartier de Kappabashi pour acheter céramique, couteaux ou théières mais je ne le trouve pas. Et comme une idiote, je ne sors pas mon guide pour chercher parce qu’il commence à pleuvoir et que j’ai mal aux pieds et que je suis fatiguée (le genre de moment où j’aurais aimé avoir de la compagnie pour me pousser un peu). Avant de prendre le métro, mon regard est attiré par un magasin vendant des cd, mais c’est uniquement de l’enka, ces chansons romantiques appréciées par un public plus âgé.

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Dans ma recherche de rhum japonais, je rejoins le quartier de Nihonbashi et le grand magasin Takashimaya où je pourrais bien trouver une bouteille. En fait non, juste du whisky et du vin (j’aurais quand même dû acheter une bouteille de whisky japonais, bien moins cher qu’en Belgique). Je visite le reste du magasin mais je le trouve bien ringard.

Quand je sors de là, il pleut à verse et je me dirige vers la gare de Tokyo et le Daimaru dont les étages supérieurs abritent un Tokyu Hands. J’y reste un long moment, hésitant sur mes achats. Je repars finalement avec divers gadgets de cuisine, une jolie tasse Mont Fuji et deux bento (dont un d’une marque allemande !). Je redescends ensuite dans Character Street sous la gare et râle en voyant les nouveaux Totoro si moelleux et doux qui n’étaient pas vendus au début de mon voyage. Je résiste, en me disant que j’en ai un et que c’est très bien comme ça (et qu’il sera malheureux si un autre vient le rejoindre). Et je n’achète rien d’autre.

Je reprends la Yamanote Line jusqu’à Okachimachi et me retrouve dans une ambiance très Blade Runner: il fait noir, il y a plein de monde et il pleut. Après avoir déposé mes affaires à l’hôtel, je ressors pour manger, me dirigeant vers la gare d’Ueno. Après hésitation, je choisis un restaurant de shabu-shabu et sukiyaki. C’est tout simplement délicieux et je m’empiffre malgré mon petit appétit (et je ne fais aucune photo). Cela me fait juste bizarre de faire ça seule parce que c’est clairement le genre de repas qu’on partage. Après ça, je m’attaque à la valise… A part Totoro, tout rentre dedans et j’ai même encore quelques millimètres de place.

Japon 2015: Kanazawa – Tokyo

Ce matin, mes courbatures ne vont pas mieux et je sens que le mal de tête n’est pas très loin. Je suis si pressée de quitter cet hôtel que j’arrive à la gare bien trop tôt (elle est à cinq minutes à pied, je pouvais donc très bien prévoir le temps nécessaire). En fait, même la salle d’attente me plaît plus que ma chambre ! Je somnole un peu dans le shinkansen et le trajet de deux heures trente passe très vite. En chemin, je vois une piste de ski en activité, avec de la vraie neige mais propulsée là par des canons à neige (les environs sont tout verts).

Je n’ai plus trop de craintes par rapport à la gare d’Ueno. Je sais que je dois prendre la direction opposée de l’hôtel précédent. J’ai quand même un moment d’hésitation mais le gps m’aide tout de suite. Il fait surtout très chaud: j’arrive là avec mon imper, mon pull, mes collants alors qu’il fait plus de 20° et ensoleillé. Mon hôtel, le Coco Grand Ueno donne sur le parc. Comme d’habitude, le check-in n’est qu’à 14 heures mais je peux laisser ma valise à la réception et elle sera montée dans ma chambre dès qu’elle sera libre.

Dans la pâtisserie qui jouxte l’hôtel, j’achète une crêpe à la banane et à la crème. C’est très bon mais c’est juste bizarre de voir une demi banane enroulée dans une crêpe. Je me promène dans le parc d’Ueno et longe l’étang, partie que je ne trouve pas très intéressante maintenant que les lotus sont fanés. Je remarque de nombreux sans-abris et c’est le seul endroit où les toilettes n’étaient pas propres et sentaient mauvais. L’autre côté du parc est plus joli mais je ne fais que le traverser, ayant un but bien précis. Le hasard fait que je tombe du premier coup sur la rue que je cherche, celle renseignée dans le walking tour du Lonely Planet dans le quartier de Yanaka.

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Je visite la toute petite galerie d’art SCAI The Bathouse puis continue à flâner dans une petite rue calme qui débouche sur cèdre centenaire et plusieurs temples.

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Plus loin, je traverse le cimetière de Yanaka et débouche sur la station de Nippori qui fait contraste / cassure entre les deux quartiers, l’un calme et à l’ancienne, l’autre très urbanisé et bruyant.

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J’arrive à mon but, la rue des textiles de Nippori, très bien indiquée à la sortie de la gare. J’avais lu qu’il fallait aller chez Tomato et là je me laisse aller. J’y reste bien une heure, n’arrivant pas à choisir devant tant de choix à des prix plus que compétitifs. Beaucoup de tissus me tentent, tous plus kawaii les uns que les autres, ou alors classiquement japonais, avec motifs traditionnels, ou même hawaïens. Je choisis finalement 7 tissus différents pour environ 75 euros (j’ai acheté entre 1,20m et 3m de chaque). Je reprends la Yamanote Line vers Ueno et peux enfin prendre possession de ma chambre.

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Je ressors ensuite pour manger et choisis un restaurant très proche dont la spécialité est l’anguille. Je ne sais pas trop quoi choisir et finis par prendre un menu très complet, un peu trop copieux même pour mon petit appétit. C’est bon mais je suis vite écœurée par le côté gras des anguilles et des tempura. De plus, l’ambiance est un peu bizarre: je suis clairement tombée dans un restaurant fréquenté par le troisième âge.

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Je rentre à l’hôtel et tente de préparer au mieux ma dernière journée au Japon.

Japon 2015: Tokyo – Guest 1 Ueno Ekimae

Pour mon premier hôtel au Japon, je souhaitais un endroit très proche de la gare d’Ueno pour faciliter mon arrivée et mes déplacements. Pourquoi Ueno ? parce que c’est le quartier que Plochingen m’avait conseillé, urbain mais pas extrême. Et c’est doublement pratique parce que c’est le terminus du Keisei Skyliner qui mène directement à l’aéroport (je n’ai donc pas changé de quartier pour mes derniers jours à Tokyo). En consultant booking.com, mon choix s’est porté sur le Guest 1 Ueno Ekimae qui avait l’air moderne, propre, bien situé et un peu en-dessous de ma fourchette de prix de 100 euros.

J’avais juste très peur de ne pas trouver l’hôtel en arrivant mais comme j’ai déjà raconté, l’hôtel a mis en ligne sur son site un clip youtube avec le trajet. Une fois que j’avais pris la bonne sortie de la gare d’Ueno, il fallait aller à gauche puis à droite, en tout une minute trente tout au plus. Pratique donc. Et dans une rue hyper calme.

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La chambre est minuscule, vraiment, mais le lit, placé contre le mur, fait quand même 1m20 (rien de pire qu’un mini lit d’une personne). Il y a un bureau et des cintres et crochets pour pendre quelques vêtements. La salle de bain est de type cabine mais tout est bien organisé pour utiliser le moins de place possible, ce qui rend cependant les mouvements amples difficiles. La toilette a tous les gadgets à la japonaise, des jets d’eau chaude de différentes forces et une planche chauffante. La décoration est sobre et moderne, la chambre est fraîche et propre, et bien isolée des bruits extérieurs et des chambres voisines. Malgré le peu d’espace, je m’y suis sentie très bien pendant les 6 nuits de mon séjour. De plus, j’avais une belle vue sur l’est de Tokyo et le Tokyo Skytree.

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Le petit-déjeuner est compris mais basique, dans une mini salle couloir. Il y a des croissants, des cookies pas assez cuits, des omelettes un peu chimiques, de la salade de chou, une salade à la mayonnaise, de la soupe de légumes, du thé, du café, du jus de fruits. Et on se sert sur des plateaux à compartiments comme à la cantine.

En résumé (ma cotation se fait par rapport aux standards japonais évidemment):

situation: 5/5
aménagement des parties communes: 3/5 (basique et fonctionnel)
aménagement de la chambre: 4/5 (espace parfaitement bien utilisé)
salle de bain: 4/5
propreté: 5/5
petit déjeuner: 2/5
wifi: 5/5