Sri Lanka: Sigiriya – Giritale

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Départ à l’aise en car ce matin, vers 9 heures, avec encore un arrêt pour des dernières photos du rocher du Lion. Nous passons à l’hôtel à Giritale pour une courte pause avant de repartir pour une ballade à vélo. C’est un parcours facile, toujours plat, de 15 kilomètres sur de petites routes asphaltées ou en terre. Au début, je ne me sens pas trop à l’aise, agrippant mon guidon mais des crampes me forcent à lâcher du lest en cours de parcours et je m’en sors bien jusqu’au bout. Les arrêts sont fréquents – normal quand il y a des amateurs d’oiseaux ! Je peux ainsi admirer des martins-pêcheurs, des aigrettes, des paons… ainsi que toute la vie locale et rurale de la région. Les routes longent de petits canaux ou des rizières; le paysage est très vert. Il se met à pleuvoir mais pas très fort, assez quand même pour les gouttes se mélangent à ma sueur, mouillant mon t-shirt.

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Nous faisons une première pause « noix de coco ». Un cueilleur grimpe à un cocotier et montre comment il détache les fruits, les faisant tomber plusieurs mètres en contrebas. Pendant que la femme du cueilleur ouvre les noix, Roshan fait une démonstration de cricket, montrant ses talents avec le fils de la famille, puis avec quelques membres du groupe. Nous recevons notre noix de coco pour boire l’eau désaltérante pendant qu’il explique ses divers usages.

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La pluie qui s’était interrompue recommence à tomber et je crains le pire – je n’ai aucune envie de continuer cette ballade à vélo complètement trempée. Heureusement ça se calme et il n’y a plus que des gouttes plus ou moins intermittentes. Le paysage ne change pas vraiment mais c’est vraiment agréable de rouler sur ces petites routes de campagne.

Il est temps de manger ! Nous nous arrêtons au détour d’un chemin un peu perdu auprès d’une famille srilankaise qui a préparé un repas complet de soupe et de rice and curry pour nous. Il y a du riz blanc et rose, du dhal, des currys de jacquier (c’est un peu pâteux), de courge et de pommes de terre, un curry de porc et différents condiments. C’est servi sur des feuilles de bananier. J’accompagne le tout d’une ginger beer locale (mais produite par Coca-Cola) qui est une bombe de sucre: 100 millilitres contiennent 11 grammes de sucre !

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Après ce repas, le retour sur le vélo est un peu pénible, les selles étant assez inconfortables et la fatigue de la matinée se faisant sentir mais le chemin à parcourir n’est plus très long, une demi-heure tout au plus. La toute dernière partie est la plus compliquée, la route étant parsemée de grands nids de poule mais j’arrive au bout, en mettant pied à terre lors des endroits les plus détériorés.

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Nous retournons à l’hôtel, l’Hotel Giritale. Il est magnifiquement situé avec une vue surplombant un grand réservoir. La piscine est petite mais agréable tandis que la chambre se veut contemporaine mais ne l’est pas tout à fait. Je prends une douche bien nécessaire, me décrassant de partout, évacuant sueur, crème solaire et boue qui se sont mélangés. Je profite de la grande terrasse pour finir mon roman tout en buvant un jus de fruits. Quand je commence le livre suivant, le soleil se couche, embrasant le ciel entre les nuages.

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Après ce moment toute seule, je rejoins les autres membres du groupe pour l’apéro, un gin tonic pour ma part. Ce n’est pas particulièrement réussi: je reçois 2 cl de gin ainsi qu’une bouteille de 33 cl de tonic pas très frais et pas très bon. Je m’en tiendrai dorénavant à la bière ! Un groupe de Français arrive et ça devient très bruyant.

Le repas est sous forme de buffet dans une salle fermée et air-conditionnée et ce n’est pas fameux. Il y a essentiellement de la nourriture occidentale mal préparée, de la viande trop cuite et des légumes à l’eau. Un des Français demande au chef srilankais si le poisson est de l’espadon, pas en anglais mais en français. Le pauvre chef ne comprend rien évidemment et du coup le Français répète la question plusieurs fois de plus en plus fort. Il n’aura jamais de réponse. Après le repas, je fuis – à cause du bruit.

Je me sens un peu triste, sans trop savoir pourquoi. La pluie ? Le rythme du voyage un peu trop lent ? Encore rien vu d’extraordinaire ? Le besoin de solitude ? Je m’endors, me réveillant plus tard parce que j’ai mal aux bras et parce que mon nez est bouché.