Cambodge 2012: préambule

Parfois, le hasard fait bien les choses: fin octobre, j’étais à Thessalonique pour le travail. J’y ai revu comme chaque année de nombreuses personnes que je connaissais et je me suis retrouvée dans le même hôtel que plusieurs d’entre elles (c’était prémédité). Au cours d’une conversation lors d’un repas, Katrien parle de vacances, qu’elle n’a pas encore prises cette année, ce qui est également mon cas. De là naît l’idée de partir ensemble. diane n’a malheureusement pas l’occasion cette année de voyager avec moi, et même si j’hésite un peu, cela me semble une bonne alternative. Nous ne nous connaissons pas très bien mais nous tombons très vite d’accord sur la destination: le Cambodge. J’y ai déjà été en 2006, Katrien, jamais. Dans les jours qui suivent, nous discutons encore, pour être bien sûres que nous sommes sur la même longueur d’onde, quitte à faire chacune quelques concessions. J’ai l’habitude des voyages organisés mais nous décidons de partir à l’aventure, tout en gardant un peu de confort et en ne lésinant pas trop sur le budget: pas de guesthouses cheap et pourris mais de jolis hôtels ou guesthouses bien aménagés, de préférence avec piscine, dans une gamme de prix moyenne (entre 20 et 50$ la nuit). Pour le circuit, je propose les grands classiques (Angkor) et un peu de repos sur la côte, avec les passages obligés par Phnom Penh, en essayant d’intégrer une série de visites que je n’ai pas encore eu l’occasion de faire.

Comme nous nous sommes décidées assez tard, début novembre (pour partir début décembre), nous ne trouvons plus de grande promotion pour le ticket d’avion, mais le billet Thaï Airways Bruxelles-Bangkok-Phnom Penh reste tout à fait abordable et est particulièrement intéressant au niveau du temps de voyage total (entre 14 et 16h, contrairement à un ticket d’une compagnie chinoise qui proposait le voyage en plus de 36h). J’ai un peu hésité pour la date de retour le 25 décembre mais la seule personne que je pensais attrister par mon absence pour Noël, mon père, m’a dit d’en profiter et de partir.