Sri Lanka: Ahangama

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Je passe une partie de la nuit à batailler avec un moustique malgré l’insecticide branché dans la prise et malgré l’airco que j’allume pour le faire fuir. Il n’y a pas à dire, ils m’adorent ! Je me lève donc assez tard (mais quand même avant la sonnerie du réveil). Je retrouve Nick, puis Sarah au petit-déjeuner. La journée est libre aujourd’hui et je compte bien en profiter pour faire une chose que j’adore: lire un roman allongée à l’ombre d’un palmier avec les vagues en bruit de fond. Mais d’abord, j’aimerais trouver une bouteille d’arrack, l’alcool local à base du jus des fleurs encore fermées du cocotier. Je pars avec Nick pour une ballade dans le petit village sous un soleil de plomb. Je trouve mon alcool, choisi un peu au hasard, et nous observons la vie locale, les étals de légumes et fruits, le train qui passe.

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De retour à l’hôtel, je passe par ma chambre pour me mettre en bikini (j’y trouve un Eddy en bonne compagnie) et je constate avec joie que Sarah m’a réservé un lit de plage à l’ombre, juste comme je préfère. Je lis un roman, puis commence un second et je m’endors pendant un moment. Je remarque aussi les allers-retours de Sarah et Mark, quelque peu décalés, mais en phase quand même. Il y a de la romance dans l’air !

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Vers 17h30, je vais admirer le coucher de soleil puis prendre une douche pour me laver de la crème solaire et des embruns. On est au bord de la mer, mais le restaurant n’a pas de crevettes géantes aujourd’hui. Je me rabats par dépit sur un plat de poulet cacciatore parce que je commence à en avoir assez du rice and curry.

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Roshan clôt la soirée en chantant quelques chansons, s’accompagnant à la guitare.

Sri Lanka: Kataragama – Ahangama

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Le départ se fait à l’aise ce matin pour une longue journée de car entrecoupée de quelques pauses. Nous roulons plus ou moins le long de la côte sud de l’île, d’abord dans la région de Hambota, une ville fantôme aux grandes autoroutes vides et infrastructures inutiles (un port, un aéroport, des grands buildings…) – le projet d’un ancien président originaire de la région. Ce projet était voué à la catastrophe: la région n’est peuplée que de paysans qui n’ont pas besoin d’un aéroport international. Cela fait toujours bizarre de se retrouver dans ce genre de paysage où tout est démesuré et vide en même temps.

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A un moment, nous quittons l’autoroute pour rejoindre une petite plantation de bananes où nous sommes accueillis par des agriculteurs. L’idée est de passer un moment à tester quelques jeux srilankais que Roshan nous explique. Il y a d’abord un jeu qui ressemble à la marelle où j’arrive finalement deuxième au classement. Rester à cloche-pied pendant tout un moment est bien plus fatiguant que quand j’avais 10 ans mais c’est surtout mon équilibre (et la concentration pour l’obtenir) qui me fait gagner des points. Un autre jeu demande aussi de l’équilibre: deux opposants s’installent sur une longue poutre, les pieds en l’air, et tentent de déstabiliser l’autre à coups de polochon. Dans un jeu style cricket, nous reprenons les équipes « England » et « Rest of the world » et c’est à nouveau cette dernière qui gagne. Enfin un dernier jeu demande de casser des pots placés en hauteur mais les yeux bandés. Pots contenant évidemment quelque chose, comme des feuilles mortes ou de l’eau.

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Nous recevons ensuite un snack, du manioc bouilli servi sur une feuille de bananier, agrémenté de noix de coco râpée et d’oignons aux piments. Nous retournons au car en tracteur, le genre de tracteur primitif qui fait beaucoup de bruit et qui n’avance finalement pas plus vite qu’à pied.

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La route nous mène à Tangalle où nous nous arrêtons dans une famille qui a survécu au tsunami de 2004 et dont la maison a été construite grâce à l’aide d’Exodus. L’agence a en effet monté un programme de soutien après la catastrophe et continue à proposer son aide pour divers projets, notamment dans un orphelinat, en apportant des jouets aux enfants. Dans la maison, mère et fille ont préparé une collection de plats de rice and curry: du poulet, du poisson, des pommes de terre, des haricots, du dhal, des légumes frais. Un repas fait maison qui était délicieux.

Nous reprenons ensuite la route pour Ahangama où nous logeons dans un hôtel le long de la mer, l’Insight Resort. Quand j’arrive dans ma chambre, des ouvriers sont en train de réparer l’air conditionné.

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Je suis si contente de revoir la mer et ça me fait du bien. Je fais une micro-promenade sur la plage, regardant de loin les pêcheurs locaux, installés sur des poteaux dans la mer. J’apprendrai par les autres membres du groupe qu’ils se font payer pour chaque photo prise et que les négociations sont rudes. Je préfère ne pas participer à ce petit jeu.

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Le soir venu, l’hôtel inaugure les décorations de Noël et nous recevons un cocktail à l’arrack tandis que le personnel fait plein de photos. Quelques gouttes de pluie tombent mais cela s’arrête bien vite et nous mangeons dehors (un poulet tikka massala pour moi – avec beaucoup trop de sauce). Un chanteur anime la soirée avec un succession d’earworms accompagnés au synthétiseur. J’abandonne très vite et vais dormir.

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