Le matin, quand nous arrivons à Kuala Lumpur après une nuit de train, je suis crevée. Le décalage horaire provoque une fameuse chute de tension et je passe la matinée à dormir à l’hôtel.
L’après-midi, Lucy nous emmène faire un tour de la ville. Premier arrêt: Merdeka Square, une grande pelouse avec le drapeau national, bordée de bâtiments en style mauresque. Dans les environs se trouvent le National Monument et de nombreux parcs. C’est une ville très verte entrecoupée d’autoroutes et de ponts démesurés, une grande métropole asiatique grouillante de monde et aux quartiers assez contrastés, des grands buildings au fouillis de Chinatown en passant par des quartiers où restent de nombreux vestiges de l’architecture coloniale.
Le National Museum est plutôt une déception: des animaux empaillés dans des vitrines poussiéreuses côtoient des mannequins au look d’européens portant les costumes locaux. Quelques instruments de musiques et des armes complètent le tout. Certaines vitrines affichent « work in progress » mais je me demande depuis quand…
Nous passons ensuite par le vieille gare, la mosquée Masjid Negara et le musée des arts islamiques que nous ne visitons pas. Nous nous arrêtons au confluent des deux rivières Klang et Gombak, où se trouve la mosquée Masjid Jamek construite en 1907.
De retour à Chinatown où se trouve notre hôtel, nous nous baladons entre les échoppes étalant diverses et nombreuses nourritures mais aussi des fausses montres et sacs et des dvd pirates. Je comptais faire une réserve de films asiatiques sur place mais pas grand chose ne m’attire ici. Je me lâcherai plus tard à Penang…
Un orage éclate, accompagné de fortes pluies. Pour le reste de la soirée, je me souviens plus très bien: j’ai apparemment pris le métro aérien jusqu’au Petronas Towers vu que j’ai une photo de nuit et après j’ai bu quelques bières sur une terrasse avec les filles, Sara la danoise, Kirsten l’allemande, Natasha l’anglaise et Lara l’australienne… Entre l’accent cockney et australien, ce n’était pas toujours simple mais elles étaient très compréhensives, comprenant que l’anglais n’était que notre deuxième ou troisième langue dans mon cas. Sinon, aucun souvenir de mes repas ce jour-là !