Hong Kong, Macao & Bangkok (2023) : Ping Shan, Cheung Sha Wan & Tsim Sha Tsui

Samedi 18 novembre 2023

Cette nuit, mes voisins de chambre ont été assez agités et se sont disputés au milieu de la nuit. Je n’ai donc pas très bien dormi et j’ai beaucoup de mal à me mettre en route ce matin. Le trajet est long: je prends d’abord la ligne rouge jusque Mei Foo puis la brune qui m’emmène loin dans les Nouveaux Territoires, jusque Tin Shui Wai, dans le quartier de Ping Shan. Le métro sort des souterrains et le paysage défile, on se rapproche de la Chine. Mon but du jour est la Ping Shan Heritage Trail, dont j’avais vu quelques photos qui m’évoquaient un endroit bucolique, loin de l’agitation de Hong Kong. C’est assez calme en effet, mais certainement pas bucolique.

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Japon (2019): Wakayama – Kansai Airport

Vendredi 6 décembre 2019

Après avoir préparé mes affaires, je me rends à l’arrêt de bus, mais je me rends vite compte que celui que j’ai pris ne me mène pas à la bonne gare. Je descends. Je ne monte pas dans le suivant parce qu’il n’y a pas de ticket qui sort de la machine et je ne comprends pas bien le système. Je me mets à marcher un bout, fulminant sur moi-même, sur mon inattention et la perte de temps occasionnée. De retour sur la grande avenue, je prends finalement un autre bus qui m’amène enfin à la gare. Je range ma valise dans un casier et me précipite vers la dernière voie pour prendre le petit train local de l’Electric Railway de Kishigawa qui part quelques secondes plus tard.

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Cette ligne locale de trains était vouée à un arrêt définitif, faute de voyageurs, et puis le village de Kishi, au terminus, a eu une idée de génie pour attirer les touristes. J’en parlerai plus loin. Comme j’ai pris un pass pour la journée, je peux interrompre mon voyage quand je veux pour visiter les alentours. Mon premier arrêt est Idakiso, où se trouve un petit temple. Je n’y reste pas très longtemps, il fait bigrement froid aujourd’hui. Et je ne veux pas rater le train suivant.

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Il y en a trois différents qui roulent sur la ligne, tous trois joliment décorés. J’ai de la chance, celui qui arrive est celui dédié à Tama, le chat chef de gare à Kishi. La petite gare a en effet adopté il y a plus de 10 ans un chat errant, et l’a promu chef de gare. L’effet a été immédiat: les touristes ont voulu voir le chat et sont venus en masse, sauvant par la même occasion la ligne de train. Tama est décédé entre-temps mais il a un successeur, Nitama. Et donc les wagons sont entièrement décorés sur le thème des chats, avec une petite bibliothèque, des lampes spéciales et même un emplacement spécial pour quand Nitama prend le train.

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A la gare de Kishi, je m’extasie devant le chat, comme tout le monde. Il est protégé par une vitre d’un côté, et par le comptoir du magasin de souvenirs de l’autre. Il a sa propre couverture chauffante et n’est de service que certains jours et heures. Sa vie ne semble pas trop difficile mais j’imagine qu’il aime aussi se promener à l’air libre quand il ne joue pas son rôle de chef de gare.

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Je ne suis pas fan de chats au point de faire un grand détour dans mon voyage mais comme j’étais à Wakayama, cela aurait été dommage de ne pas faire l’excursion. J’étais également très tentée par une immersion dans la campagne japonaise et je m’étais dit que je visiterais différents villages, allant même à pied de l’un à l’autre. Sauf qu’il faisait fort froid et que je n’arrivais plus à me réchauffer et je ne me suis plus arrêtée au retour. Je pense que l’été est une bien meilleure saison pour se promener dans la régions.

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Une fois arrivée à Wakayama, je récupère ma valise et prends le train pour aller à l’aéroport du Kansai, à mi-chemin entre Wakayama et Osaka. J’y ai en effet réservé une dernière nuit à l’hôtel de l’aéroport, ce qui me permettra le lendemain de ne pas me lever aux aurores et d’avoir peur de rater mon train puis mon avion.

Je récupère mon autre valise qui est bien arrivée depuis Kobe, installe le tout dans la chambre et repars. Mon voyage touche à sa fin mais j’étais vraiment déçue de ne pas avoir trouvé de jolis tissus japonais (et hawaïens, comme à Tokyo). Et donc l’idée a mûri: pourquoi ne pas retourner pour un aller-retour à Osaka ? J’avais noté une adresse et cherché mon parcours via google maps. Je prends donc le train pour Osaka, sans me rendre compte que j’ai choisi un omnibus, et j’avoue que je perds un peu patience, mais j’arrive finalement à Tennoji, d’où je prends le métro pour Namba. J’avais vraiment bien préparé mon voyage, et j’ai donc suivi les indications données par une blogueuse qui indiquait la sortie à prendre et le chemin à suivre pour trouver le magasin de tissu en question, Toraya. Je tombe droit dessus, sans devoir chercher. Et j’y trouve mon bonheur.

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Le système d’achat est un peu bizarre, mais expliqué partout: les rouleaux de tissus ne sont pas présents en entier, seuls des pans d’exposition. Il faut alors demander au vendeur qui en découpe un petit carré et note le métrage voulu. Il envoie le tout à l’étage via un système pneumatique et quelques minutes plus tard, la commande arrive à la caisse où on peut payer.

Je retourne à Tennoji et je me mets dans la file pour le train. Je ne le vois pas arriver alors qu’il est déjà presque l’heure de départ. Je me retourne et le vois derrière moi ! Et c’est un train Hello Kitty, ce qui me fait un second train chat dans la journée. C’est le train rapide et en une demi-heure je suis de retour à mon hôtel.

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Je choisis un restaurant dans le centre commercial attaché à l’aéroport, mais mon choix n’est pas tout à fait réussi pour ce dernier repas. J’ai été tentée par un restaurant-buffet pour pouvoir goûter à plein de choses, mais c’est essentiellement de la cuisine occidentale.

Reste une chose importante: tout ranger dans la valise. Ce n’est pas une mince affaire, j’ai finalement acheté plus que prévu. Je peine, je n’y arrive pas. Et puis je me rends compte que si je veux utiliser au mieux l’extension externe de ma valise, je dois également ouvrir la partie interne. Et j’y arrive finalement. Le lendemain, je verrai qu’elle est passée de 13kg à 20kg…

Une dernière nuit, et puis c’est le grand départ.

Statistiques du jour: 10 373 pas ou 7,7km – 12 étages.

Japon: Kyoto – Tokyo

Vendredi 16 novembre 2018

Je retourne avec le shinkansen à la case départ aujourd’hui, à Tokyo. Sur le quai de la gare, j’ai une grosse crainte: une foule de touristes indiens attend le train mais ils prennent celui qui précède le mien. C’est impressionnant de voir qu’il y a un départ pour Tokyo toutes les trois ou quatre minutes et qu’après un rapide calcul, chaque train peut contenir environ 1000 passagers. Le déplacement de population entre les deux villes est vraiment immense.

Sans m’en rendre compte, je prends la place A au lieu de la place E qui m’était attribuée et je me retrouve à côté d’un très gentil couple de Japonais. Je réalise mon erreur à mi-parcours et change de place, juste à temps, avant que le fauteuil A ne soit occupé par un nouveau passager. J’ai évité la gêne !

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A un moment donné du parcours, l’attraction est la vue du Mont Fuji qui se révèle dans toute sa splendeur et sans nuages qui recouvrent le sommet. Difficile de faire une photo convenable mais c’était très beau à voir. C’était aussi intéressant de voir que beaucoup de Japonais étaient tout aussi excités que les touristes !

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Arrivée à Ueno (après avoir vu dans la gare une vitrine avec un Pikachu Munch), je retourne au même hôtel, le Coco Grand Ueno Shinobazu où je dépose ma valise et où on m’apprends que mon grand bagage m’attend déjà. Je me promène dans le parc, visite un temple, trouve un petit sanctuaire avec une allée de tori rouges, vois un artiste qui fait de l’équilibre puis me dirige vers Yanaka.

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Je reprends le même chemin qu’il y a trois ans, m’arrêtant d’abord à la petite galerie d’art SCAI The Bathouse où il y a une exposition assez intrigante de Kohei Nana. Une des installations est très organique et ressemble à de la boue volcanique mais dans une plus belle couleur et au rythme bien plus orchestré. J’adore !

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Je flâne sur la route traversant le cimetière, admirant les grands arbres puis traverse la voie des trains à Nippori pour arriver à mon but final: le magasin de tissus Tomato.

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Comme la fois passée, je suis comblée et j’ai du mal à faire mon choix. Estimant qu’avec mes deux valises, j’ai assez de place, je sélectionne douze tissus différents, surtout japonais et hawaïens mais aussi du Michael Miller.

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Lourdement chargée, je retourne à l’hôtel en métro puis prends possession de ma chambre, bien crevée. Une heure de pause et ça va mieux. J’ai en effet encore un but précis pour cette fin de journée !

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Je reprends le métro et vais dans un quartier que je ne connais pas, un quartier avec beaucoup de grands buildings et surtout, le Trader’s Vic local. Ces bars et restaurants tiki ont été créés dans les années 50 par Trader Vic et se sont essaimés dans le monde. Celui de Tokyo date des années 70 et est un des plus anciens encore en activité. Je suis un peu déçue quand je vois qu’aujourd’hui, la majorité des enseignes se trouve dans les Emirats Arabes Unis. J’avais adoré mes visites à Bangkok et je compte bien en profiter ici aussi.

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Je commande un Samoan Fog Cutter qui contient une belle quantité d’alcool et je suis surprise par la rapidité avec laquelle il me monte à la tête. J’ai aussi demandé un « Chili beef skewer » qui est pas mal mais si peu copieux que je prends ensuite un plat de poulet sauté à manger dans des feuilles de salade. Autant j’adore mon cocktail dans son joli mug, autant je suis déçue par la nourriture, alors que je l’avais trouvée délicieuse à Bangkok. J’hésite un moment mais décide ne pas prendre un second cocktail – il faut que je rentre à bon port ! – alors qu’un Tokyo Mai Tai m’aurait bien tentée. Je me console en achetant un mug de Samoan Fog Cutter à la boutique et discute un moment avec le manager qui m’offre une petite figurine suite à mon enthousiasme pour le monde tiki.

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Je rentre crevée mais heureuse à l’hôtel. Aller au Traders Vic était un des buts que je m’étais donné avant de partir et je suis très contente de l’expérience même si elle était très rétro et qu’il y a clairement des bars plus contemporains qui valent la peine à Tokyo. Ou autrement dit, il me reste divers bars à découvrir lors d’une prochaine visite.

Statistiques du jour: 16 226 pas – 11,7 km – 17 étages

Plus de photos sur flickr.

Japon 2015: Kanazawa – Tokyo

Ce matin, mes courbatures ne vont pas mieux et je sens que le mal de tête n’est pas très loin. Je suis si pressée de quitter cet hôtel que j’arrive à la gare bien trop tôt (elle est à cinq minutes à pied, je pouvais donc très bien prévoir le temps nécessaire). En fait, même la salle d’attente me plaît plus que ma chambre ! Je somnole un peu dans le shinkansen et le trajet de deux heures trente passe très vite. En chemin, je vois une piste de ski en activité, avec de la vraie neige mais propulsée là par des canons à neige (les environs sont tout verts).

Je n’ai plus trop de craintes par rapport à la gare d’Ueno. Je sais que je dois prendre la direction opposée de l’hôtel précédent. J’ai quand même un moment d’hésitation mais le gps m’aide tout de suite. Il fait surtout très chaud: j’arrive là avec mon imper, mon pull, mes collants alors qu’il fait plus de 20° et ensoleillé. Mon hôtel, le Coco Grand Ueno donne sur le parc. Comme d’habitude, le check-in n’est qu’à 14 heures mais je peux laisser ma valise à la réception et elle sera montée dans ma chambre dès qu’elle sera libre.

Dans la pâtisserie qui jouxte l’hôtel, j’achète une crêpe à la banane et à la crème. C’est très bon mais c’est juste bizarre de voir une demi banane enroulée dans une crêpe. Je me promène dans le parc d’Ueno et longe l’étang, partie que je ne trouve pas très intéressante maintenant que les lotus sont fanés. Je remarque de nombreux sans-abris et c’est le seul endroit où les toilettes n’étaient pas propres et sentaient mauvais. L’autre côté du parc est plus joli mais je ne fais que le traverser, ayant un but bien précis. Le hasard fait que je tombe du premier coup sur la rue que je cherche, celle renseignée dans le walking tour du Lonely Planet dans le quartier de Yanaka.

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Je visite la toute petite galerie d’art SCAI The Bathouse puis continue à flâner dans une petite rue calme qui débouche sur cèdre centenaire et plusieurs temples.

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Plus loin, je traverse le cimetière de Yanaka et débouche sur la station de Nippori qui fait contraste / cassure entre les deux quartiers, l’un calme et à l’ancienne, l’autre très urbanisé et bruyant.

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J’arrive à mon but, la rue des textiles de Nippori, très bien indiquée à la sortie de la gare. J’avais lu qu’il fallait aller chez Tomato et là je me laisse aller. J’y reste bien une heure, n’arrivant pas à choisir devant tant de choix à des prix plus que compétitifs. Beaucoup de tissus me tentent, tous plus kawaii les uns que les autres, ou alors classiquement japonais, avec motifs traditionnels, ou même hawaïens. Je choisis finalement 7 tissus différents pour environ 75 euros (j’ai acheté entre 1,20m et 3m de chaque). Je reprends la Yamanote Line vers Ueno et peux enfin prendre possession de ma chambre.

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Je ressors ensuite pour manger et choisis un restaurant très proche dont la spécialité est l’anguille. Je ne sais pas trop quoi choisir et finis par prendre un menu très complet, un peu trop copieux même pour mon petit appétit. C’est bon mais je suis vite écœurée par le côté gras des anguilles et des tempura. De plus, l’ambiance est un peu bizarre: je suis clairement tombée dans un restaurant fréquenté par le troisième âge.

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Je rentre à l’hôtel et tente de préparer au mieux ma dernière journée au Japon.

Thaïlande: Bangkok

Plus besoin de me dépêcher le matin ! Je peux me lever à l’heure que je veux et prendre mon temps pour manger le petit déjeuner qui est varié et copieux. J’hésite un peu avant de partir, c’est ma première journée seule et je ne me sens pas tout à fait à l’aise. J’ai pourtant tout bien préparé en créant des google maps (que je peux partager sur demande) et avec mon smartphone, je ne risque pas de me perdre. Je décide de visiter l’autre côté du fleuve, Thonburi, en suivant une promenade du livre 22 walks in Bangkok.

Le but est donc de traverser le Chao Phraya. En sortant de l’hôtel, je traverse Yaowarat Road et me retrouve dans le quartier des ferrailleurs; des piles de moteurs de voitures sont empilées sur le bord de la rue. Je me promène dans un Wat dont je n’ai pas retenu le nom.

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Je loupe l’accès au bateau, bien caché au bout d’une ruelle et je me retrouve à l’église du Saint-Rosaire, puis au centre commercial River City. Je m’arrête dans un 7/11 où je trouve mon thé glacé thaï préféré, du Oishi et je demande à la vendeuse si mes quelques mots de thaï sont bien corrects. Tant mieux finalement, de là, je peux juste traverser le fleuve et ça coûte 3,5 bhats (le bhat correspond plus ou mieux à l’ancien franc belge et il faut diviser par 40 pour obtenir le prix en euros). Le bac va partir et on me fait signe de me dépêcher !

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Je débarque à Thonburi, le côté moins développé et plus calme de Bangkok. Ce n’est pas plus mal pour une première journée. Le ponton donne dans le marché de Klong San qu’il faut traverser pour arriver à une rue. Il s’agit en fait du site d’une ancienne gare. On y vend surtout des vêtements mais il y a aussi une partie alimentaire. Cherchant le grand poteau servant à pendre les drapeaux pour la signalétique de navigation sur le fleuve, je me rends compte qu’il me suffisait de lever la tête. Je ne trouve pas par contre le fort de Pong Patchamit qui est apparemment bien caché derrière un autre bâtiment (j’aurais dû prendre le livre avec moi mais il est resté à Bruxelles – et une version électronique n’est pas pratique en rue).

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J’emprunte une petite rue, un soi bordé de maisons en bois et arrive au Wat Thong Noppakhun. Un peu plus loin, le long du fleuve, se trouve le temple chinois de Chee Chin Khor. C’est un lieu isolé et calme, à l’architecture assez exubérante et avec une grande pagode. Et il y a partout de petits autels ou de petits personnages cachés en l’honneur des divinités.

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Je me promène dans les ruelles. Elles sont pleines de charme et on a l’impression que le temps s’est arrêté. Et qu’on n’est pas dans une mégalopole.

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Je retourne sur l’avenue principale et passe devant le musée de la psychiatrie, un bâtiment blanc assez imposant. De là, je prends la ruelle suivante, assez longue, qui est censée me mener vers un autel en l’honneur de la déesse Mae Tuptim. Aucune idée si le petit autel que j’ai vu était bien celui-là. Je me dirige vers le Wat Thong Thammachat mais je me sens observée par des sans-abris qui y ont élu domicile et je n’explore pas beaucoup plus l’endroit. Le long de la ruelle sont garés plein de tuk tuk; certains sont en réparation. Les habitants me regardent passer mais je ne me sens pas mal à l’aise. Ils doivent juste trouver bizarre de voir une touriste par ici.

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Je retourne à nouveau sur la grande artère, Somdet Chao Phraya. C’est bruyant et il n’y a pas grand chose à voir. Je m’ennuie un peu… J’arrive finalement en vue du stupa du Wat Phichaya Yatikaram mais je tourne vers l’autre côté et je visite le Wat Anongkharam Worawitan.

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Je suis ensuite le soi qui part du temple, une longue ruelle calme et résidentielle. Je cherche un peu le parc de la Princesse Srinagarindra. Je ne saurai jamais si c’est là que je me suis assise pour me reposer un peu, ce n’est pas très clair sur mon plan. Une fillette y joue à cache-cache avec son grand-père.

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Le temple de Gong Wu est très joli et coloré. On m’invite à entrer mais je ne peux pas y faire de photos. La mosquée de Goowatin est tout près mais je ne la verrai qu’une fois à nouveau sur l’autre rive.

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Je reviens sur mes pas pour passer sous le grand pont, le Memorial Bridge. Je me perds un peu, marchant malgré tout dans la bonne direction. C’est la sortie de l’école et il y a un mini-embouteillage de motos et de tuk tuk. Je vois le grand stupa blanc du Wat Prayoon à travers la grille mais je n’ai plus le courage de chercher l’entrée. Je commence en effet à fatiguer.

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Je m’installe un moment sur un banc tout près de l’église Santa Cruz et je perds la 3G. Je me dis qu’il est temps de retourner sur l’autre rive.

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En rejoignant le fleuve, je trouve le temple de Kuan Yin, encore un temple chinois qui a l’air plus ancien, moins coloré en tous cas. Un fou se balance tout près de l’embarcadère et j’attends le bac un peu plus loin. La traversée est agitée mais heureusement très courte. Je débarque dans un centre commercial tout vide, en attente d’une ouverture prochaine. Je repasse sous le pont, puis tout près d’un bâtiment de style colonial qui est aujourd’hui une poste.

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Un homme pêche dans un klong tout pollué. Nous échangeons un sourire, comprenant quelque part que la pêche ne risque pas d’être fructueuse. Je rejoins Chakkrawat Road et visite le Wat Chakrawat.

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Je suis un peu perdue mais je me laisse porter. Je me retrouve dans une allée étroite de magasins de tissu et d’accessoires puis tombe par hasard sur un centre commercial avec plein d’autres magasins tous tenus par des Indiens, des Sikhs surtout. J’y trouve mon bonheur, trois tissus de collections américaines à 3 euros le mètre au lieu de 16. C’est vraiment le paradis du tissu par ici ! Plus loin, je me retrouve dans un autre centre commercial ne vendant que ça également, avec deux-trois magasins de figurines, de Godzilla notamment. Je bois un jus de litchi qui me donne des forces. Je n’ai toujours pas mangé mais aucun endroit ne me tente.

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Je tente de me situer et après avoir tourné un peu en rond, je retrouve Yaowarat Road. L’artère est très animée. La circulation rend l’atmosphère étouffante et les trottoirs sont encombrés de magasins. Tout le quartier est comme ça. Les façades ne sont pas très intéressantes, souvent grises et abîmées, parfois décorées.

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Je trouve finalement un restaurant qui m’inspire, Hoon Kuang. Je constaterai par la suite que je l’avais noté comme un endroit intéressant. C’est petit, c’est chinois et les murs sont couverts de coupures de journal encensant l’endroit. Je commande une grande bière et un plat de poisson et crustacés sautés aux champignons, oignons de printemps et gingembre. Il est environ 16h et c’est tout simplement délicieux !

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J’achète du thé oolong thaï, des fleurs de thé au jasmin et des fleurs de chrysanthème à infuser. Je rejoins enfin l’hôtel et je me rends compte que mes vêtements et mes cheveux sentent les feux de bois omniprésents sur lesquels des vendeurs préparent différentes nourritures à la minute dans la rue.

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Après un peu de repos, je vais boire un cocktail au Rose Café, un Tropical Paradise à base de rhum et de jus de fuit de la passion, de goyave et de mangue. Je m’endors après avoir lu un peu, satisfaite de ma journée très très occupée.

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Cambodge 2012: Kampot – Phnom Penh

La fin du voyage est déjà en vue et nous retournons aujourd’hui à Phnom Penh. Le minibus de Giant Ibis vient nous chercher au guesthouse un peu avant 8h. Le véhicule est vraiment neuf, ce qui change des vieux bus empruntés auparavant. On nous offre une bouteille d’eau et le wifi est disponible pendant tout le trajet; à la tv, ce n’est pas du karaoké khmer mais un des Pirates des Caraïbes en v.o. Après deux heures de route, je vois un avion qui atterrit, et en effet, nous sommes déjà près de Phnom Penh. Le temps d’arriver au dépôt, il est environ 10h30. Un chauffeur de tuk-tuk nous demande 4$ pour aller jusqu’à l’hôtel, ce qui nous semble bien cher. Nous n’avons jamais payé plus de 2 ! Nous négocions et nous cédons à 2,5.

En cherchant un  hôtel sur booking.com, notre choix s’est porté sur la Frangipani Villa 60s, dont la chambre double était en promotion à 45$. Pas de piscine mais une situation relativement intéressante au niveau de la rue 252. Nous sommes très bien accueillies mais notre chambre n’est pas encore prête. Nous ne comptions pas arriver si tôt !

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Le but de la journée est du shopping et nous partons donc pour le Russian Market avec un tuk-tuk au tarif de 2$, tarif conseillé par la réceptionniste et accepté sans problème par le conducteur devant la porte. Ce marché situé dans le sud de la ville a pris le nom de « russe » à l’époque où s’y vendaient des produits importés d’Union Soviétique. Assez bordélique et aux allées très rapprochées, on y trouve des souvenirs de toutes sortes, de la nourriture, des vêtements et des pièces pour motos. Je cherchais une échoppe particulière, le Vintage Shop qui est située du côté sud-est. Nous dirigeant grâce au soleil et parcourant la zone plus ou moins systématiquement, nous la trouvons assez vite. Je me doute bien que j’y trouverai des cadeaux pour diane, et en effet: il y a des reproductions d’affiches de films et de pochettes de disques de années 60 à des prix plus que compétitifs ainsi que des sérigraphies originales du Cambodian Space Projet. Je fais quelques achats qui sont soigneusement emballés dans un rouleau et discute un peu avec le propriétaire, un Hongrois qui travaille aussi au Tribunal International pour les Khmers Rouges. Je serais bien restée encore un peu mais le marché avait encore de nombreux trésors à nous montrer.

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Nous nous promenons d’abord du côté de la nourriture et bien que nous ayons faim, nous n’osons pas nous aventurer à goûter un plat. J’achète encore un kilo de poivre rouge de Kampot à prix tout à fait compétitif (mais sans les étiquettes confirmant l’AOC – peu importe). Les marchandes de tissus nous appellent et nous y faisons quelques emplettes: de la soie pour Katrien et divers tissus pour moi: un coton assez épais prune aux broderies khmères très simples, encore un batik indonésien dans les tons verts et un tissu tropical en coton noir aux grandes feuilles vertes.

Nos sacs bien remplis nous reprenons un tuk-tuk qui nous demande à nouveau 4$. Il cède finalement à 2$ quand nous faisons mine de nous en aller. Il nous conduit rue 278 où se trouvent divers restaurants. Le premier nous convient, un restaurant thaï nommé Tom Yum Kung, largement fréquenté par des Cambodgiens. Je prends à nouveau une soupe khmère douce amère, aux ananas et tomates et comme la première fois, je me régale. Nous déposons nos achats à l’hôtel, où nous prenons possession de notre chambre qui est magnifique !

L’après-midi est consacré à une nouvelle séance shopping dans les rues 240 et 178. Je ne suis tentée par rien de particulier dans les magasins de soieries, vêtements et autres souvenirs mais Katrien trouve quelques cadeaux et de très jolies boucles d’oreilles serties de citrine. Je me lâche par contre un peu plus dans la librairie, Monument Books située sur Norodom Bd.

Pour dîner, nous retournons à la rue 278 et prenons d’abord un cocktail dans un bar dont je n’ai pas noté le nom. Le Summer Kiss est une tuerie: vodka, citron vert et jus de pastèque fraîche. Les restaurants renseignés par les guides ne nous inspirent pas et c’est la belle terrasse d’Anise qui nous retient. Je me régale d’une salade de poulet grillé et d’avocats du Ratanakiri.