Hong Kong, Macao & Bangkok (2023) : préambule

Hong Kong, j’en rêvais depuis tellement longtemps ! J’ai commencé à regarder les films hongkongais quelque part dans les années 1990 et j’ai toujours adoré les films policiers de Tsui Hark, Johnnie To et John Woo (et aussi certaines comédies romantiques extrêmement kitsch). Peu avant la fermeture du légendaire aéroport de Kai Tak en 1998, l’agence de voyages belge Connection avait organisé des citytrips à cette occasion. Nous avions fantasmé un peu, avec mon ami de l’époque, mais nous n’avons jamais réservé (je me demande vraiment comment se serait déroulé ce voyage avec lui…).

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Singapour & Malaisie (2022): préambule

2022 était encore une année un peu compliquée pour voyager à cause de la pandémie. L’Europe était ouverte mais beaucoup de pays qui m’attiraient étaient encore fermés ou demandaient des tests et des quarantaines. Ces restrictions ont pour la plupart été levées en octobre et novembre mais au moment de prendre une décision, fin septembre donc, le Japon, la Corée, Hong Kong ou Taïwan étaient encore inaccessibles. Or fin septembre, c’était vraiment la limite pour moi si je voulais partir en novembre ou décembre et j’ai donc dû prendre une décision. J’ai travaillé par élimination: les quatre pays déjà cités étaient exclus, la Thaïlande me tentait mais j’y ai déjà été quelques fois et le circuit qui me tentait n’était plus disponible, le voyage organisé au centre de l’Inde était complet au moment où je me suis décidée et rien d’autre ne me parlait dans ce type de circuits, il ne restait pas beaucoup d’endroits où je me voyais aller toute seule et où le climat était favorable en fin d’année. J’ai alors repensé à Malacca, une ville que j’avais toujours regretté de ne pas avoir visitée lors de mon voyage de 2002 et j’ai donc choisi d’aller en Malaisie et à Singapour, d’autant plus que ce premier voyage n’avait fait qu’effleurer la Malaisie pendant une petite semaine avant de continuer en Thaïlande.

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Japon (2019): préambule

A l’origine, il n’était pas du tout prévu que je retourne au Japon un an après le voyage précédent. J’avais décidé très tôt, dès le mois de mai, que je voulais aller à Hong Kong, et j’avais réservé mon vol et mes hôtels. Si la décision était prise, pourquoi traîner, m’étais-je dit. Sauf qu’une semaine après mes réservations, les premières manifestations ont eu lieu. Je ne me suis pas inquiétée, il restait encore six mois avant mon départ et elles étaient très pacifiques, ce qui n’a malheureusement pas duré. Pendant tout l’été, j’ai suivi l’actualité de près, restant malgré tout confiante.

Et puis, début octobre, les affrontements ont été beaucoup plus violents, bloquant l’aéroport et tous les transports de la ville pendant plusieurs jours de suite. Je craignais être bloquée à mon hôtel et ne pas pouvoir circuler plus ou moins librement. J’ai eu un très grand moment de doute et j’ai pris la décision d’annuler ce voyage que j’attendais pourtant depuis si longtemps. Cela ne posait aucun souci pour les hôtels que je n’avais pas payés mais bien pour mon ticket d’avion.

Mon assurance m’a dit que je ne serais pas remboursée d’un centime; par contre, la Lufthansa (où j’avais réservé mon billet) m’a proposé un rebooking, moyennant des frais administratifs de 250€. C’est élevé mais toujours moins cher que de racheter un billet complet.

Mon cerveau a alors fait des heures supplémentaires: où aller ? au Costa Rica en voyage organisé ? mais alors je perdrais mon ticket d’avion parce que cette destination ne fait pas partie des vols de la Lufthansa. J’ai donc repensé à l’Asie, à la Corée ou à Taïwan mais organiser un voyage dans un de ces pays que je ne connaissais pas cinq semaines avant le départ me semblait vraiment trop compliqué. C’est comme ça j’ai repensé au Japon. Ce n’était pas simple non plus, la mi-automne est la pleine saison touristique et le premier circuit que j’ai investigué (dans l’île de Shikoku) n’était déjà plus possible parce que les hôtels étaient complets.

Je suis donc partie du fait que je devais garder la Lufthansa comme compagnie aérienne, ce qui m’imposait d’office une escale. Alors pourquoi ne pas voler sur Osaka plutôt que Tokyo ? A partir de là, j’ai tracé un circuit en fonction de mes envies et des disponibilités d’hôtels. Il est un peu bizarre et je ne le recommanderais pas comme tel mais il combine une partie de Kyushu que je n’avais pas vue l’année passée – avec Beppu comme lieu principal – et la région d’Osaka. Mes principales inspirations ont été les blogs de Bénédicte et de Lucie qui m’ont donné beaucoup de pistes de visites.

N’ayant pas eu le temps de lire les guides avant de réserver mes hôtels, j’ai choisi le nombre de jours où je restais dans chaque ville un peu au hasard. Et c’est là qu’on voit que j’ai dû organiser ce voyage dans la précipitation: les durées de séjour dans chaque ville n’étaient pas très équilibrées, mais je raconterai tout ça au fur et à mesure de mon récit. Je cherche souvent un thème à mes voyages et pour celui-ci c’est « onsen » et « deep Japan » qui se sont imposés.

Dans la foulée, j’ai acheté un Japan Rail Pass et réservé deux trajets de bus, puis cherché le plus possible d’informations sur les endroits où je comptais aller.

Pays-Bas: préambule

En rentrant de Madère fin février, j’ai commencé à réfléchir à mes prochaines destinations. Je me disais qu’avant des vacances plus longues en fin d’année, un citytrip serait bien agréable mais je ne voulais pas partir longtemps pour cause de travaux prévus cet été dans ma maison. Prendre l’avion me semblait un transport qui fait perdre pas mal de temps, j’ai donc réfléchi aux destinations accessibles en train. Par hasard, j’ai vu une publicité pour une exposition de Yayoi Kusama au Musée Voorlinden près de la Haye (Den Haag) et  j’ai choisi cette ville comme destination pour y passer quelques jours.

J’ai acheté mes tickets de train fin avril, préférant le train « lent » au Thalys. Il y a de toutes façons une escale à Breda ou Rotterdam, et le train normal ne met que 20 minutes de plus. Les places ne sont pas réservées et le ticket est valable pour n’importe quel départ pendant la journée. Ce n’est pas excessivement cher: 51€ pour un aller-retour.

Pour l’hôtel, je me suis tournée comme souvent vers booking.com et j’ai longtemps hésité. Le bâtiment historique l’a emporté sur le bâtiment moderne, même si le prix était plus élevé. J’en parlerai au cours des billets suivants. J’ai acheté le Lonely Planet en version numérique et créé une google map avec les adresses principales qui m’intéressaient à La Haye, Delft et Leiden, deux villes très proches (je n’ai finalement pas été à Leiden).

Japon – préambule

Il y a trois ans, quand j’ai visité le Japon, j’ai réalisé très vite que j’y retournerais, dès ces jours à Kyoto, où poursuivie par un temps maussade, je n’ai pas pu visiter tout ce que j’avais envie de voir. Le dernier jour dans la ville, en milieu d’après-midi, j’étais fatiguée et j’ai décidé de rentrer à l’hôtel même si je n’avais pas vu un des tous grands temples de la ville, le Kiyomizudera. Le reste de mon voyage a confirmé mes impressions: je reviendrais dans ce pays où il y a tant de choses superbes à voir.

Après un hiver difficile, occupé par l’organisation de la vente de la maison de mon papa, je me suis dit que ce serait bien de terminer l’année par une note plus positive, par un grand voyage. J’ai repensé au Japon, je souhaitais en effet y retourner avant les Jeux Olympiques de 2020. J’ai beaucoup réfléchi sur mon parcours: autant le web propose de nombreuses idées de séjours pour un premier voyage, autant pour un second, tout est beaucoup plus flou. Je me disais que je devais me concentrer sur une région mais j’hésitais: les Alpes Japonaises ? Shikoku ? Kyushu ? Et puis, j’ai repensé à Princesse Mononoké et ses forêts de mousses… Miyazaki s’est inspiré de celles de l’île de Yakushima, tout au sud du Japon pour les recréer dans son film. Cela me semblait un projet un peu fou: c’est loin et l’accès n’est pas des plus aisés. J’ai commencé à chercher des informations sur le net et je me suis rendue compte que mon projet était réalisable si je dépensais un peu plus d’argent. Ce que j’ai vu assez vite comme une récompense pour ces mois difficiles (à ce moment-là, en avril, le pire était encore à venir d’ailleurs).

C’était décidé: j’irais à Yakushima en novembre et je m’y payerais un guide privé. J’ai construit le reste de mon circuit autour de cette destination. Le Japan Rail Pass permet de prendre facilement le shinkansen, le train à grand vitesse, et donc l’île de Kyushu n’est pas inaccessible depuis Tokyo où mon vol All Nippon Airways atterrissait. J’ai cependant préféré couper la longue descente vers le sud par une étape intermédiaire à Oyakama, ce qui me permettait de visiter un des jardins japonais que j’aime tant.

J’ai ensuite choisi quelques villes de Kyushu, me rendant bien vite compte que ce ne serait qu’un survol. Et au retour, Kyoto était l’étape idéale pour couper la remontée vers Tokyo. Au final, mon voyage comptait 23 jours, dont 20 vraies journées de visites (les horaires de l’avion ne sont pas très favorables pour le visiteur partant de Bruxelles).

J’ai réservé mes hôtels et mon guide à Yakushima fin mai, très tôt donc, mais cela m’a permis de sélectionner les endroits les plus pratiques pour moi. J’ai préparé mon circuit pendant l’été, prenant des notes comme la fois précédente dans mon petit carnet, me rendant déjà compte qu’il y avait tant de choses à voir et pas assez de jours.

En septembre, j’ai réservé le jetfoil pour Yakushima et acheté mon Japan Rail Pass. Fin octobre, j’étais prête à partir ! Sauf que…

Inde – Rajasthan: préambule

J’ai longtemps hésité avant de choisir le Rajasthan comme destination. J’aime toujours autant l’Asie du Sud-Est ou le Japon mais je considérais qu’il était temps de découvrir une autre contrée du monde. Le Mexique ou le Pérou ont traversé mon esprit mais n’ont pas retenu mon attention cette année. Au final, c’est un peu le hasard qui a joué: je voulais participer à un voyage organisé par la compagnie anglaise Wild Frontiers l’année passée déjà – en Inde, d’ailleurs – mais le circuit avait été annulé et je suis partie au Sri Lanka. J’ai analysé les diverses propositions pour les mois d’octobre et de novembre, ainsi que leur durée. Je n’avais pas encore pris beaucoup de congés et je souhaitais partir trois semaines. Et c’est en grande partie cela qui a influencé mon choix: le Rajasthan Explorer comptait 23 jours. Une fois inscrite, je me suis longtemps demandée si j’avais fait le bon choix de partir aussi longtemps à cause de l’état de santé de mon papa. Je lui ai souvent exprimé mes doutes mais à chaque fois, il m’a assuré que cela lui faisait très plaisir que je voyage et que je devais absolument partir. Et une semaine avant que je ne parte, il a été déclaré guéri du cancer de la peau qui le poursuivait depuis six mois.

J’étais déjà allée en Inde, mais au sud, en janvier 1999. Le voyage m’avait beaucoup plu mais je savais déjà à ce moment-là que si je retournais dans ce pays, je le ferais dans de très bonnes conditions – l’Inde étant un pays « compliqué » (je reviendrai sur le sujet). Le circuit de Wild Frontiers est un peu différent de ceux d’autres compagnies parce qu’il privilégie le confort mais surtout des hôtels intéressants, souvent des bâtiments historiques plein de charme. De plus, il sort des sentiers battus en visitant des lieux peu connus et propose une approche des campagnes.

(via Wild Frontiers)

Toutes les photos des billets qui suivent ont été prises soit avec un Lumix GX80, équipé en général d’un objectif 12-32 mm (sauf pour les photos d’animaux où j’ai utilisé un 100-300 mm), soit avec un iPhone 7 (l’apparail photo natif ou avec l’app Hipstamatic).

Hambourg: préambule

Je n’ai jamais pris le temps de raconter ici mes citytrips, parce qu’ils étaient liés à mon travail et que je n’étais pas entièrement libre de mes mouvements. Cette année-ci, je ne peux pas aller à Katowice pour diverses raisons qui ne dépendant pas de moi mais de mon employeur. J’ai donc décidé de choisir une destination de citytrip en Europe.

Le choix a été vraiment compliqué: j’ai commencé à y réfléchir en mars avec comme but de partir en juin, mais comme je ne me suis décidée qu’en mai, je suis partie en juillet. J’avais fait une enquête sur fb pour avoir des suggestions mais comme je suis contradictoire, je n’ai choisi aucune des propositions. Je cherchais en tous cas une destination pas trop populaire, Lisbonne était donc exclue d’office (aussi parce que j’y ai déjà été – il y a longtemps – j’en conviens); j’étais tentée par Ljubljana ou Malte mais je ne me suis pas décidée.

Et puis j’ai découvert le site de voyages Carnets de traverse et j’ai été inspirée par les photos de Hambourg. Une heure de vol, une ville organisée, une météo plus qu’instable (mais la Belgique n’est pas mieux), un port, de l’eau… Les dates de mon voyage ont été déterminées par mon choix d’hôtel, pour profiter des prix les moins chers. Quant à l’avion, Brussels Airlines propose des vols directs à prix doux (à partir de 39€ – j’ai payé 129€ mais ceci inclut un bagage en soute).

Pour déterminer ce que je voulais visiter, je me suis inspirée de divers blogs mais aussi du très pratique Cartoville, complété par Le petit futé, un guide que je n’ai pas du tout aimé par son côté fouillis et par le chapitre du nord de l’Allemagne du Lonely Planet acheté en epub lors d’une promo sur le site (ça m’a coûté 1,92€). J’ai noté de nombreux points d’intérêt sur une google map (que je peux partager sur demande).

Je m’étais donné deux buts / défis pour ce voyage: oser aller toute seule dans un bar à cocktail et améliorer mes photos en utilisant des modes autres que l’Intelligent Auto de mon tout nouvel appareil photo hybride, un Lumix DMC GX-80. (Les autres photos ont été prise à l’iPad, avec Hipstamatic).

Sri Lanka – préambule

Cet été, j’avais décidé de partir en Inde, dans le Nord, avec une compagnie anglaise dont j’ai bien envie de tester une grande partie des voyages, Wild Frontiers. J’avais marqué mon intérêt mais mi-septembre, le voyage a été annulé. Je n’ai pas trouvé d’autres circuits qui m’intéressaient chez eux pendant la période mi-novembre / mi-décembre et je ne souhaitais pas partir pendant les fêtes. Grand moment de doute et d’hésitations: il me semblait fort tard pour encore réserver un voyage au Japon et je souhaitais plutôt partir en voyage organisé. Mon amie Sylvie m’a reparlé de son superbe voyage au Sri Lanka et j’ai commencé à chercher une formule qui me conviendrait. Cela n’a pas été aisé: la plupart des compagnies proposent des circuits fort courts, de huit à neuf jours, alors que je préfère partir plus longtemps. C’est en regardant les promotions sur le site de Joker que j’ai vu qu’ils étaient agents pour une compagnie anglaise, Exodus, dont le circuit Discover Sri Lanka cochait de nombreuses cases (sauf la partie des activités optionnelles, qui est un moyen caché pour rendre les voyages moins chers – ce que je n’aime pas). Le voyage aux dates qui me convenaient était estampillé « solo », destiné aux personnes seules, ce qui est mon cas mais qui n’étais pas nécessaire. J’ai réservé via Joker, reçu 5% de réduction sur le circuit (promotions dans le cadre des « vroegboekakties ») et eu le choix entre des vols avec Emirates, Qatar ou Turkish Airlines. Aucun n’étant parfait pour les horaires, j’ai choisi le premier. J’aurais préféré ne pas passer par les Emirats et soutenir cette compagnie, mais je ne souhaitais pas non plus voler avec Turkish et ses hôtesses que je trouve désagréables. Bref, j’ai pris l’option qui me convenait le mieux, tout en sachant que ce n’était pas parfait.

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(carte du site Exodus)

Japon 2015: préambule

Le Japon – un pays où je rêvais d’aller depuis une vingtaine d’années, mais cela semblait trop cher, trop compliqué… En rentrant de Birmanie et de Thaïlande l’année passée, j’ai décidé que ce serait ma destination suivante, au printemps 2016. Et que j’irais seule. J’ai eu quelques propositions de personnes qui m’auraient bien accompagnées mais quelque part, je voulais relever le défi du voyage en solo et je ne voulais pas devoir faire de compromis. Je voulais voyager à mon rythme et selon mon niveau de confort (qui peut sembler un peu élevé pour certains). Dès le mois de mars ou avril, mes amis Plochingen et Fab on the moon qui ont été plusieurs fois au Japon m’ont dressé une liste des choses à voir et cette carte m’a été très utile pour élaborer un programme.

Japan map

Cet été, comme d’habitude, s’est posée la question de mes vacances: que faire des mes jours de congés à prendre avant le 31 décembre ? Trouver une destination pas trop chère ? ou pas trop lointaine ? J’ai pensé un moment à la Turquie mais sans trouver de voyage organisé qui me convenait. Et puis quelques semaines plus tard, ce pays n’était plus vraiment envisageable à cause de la situation internationale. Fin juillet, j’ai été manger chez ma cousine qui enseigne le japonais à l’université et dont l’amie japonaise était justement en Belgique avec son mari et son fils. Ceux-ci m’ont dit que l’automne au Japon, surtout le mois de novembre, était une si belle saison et qu’il faisait bien meilleur qu’en Belgique. Mes seules possibilités de départ étaient en effet novembre ou décembre, pour cause d’autres activités liées à mon travail (j’allais déjà à Budapest fin octobre). Ils m’ont également raconté que c’était un peu plus calme au niveau touristique que le printemps pour lequel il faut réserver six mois à l’avance.

Ma décision était prise, d’autant plus qu’ANA commençait les vols directs Bruxelles-Tokyo fin octobre. Il me restait juste l’accord de mon responsable parce que j’avais une série d’activités prévues fin novembre. J’ai réussi à caser mon séjour entre mon retour de Budapest le 25 octobre et la première des activités le 20 novembre. J’ai acheté mon ticket d’avion à bon prix, 642 euros. Puis j’ai tenté d’élaborer mon circuit: Tokyo – Kanazawa – Kyoto – Hiroshima – Tokyo. Et là, panique ! Certaines villes affichaient déjà complet au point de vue des hôtels ! Plochingen m’a beaucoup aidé à ce moment-là, me proposant des alternatives et je suis arrivée au programme suivant: Tokyo (+ excursions) – Kyoto – Hiroshima – Osaka (+Nara) – Kanazawa – Tokyo. Je n’avais pas prévu de dormir à Osaka, mais le prix des hôtels à Kyoto m’y a un peu poussée (j’ai finalement payé aussi cher à Osaka). Cela a facilité le trajet entre Hiroshima et Kanazawa qui aurait été long. J’ai utilisé booking.com pour réserver mes logements (je ne me sentais pas à l’aise avec le concept d’air bnb que je n’ai jamais essayé auparavant). Mon budget a très vite été revu à la hausse (je partais avec les prix thaïs en tête) mais je me suis débrouillée pour ne pas dépasser la limite de 2000 euros pour 20 jours. L’avantage de partir en solo était que les chambres d’une personne étaient souvent les seules encore libres dans les hôtels. Avec ce budget, pas d’hôtels de luxe ou design mais bien des « business hotels » aux chambres petites mais bien agencées. L’option ryokan a été éliminée assez vite parce que je dors mal sur les futons que je trouve trop durs.

Japan notebook

A partir de ce moment-là, j’ai passé mes w-e à lire des guides sur le Japon et à peaufiner mon programme. J’ai pris beaucoup de notes dans un mini carnet Atoma, ce qui me permettait de changer les pages de place en fonction des informations. Ce carnet m’a beaucoup servi sur place, je le complétais en effet tous les jours pour préparer mes visites, notant par exemple mes trajets de métro. En octobre, j’ai acheté un Japan Rail Pass de trois semaines (environ 450 euros) via une agence dédiée proche de mon bureau (mais ça peut se faire en ligne également) (ne pas aller chez Connections qui demande 50 euros de frais de dossier). Ainsi qu’une nouvelle valise, l’ancienne commençant à donner des signes de fatigue.

Bref, j’étais aussi prête que je pouvais l’être.