Singapour & Malaisie (2022): Kuala Lumpur (III)

Mardi 13 décembre 2022

Est-ce que cette journée sera moins frustrante que la précédente ? Spoiler: non. Mais j’ai fait des choses intéressantes, même si j’ai dû plusieurs fois changer mes plans avant même de la commencer. Je voulais en effet visiter des expositions d’art contemporain, mais en vérifiant les heures d’ouverture, je vois que la galerie sise dans les tours Petronas est définitivement fermée et que l’Ilham Gallery n’ouvre qu’à 11h. Il faut donc que je trouve comment m’occuper en début de matinée. Je suis tentée par l’Eco Park, avec ses passerelles en hauteur, entre les arbres, et ce n’est pas si loin de mon hôtel. Même google maps me propose d’y aller à pied, et pas uniquement en suivant des grands boulevards. Je dois évidemment à nouveau traverser un de ceux-ci sauvagement, mais avec un peu de patience, je n’ai pas mis ma vie en danger.

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Singapour & Malaisie (2022): Kuala Lumpur (II)

Lundi 12 décembre 2022

Et donc ça y est, j’ai trouvé le chemin le plus court pour aller au métro depuis mon hôtel, en traversant le centre commercial The Pavilion. Je descends à l’arrêt Muzium Negara qui est donc au musée du même nom mais qui permet aussi l’accès au jardin botanique et au jardin des oiseaux, les premiers buts de ma journée. C’est mal indiqué et je fais un détour par un parking avant de trouver la passerelle piétonne qui enjambe l’autoroute urbaine.

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Singapour & Malaisie (2022): Kuala Lumpur (I)

Dimanche 11 décembre 2022

J’ai dormi profondément toute la nuit et je me sens bien reposée, le lit était excellent, de même que l’insonorisation. Le petit-déjeuner est à la hauteur de la chambre: le buffet propose des plats salés et chauds asiatiques et occidentaux (des soupes de nouilles, des currys…) , du fromage (!), de la charcuterie, des légumes et des fruits, du pain et des viennoiseries croustillantes, des pâtisseries locales tandis que les œufs sont à la carte. Je commande des œufs benedict ce matin, que j’accompagne de plein d’autres choses. Il est encore tôt et j’ai tout le temps. Le public est varié: familles chinoises et musulmanes (probablement des émirats aussi, vu les voiles complets chez certaines femmes – je suis d’ailleurs un peu choquée par la gamine d’à peine deux ans qui porte déjà un voile – quel est l’intérêt ? gamine qu’on occupe d’ailleurs avec le smartphone), très peu de touristes occidentaux, quelques Russes…

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Singapour & Malaisie (2022): Melaka – Kuala Lumpur

Samedi 10 décembre 2022

Je me réveille avant le réveil après une nuit très moyenne et mes problèmes intestinaux ne sont clairement pas terminés, ce qui m’inquiète un peu et me pousse à prendre de l’Imodium, ce que je regrette toujours des jours durant, mais je passe les premières heures de la journée en bus et donc autant ne pas prendre de risques. Au petit-déjeuner, je goûte le congee, de la bouillie de riz, un plat qui ne m’a jamais attirée à cause de sa texture ni liquide ni solide mais avec quelques condiments, c’est tout à fait passable et ce riz me fera du bien. Je complète le tout avec des œufs et des toasts.

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Vietnam: Saïgon – Bruxelles

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Dernier jour de notre voyage aujourd’hui. Nous faisons encore une courte promenade dans les environs de l’hôtel, près de la grande poste et de la cathédrale d’époque coloniale, puis dans la rue Catinat qui est la rue commerçante chic et qui comporte donc plein de magasins internationaux. Comme repas, un dernier pho chez Pho 2000, chaîne de fast-food comme on rêverait d’en avoir ici.

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Puis direction l’aéroport pour notre long voyage de retour. L’aéroport de Saïgon n’a rien d’intéressant, à celui de Kuala Lumpur, je me rends compte que Laurent Outang qui me tentait tellement est un bête sac à dos et non une peluche… Maurice et Eddy passent du temps dans la jungle qui se trouve au cœur du terminal et nous dégustons un dernier plat asiatique et des cocktails avant de prendre l’avion pour Amsterdam. Là, pas grand chose à faire, à part une très belle promo de gin Beefeater (deux bouteilles pour le prix d’une) et de liqueurs Bols (celle à la fraise est particulièrement recommandable !). Arrivée à Bruxelles sans encombre, plein d’images dans la tête !

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Malay Peninsula: Bangkok – Kuala Lumpur – Londres – Bruxelles

Par radinerie mais surtout pour cause d’anxiété, je décide de partager le taxi de Hal pour aller à l’aéroport, même si j’y serai beaucoup trop tôt du coup, son avion partant deux heures avant le mien.  A l’enregistrement des bagages, je dois discuter un moment avec l’hôtesse qui me prétend que mon vol Londres-Bruxelles se fait avec une compagnie qui n’existe plus, la SABENA donc. Elle n’a pas tort, mais elle ne sait pas encore qu’elle a été remplacée par SN Brussels Airlines. Je lui garantis que mon avion existe et elle veut bien finalement enregistrer mes bagages jusque Bruxelles.

A cette époque, c’était encore l’aéroport de Dong Muang, très vieillot et peu intéressant au point de vue shopping. Je m’achète cependant un livre de cuisine thaïlandaise dont les recettes se révèleront trop compliquées une fois en Belgique à cause des nombreux ingrédients difficiles à trouver.

Un vol d’une heure m’emmène à Kuala Lumpur où j’ai 10 heures à tuer. Connaissant déjà l’aéroport par cœur depuis le voyage aller, je m’y ennuie à mourir, flânant pour la xième fois dans les magasins. Pour calmer ma faim, je mange une pizza bien dégoulinante de graisse. Enfin, départ pour Londres, puis Bruxelles où la différence de température (environ 35°) m’assaille.

Ce voyage a été un vrai dépaysement qui m’a changé les idées, pour un temps. Retour à la vie normale, avec ses hauts et de nombreux bas en perspective, en tous cas concernant ma relation avec Mister K. Mais ça c’est une autre histoire… Je ne savais pas encore non plus que mon prochain grand voyage en Asie n’aurait lieu que quatre ans plus tard mais avec l’homme de ma vie.

Malay Peninsula: Kuala Lumpur – Kuala Kangsar – Suka Suka Lake Resort (Malaisie)

Kuala Lumpur

Ce matin, je prends un taxi avec Hal l’Américain et Torsten le Suédois pour rejoindre la Telecom Tower, la 4e plus haute du monde. Nous montons à son sommet pour admirer le panorama d’une ville fort éclatée aux nombreux jardins et aux tours clairsemées. Il n’y a pas l’air d’avoir un plan d’urbanisme bien défini mais bien un réseau routier très développé avec de nombreuses avenues à six bandes pour seulement trois millions d’habitants. Nous avons aussi une belle vue sur les Petronas Tower qui pendant longtemps ont été les plus hautes au monde.

Kuala Lumpur

Kuala Lumpur

Plus tard, nous prenons un bus à la gare routière qui est remplie d’échoppes où on prépare des nourritures variées. Les odeurs se mélangent et la chaleur est étouffante. Elle l’est toujours à notre destination, Kuala Kangsar, une petite ville de province dans la province de Perak où nous montons d’abord dans un minibus puis dans un bateau pour arriver au Suka Suka Lake Resort sur le lac Chenderoh, un lac artificiel créé suite à la construction d’un barrage.

Suka Suka Lake

Le lieu est idyllique et très calme: on entend juste le bourdonnement des insectes, les cigales et les singes qui s’amusent dans les arbres. Sur l’île, nous logeons dans de petits bungalows bois. Toute l’île appartient à Aziz et Asiah, un couple de malais musulmans qui ont créé ce « resort » pour accueillir les touristes en leur montrant leurs traditions. Le soir, ils nous accueillent pour un repas maison composé de poulet et poisson grillé, de nasi goreng, de salade de chou et de concombre et des ananas. Rien de très spécial mais un regard sur la vie courante. Ils nous apprennent ensuite un jeu typique malais, avec des billes qu’il faut déplacer selon une certaine logique.

La nuit est très chaude mais heureusement, le temps se rafraîchit le matin.

Malay Peninsula: Kuala Lumpur (Malaisie)

Le matin, quand nous arrivons à Kuala Lumpur après une nuit de train, je suis crevée. Le décalage horaire provoque une fameuse chute de tension et je passe la matinée à dormir à l’hôtel.

Kuala Lumpur

L’après-midi, Lucy nous emmène faire un tour de la ville. Premier arrêt: Merdeka Square, une grande pelouse avec le drapeau national, bordée de bâtiments en style mauresque. Dans les environs se trouvent le National Monument et de nombreux parcs. C’est une ville très verte entrecoupée d’autoroutes et de ponts démesurés, une grande métropole asiatique grouillante de monde et aux quartiers assez contrastés, des grands buildings au fouillis de Chinatown en passant par des quartiers où restent de nombreux vestiges de l’architecture coloniale.

Le National Museum est plutôt une déception: des animaux empaillés dans des vitrines poussiéreuses côtoient des mannequins au look d’européens portant les costumes locaux. Quelques instruments de musiques et des armes complètent le tout. Certaines vitrines affichent « work in progress » mais je me demande depuis quand…

Kuala Lumpur

Nous passons ensuite par le vieille gare, la mosquée Masjid Negara et le musée des arts islamiques que nous ne visitons pas. Nous nous arrêtons au confluent des deux rivières Klang et Gombak, où se trouve la mosquée Masjid Jamek construite en 1907.

Kuala Lumpur

De retour à Chinatown où se trouve notre hôtel, nous nous baladons entre les échoppes étalant diverses et nombreuses nourritures mais aussi des fausses montres et sacs et des dvd pirates. Je comptais faire une réserve de films asiatiques sur place mais pas grand chose ne m’attire ici. Je me lâcherai plus tard à Penang…

Un orage éclate, accompagné de fortes pluies. Pour le reste de la soirée, je me souviens plus très bien: j’ai apparemment pris le métro aérien jusqu’au Petronas Towers vu que j’ai une photo de nuit et après j’ai bu quelques bières sur une terrasse avec les filles, Sara la danoise, Kirsten l’allemande, Natasha l’anglaise et Lara l’australienne… Entre l’accent cockney et australien, ce n’était pas toujours simple mais elles étaient très compréhensives, comprenant que l’anglais n’était que notre deuxième ou troisième langue dans mon cas. Sinon, aucun souvenir de mes repas ce jour-là !