Japon 2015: Tokyo

Le réveil est toujours difficile mais ça s’améliore. Je pars vers 9h30 et réserve mes premiers tickets de train pour Nikko et Kyoto. J’en profite pour acheter une carte Suica pour les transports non JR à Tokyo. Je prends ensuite la ligne Yamanote jusque Komagone. Le quartier est très calme, peu touristique, et il faut marcher un peu pour rejoindre l’entrée du jardin de Rikugi-en (300 Yens). Réalisé en 1702 par Yanagisawa Yoshiyasu pour le shogun de l’époque, ce jardin était un hommage à la poésie japonaise de style « waka ». Il est constitué de collines qui entourent un point d’eau et différents points de vue reproduisaient des paysages célèbres du Japon ainsi que de divers pavillons.

015-Tokyo

Dès mon arrivée, on me propose d’assister à une mini cérémonie de thé de 15 minutes. L’hôtesse qui m’accueille est charmante et réussit assez bien à me faire la conversation en anglais. Elle me raconte qu’hier pour Halloween, elle était déguisée en chien. La maîtresse de thé, elle, récite plutôt son texte et ne comprend pas toutes mes questions. Le thé servi vient de Kagoshima et est délicieux, avec des arômes citronnés. Je reçois un échantillon.

Je me lance ensuite dans la visite du jardin. La météo est magnifique: il fait un peu frais à l’ombre mais chaud au soleil. Je me promène d’abord dans les sous-bois vers l’extérieur pour ensuite me rapprocher de l’étang central. J’y resterais des heures même si tout est encore très vert. L’automne n’est pas encore arrivé sur Tokyo. Je prends évidemment plein de photos et emmagasine des idées pour mon propre jardin.

016-Tokyo

017-Tokyo

Tokyo

018-Tokyo

019-Tokyo

020-Tokyo

Je retourne à la station où je prends cette fois-ci le métro, ligne Namboku, jusque Korakuen, tout près du Tokyo Dome. J’ai faim: je cherche le Moomin Café mais la file me décourage. En fait, la plupart des restos du centre commercial ont une file. Je me rabats sur un restaurant coréen qui propose des soupes sundubu jjigae que je n’apprécie pas trop: normal, c’est à base de tofu, ce que je ne savais pas. Il y a aussi trop de sésame à mon goût.

L’entrée du jardin Koishikawa Koraku-en (300 Yens) n’est pas tout près, même si je vois déjà les murs d’enceinte. Je regrette au début d’avoir choisi de visiter deux jardins en une journée mais au final, j’apprécie beaucoup celui-ci aussi, notamment son étang de lotus (fanés) et son pont orange. Datant du milieu du 17e siècle, il est d’inspiration chinoise et japonaise et est aujourd’hui dominé par le Tokyo Dome, ce qui est quelque peu dérangeant.

022-Tokyo

021-Tokyo

023-Tokyo

Tokyo

Et pour la suite ? La promenade qui explore Kagurazaka proposée dans le Lonely Planet me tente bien. Sauf que je pars dans la mauvaise direction (le guide n’est pas très clair, oubliant des rues sur le plan et ne nommant quasi aucune d’entre elles – même si cela n’aide pas beaucoup à Tokyo, ça aiderait quand même un peu). Malgré le GPS, c’est un plan de quartier qui me fait comprendre mon erreur. Je suis partie dans la direction opposée, dans le quartier de Waseda qui héberge université et écoles. Je retourne sur mes pas et trouve enfin Kagurazaka. Je me promène dans les allées très étroites qui abritaient au début du 20e siècle de nombreuses geishas. L’endroit a gardé tout son charme et je passe un moment agréable.

024-Tokyo

025-Tokyo

026-Tokyo

027-Tokyo

028-Tokyo

Je rejoins ensuite la ligne Toei Oeda qui me mène à Roppongi. L’araignée de Louise Bourgeois m’accueille au pied de la tour qui abrite le Mori Art Museum.

Tokyo

Je prends uniquement le ticket pour l’exposition (1600 Yens), pas celui pour la vue et je rate donc le coucher de soleil. Peu importe: l’expo de Takashi Murakami est passionnante: elle présente une oeuvre immense qui dépeint les 500 arhats du bouddhisme dans son style pop et parodique habituel. Au magasin du musée, j’achète Mr Dob, le copain de Kaikai et Kiki que je possède déjà.

029-Tokyo

Tokyo

030-Tokyo

Tokyo

Tokyo

En redescendant, je remarque qu’il y a un centre commercial et décide d’y trouver un restaurant. Je sélectionne le Seizan et y mange des makis crevette-concombre et des sashimis. A la caisse, la jeune fille reconnaît mon badge Yoshitomo Nara (acheté à Bruxelles) et m’indique le musée situé quelques étages plus haut. Je n’avais moi-même pas réalisé que je me baladais au Japon avec un pin’s d’une artiste japonaise ! Je rentre ensuite via la ligne Hibiya, ce qui me prend un certain temps.

Tokyo

031-Tokyo

Japon 2015: Tokyo

Fatiguée comme je l’étais du voyage, ma nuit a été bonne malgré cette impression d’être encore dans l’avion. En tous cas jusqu’à 4h du matin quand je commence une insomnie. Quand le réveil a sonné vers 8h, je dormais à nouveau profondément – c’est toujours comme ça. Je me prépare et vais prendre le petit-déjeuner basique. Je remonte dans ma chambre pour préparer ma journée et hésite à partir à cause de la fatigue. Finalement, il est environ 10h15 quand je pars enfin pour la gare d’Ueno. Je réussis à ne pas me perdre dans le dédale des couloirs mais une fois aux portillons, je ne sais pas par où passer. Je tente une approche mais le portillon se referme, sous le regard dédaigneux de quelques Japonaises qui ne font pas un geste pour m’aider. Un grand moment de solitude – lost in translation. Je remarque alors le comptoir JR complètement vitré sur le côté, dans lequel il faut entrer pour montrer le JR Pass à l’employé. Après plus de problèmes: je trouve la ligne Yamanote et m’installe pour le long trajet jusqu’à Harajuku (j’ai décidé de mon plonger de suite dans la frénésie de Tokyo !). Ma carte SIM achetée hier ne fonctionne pas et cela me préoccupe. Je regrette l’absence d’un nerd pour m’aider, et malgré mes nombreux essais, rien.

006-Tokyo

En sortant de la gare d’Harajuku, mignonne, à l’ancienne, je trouve assez facilement l’entrée du Meiji-Jingu (frénésie, oui, mais pas tout de suite !) avec son imposant torii en bois foncé. Fondé en 1920, c’est le plus grand temple shintoïste de Tokyo, dédié à l’empereur Meiji et son épouse Shoken. Il a été reconstruit en 1958 suite aux bombardements de Tokyo et rassemble encore aujourd’hui beaucoup de monde lors de cérémonies ou juste pour la visite. Le chemin qui mène au sanctuaire donne une impression de monumentalité, bordé d’arbres immenses. Il y a foule, beaucoup de Tokyoïtes bien habillés et beaucoup d’enfants en kimono. Une exposition de superbes chrysanthèmes borde l’allée.

001-Tokyo

002-Tokyo

J’arrive au sanctuaire où se tient une cérémonie dansée sur une musique très hiératique. Un hasard qui fait bien les choses et qui me plonge de suite dans le Japon traditionnel. A côté passe une procession avec des mariés. Je quitte assez vite ce cadre pour visiter le jardin (500 Yens). Très arboré, il comporte des espèces de tout le pays. Il est organisé autour d’un point d’eau et d’un espace où fleurissent en juin les iris. Pour le moment, en ces derniers jours d’octobre, tout est vert. Un endroit très calme au milieu de la ville, même si on entend les trains au loin.

003-Tokyo

004-Tokyo

Tokyo

005-Tokyo

Je rejoins Omotesando, affamée. Tournant dans une petite rue attenante (où se trouve d’ailleurs le musée Ôta kinen qui expose de nombreuses estampes mais que je ne visiterai pas), je m’installe dans un « café » dépendant du centre commercial Laforêt. Je prends un plat de porc au riz et avec oeuf sur le plat et un thé glacé. Je reviens sur mes pas pour me plonger dans la rue principale d’Harajuku, Takeshita dori. Il y a foule – c’est samedi – mais je ne suis pas très intéressée par les magasins pour touristes et de vêtements très cheap. Beaucoup de jeunes sont déguisés pour Halloween.

007-Tokyo

Je retourne sur Omotesando, rue arborée et aux grandes enseignes, et trouve le Kiddyland où un Totoro me rejoint de suite. Je ne m’attarde pas pour admirer l’architecture contemporaine – pas envie aujourd’hui – et je prends ensuite Cat Street (enfin je pense), plus calme. Décidément, je ne suis plus intéressée par le shopping et les boutiques ! Mais cette rue me mène à Shibuya où je rentre dans un Bic Camera, pensant y trouver une autre carte SIM. C’est juste horrible: il y a trop de marchandises et trop de bruit. Seul l’espace Apple tout blanc et très vide fait contraste. Je trouve le grand carrefour de Shibuya et observe les gens autour de moi. Encore beaucoup de déguisements d’Halloween, des Minions, beaucoup de vampires, quelques gothic Lolita, et aussi un groupe qui promène des chiens parfaitement toilettés autour de la statue de Hachiko.

008-Tokyo

009-Tokyo

010-Tokyo

Je reprends la ligne Yamanote, me rendant compte que j’ai oublié d’aller au parc de Yoyogi. Je descends à Shinjuku, prends la sortie est et puis cherche Shinjuku Dori. Heureusement, il y a plein de plans de quartier partout et je me débrouille sans l’aide de mon téléphone et sans l’aide des passants qui m’ignorent.

Tokyo

Tokyo

Je trouve le magasin Fewmany qui vend des Uglydolls mais il n’y a pas de grand modèle comme ceux que j’ai déjà. Déçue, je me demande que faire et me dirige finalement vers le grand parc tout proche (Shinjuku gyoen – 200 Yens). Il est 15h30 et le soleil est déjà bien bas mais j’ai encore le temps de visiter la partie aménagée en jardin japonais. Cela me fait du bien de retrouver du calme, même si les buildings ne sont pas loin. Il y a encore pas mal de monde qui profite des derniers rayons du soleil, installés sur des couvertures un peu partout.

011-Tokyo

012-Tokyo

Tokyo

013-Tokyo

014-Tokyo

Je retourne ensuite à Ueno où je trouve un supermarché qui me fournira mon bento du soir: makis au saumon fumé et salade de fruits en dessert. Je n’ai plus l’énergie d’explorer le quartier (cela deviendra une constante) et me retranche dans ma chambre d’hôtel pour manger et préparer ma journée du lendemain. Je me penche aussi sur le problème avec la carte SIM et me rends compte après un moment de mon erreur: au lien d’encoder umobile, j’ai écrit partout uNmobile. Pourquoi ? Je ne le saurai jamais. Mais ça fonctionne maintenant !

Japon 2015: Bruxelles – Tokyo

Il y a cinq jours, j’étais encore à Budapest et j’ai travaillé les deux derniers jours. Heureusement mon avion ne part qu’à 20h50, ce qui me laisse le temps de faire ma valise. Je suis hyper nerveuse et j’ai l’impression de ne pas avancer. J’hésite beaucoup sur les vêtements à prendre, ne sachant pas trop quelles températures il fera. Quelque chose entre été et mi-saison. J’emballe donc des sandales et des chaussures fermées, des t-shirts à manches courtes et à manche longues, plusieurs gilets superposables en cas de froid, une veste de pluie d’été et un imperméable de mi-saison. Malgré tout ça, il reste encore pas mal de place dans ma valise, ce qui était le but recherché, et j’en suis à environ 14 kilos. Finalement, j’ai encore le temps de terminer quelques activités diverses et mon voisin taximan vient me chercher pour aller à l’aéroport.

L’avion n’est pas très grand, et la classe Economy non plus. Je n’avais pas fait le check-in à l’avance et heureusement que je suis arrivée assez tôt, parce qu’il ne restait qu’une seule place couloir. En fait, plus de la moitié de l’avion est constitué de première ou de business class (et c’est plein). Mes deux voisines japonaises m’ignorent, de même que les autres passagers, dont beaucoup ont atteint l’âge de la pension.

L’apéro est assez vite servi et je prends mon traditionnel gin tonic d’avion, qui est assez bien dosé et accompagné de crackers au riz que je mange parce que j’ai faim. Pour le repas, choix entre menu japonais au poisson ou boeuf en sauce. J’opte pour la seconde option qui n’est franchement pas très bonne. Le dessert par contre est une surprise: sorbet à la framboise. Je commence à regarder Love & Mercy (sur la vie de Brian Wilson) mais arrête très vite à cause du mauvais son puis entame le dernier film de Takeshi Kitano, Ryuzo 7, à propos de yakuzas vieillissants, sauf que je m’endors. Je me réveille après un moment, prise d’un malaise. Chute de tension et légère nausée. Je me lève pour aller aux toilettes et m’effondre devant la porte. Une hôtesse me trouve là, puis une deuxième. Elles m’apportent un verre d’eau et une lingette humide qui me font du bien. Après un moment, j’arrive à me lever et je suis une des hôtesses vers le fond de l’avion où je m’assieds un moment. Il n’y a malheureusement pas la place pour que je me couche. L’hôtesse me parle, je lui explique que je suis hyper stressée et que j’ai fait une chute de tension. Elle me rassure sur le Japon et me raconte qu’elle a 27 ans et pas de petit ami. Je retourne à mon siège après un moment et dors par à coups, me réveillant finalement au-dessus de Khabarovsk en Sibérie. Je pense à mon papa, il a été là dans les années 80 et c’est le point le plus à l’est où il a voyagé.

C’est déjà vendredi et le petit déjeuner est servi deux heures avant l’atterrissage. Je n’ai pas très faim et me sens encore un peu nauséeuse. Je me rendors puis me réveille en sursaut, sentant une présence à côté de moi: ce sont les deux hôtesses qui m’ont aidée. Elles me rassurent encore et me tendent une enveloppe. Elles m’ont écrit une très jolie carte, me souhaitant un très beau voyage et la rencontre d’un beau Japonais. Je suis toute émue de leur gentillesse.

L’avion tourne quelques fois avant de pouvoir atterrir à Narita, attendant son tour. Il est 16h30 et le soleil est déjà très bas. Je passe le contrôle des passeports sans problèmes et je repère immédiatement ma valise sur le carrousel. Je change de l’argent et hésite devant les différents opérateurs de cartes SIM, aucun ne correspondant à celui que j’avais noté comme le plus intéressant. J’en achète une chez U-Mobile (3890 Yens) puis vais activer mon Japan Rail Pass (ce sera le seul endroit chaotique du voyage mais du coup, je suis très vite servie, passant sans le faire exprès avant tout le monde). Mon hôtel étant situé à Ueno, j’opte pour la solution de facilité et de rapidité et achète un ticket pour le Keisei Skyliner (2470 Yens). Je réussis à me tromper de voie, puis à entrer dans le train avant qu’il ne soit nettoyé. J’échange quelques mots avec un touriste californien tout juste débarqué de Los Angeles.

Le trajet de 66 kilomètres prend une quarantaine de minutes et j’arrive à Ueno. J’avais très peur de ne pas trouver mon hôtel, le Guest 1 Ueno, mais j’avais bien noté les instructions du petit clip youtube publié sur le site. Je traverse donc toute la station d’ouest en est et j’arrive à destination vers 18h (en fait, le clip semblait montrer un trajet très compliqué alors qu’il aurait suffit de suivre les indications pour Showa Dori et les lignes Ginza et Hibiya). Je traîne un peu sur le net, mange un biscuit et m’endors, soulagée d’être arrivée sans encombres.

Japon 2015: préambule

Le Japon – un pays où je rêvais d’aller depuis une vingtaine d’années, mais cela semblait trop cher, trop compliqué… En rentrant de Birmanie et de Thaïlande l’année passée, j’ai décidé que ce serait ma destination suivante, au printemps 2016. Et que j’irais seule. J’ai eu quelques propositions de personnes qui m’auraient bien accompagnées mais quelque part, je voulais relever le défi du voyage en solo et je ne voulais pas devoir faire de compromis. Je voulais voyager à mon rythme et selon mon niveau de confort (qui peut sembler un peu élevé pour certains). Dès le mois de mars ou avril, mes amis Plochingen et Fab on the moon qui ont été plusieurs fois au Japon m’ont dressé une liste des choses à voir et cette carte m’a été très utile pour élaborer un programme.

Japan map

Cet été, comme d’habitude, s’est posée la question de mes vacances: que faire des mes jours de congés à prendre avant le 31 décembre ? Trouver une destination pas trop chère ? ou pas trop lointaine ? J’ai pensé un moment à la Turquie mais sans trouver de voyage organisé qui me convenait. Et puis quelques semaines plus tard, ce pays n’était plus vraiment envisageable à cause de la situation internationale. Fin juillet, j’ai été manger chez ma cousine qui enseigne le japonais à l’université et dont l’amie japonaise était justement en Belgique avec son mari et son fils. Ceux-ci m’ont dit que l’automne au Japon, surtout le mois de novembre, était une si belle saison et qu’il faisait bien meilleur qu’en Belgique. Mes seules possibilités de départ étaient en effet novembre ou décembre, pour cause d’autres activités liées à mon travail (j’allais déjà à Budapest fin octobre). Ils m’ont également raconté que c’était un peu plus calme au niveau touristique que le printemps pour lequel il faut réserver six mois à l’avance.

Ma décision était prise, d’autant plus qu’ANA commençait les vols directs Bruxelles-Tokyo fin octobre. Il me restait juste l’accord de mon responsable parce que j’avais une série d’activités prévues fin novembre. J’ai réussi à caser mon séjour entre mon retour de Budapest le 25 octobre et la première des activités le 20 novembre. J’ai acheté mon ticket d’avion à bon prix, 642 euros. Puis j’ai tenté d’élaborer mon circuit: Tokyo – Kanazawa – Kyoto – Hiroshima – Tokyo. Et là, panique ! Certaines villes affichaient déjà complet au point de vue des hôtels ! Plochingen m’a beaucoup aidé à ce moment-là, me proposant des alternatives et je suis arrivée au programme suivant: Tokyo (+ excursions) – Kyoto – Hiroshima – Osaka (+Nara) – Kanazawa – Tokyo. Je n’avais pas prévu de dormir à Osaka, mais le prix des hôtels à Kyoto m’y a un peu poussée (j’ai finalement payé aussi cher à Osaka). Cela a facilité le trajet entre Hiroshima et Kanazawa qui aurait été long. J’ai utilisé booking.com pour réserver mes logements (je ne me sentais pas à l’aise avec le concept d’air bnb que je n’ai jamais essayé auparavant). Mon budget a très vite été revu à la hausse (je partais avec les prix thaïs en tête) mais je me suis débrouillée pour ne pas dépasser la limite de 2000 euros pour 20 jours. L’avantage de partir en solo était que les chambres d’une personne étaient souvent les seules encore libres dans les hôtels. Avec ce budget, pas d’hôtels de luxe ou design mais bien des « business hotels » aux chambres petites mais bien agencées. L’option ryokan a été éliminée assez vite parce que je dors mal sur les futons que je trouve trop durs.

Japan notebook

A partir de ce moment-là, j’ai passé mes w-e à lire des guides sur le Japon et à peaufiner mon programme. J’ai pris beaucoup de notes dans un mini carnet Atoma, ce qui me permettait de changer les pages de place en fonction des informations. Ce carnet m’a beaucoup servi sur place, je le complétais en effet tous les jours pour préparer mes visites, notant par exemple mes trajets de métro. En octobre, j’ai acheté un Japan Rail Pass de trois semaines (environ 450 euros) via une agence dédiée proche de mon bureau (mais ça peut se faire en ligne également) (ne pas aller chez Connections qui demande 50 euros de frais de dossier). Ainsi qu’une nouvelle valise, l’ancienne commençant à donner des signes de fatigue.

Bref, j’étais aussi prête que je pouvais l’être.