Singapour & Malaisie (2022): Singapour (IV)

Jeudi 22 décembre 2022

Le ciel me semble bien menaçant ce matin, les apps météo ne prédisent rien de bon (de la pluie toute la journée, donc), et je change donc mes plans après une longue hésitation: je n’irai pas au jardin botanique aujourd’hui comme prévu mais au Musée National où je serai protégée des intempéries. L’avantage de Singapour, c’est qu’il y a une belle collection de musées en tous genres, avec de nombreuses expositions. Je ne m’étais pas vraiment rendue compte de ça avant de préparer de voyage, et c’est clairement un argument pour y retourner.

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Pays-Bas: La Haye

Samedi 6 juillet 2019

Ce matin, je décide de prendre des oeufs benedict comme petit-déjeuner. C’est la première fois que je goûte ce plat et je trouve ça pas mal mais quand même un peu lourd.

En réfléchissant à ce voyage, j’avais noté que j’irais bien passer un jour à Leiden qui n’est pas très loin de La Haye mais une fois sur place, j’ai changé mes plans. La météo prévoit en effet de la pluie dans l’après-midi et je n’ai pas envie de me dépêcher dans mes visites. En fin de compte, je pense que ce n’était pas le meilleur choix mais peu importe, j’irai visiter la ville une autre fois.

Je pars de l’hôtel à pied pour rejoindre un petit musée assez particulier pas très éloigné: le Panorama Mesdag. Mesdag était un peintre local qui a réalisé une attraction très à la mode à la fin du 19e siècle: un panorama circulaire peint sur une immense toile. Le musée raconte la conception de l’oeuvre avant de mener à la peinture en tant que telle. Elle représente la plage de Scheveningen, la mer et le village de pêcheurs. J’imagine combien les spectateurs de l’époque devaient être fascinés par cette attraction. J’essaie aussi de visualiser leurs costumes, robes et chapeaux… Cette mode n’a pas duré longtemps: la photographie et le cinéma ont très vite remplacé les panoramas peints, les rendant totalement obsolètes. Si celui-ci a survécu – c’est un des seuls en Europe – c’est parce que le bâtiment est resté entre les mains de la famille Mesdag.

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De là, je repars à pied, m’arrêtant un moment au Vredespaleis, le Palais de la Paix où ont été signés de nombreux traités. Mon but est le Fotomuseum et le chemin est assez long, plus long que prévu. Le paysage n’est pas laid: je traverse des quartiers résidentiels aux larges avenues et aux bâtiments anciens, en styles classique, art nouveau et art déco. Je vois en premier les murs en brique jaune du Gemeentemuseum mais aucune exposition ne me tente alors que la programmation est en général intéressante. J’y ai été quelques fois quand j’étais plus jeune, avec mes parents. Le Fotomuseum se trouve juste à côté et là, il y a de quoi m’occuper.

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Ce musée abrite en effet un autre musée, le GEM, consacré à l’art actuel, et c’est par là que je commence ma visite. Je ne connais absolument pas l’artiste à laquelle est consacrée l’exposition: Krijn Giezen. Celui-ci s’intéresse au rapport entre l’homme et la nature. A vrai dire, ses œuvres ne m’ont pas vraiment passionnée mais il y avait d’autres artistes qui m’ont marqués. Deux en particulier: Semâ Bekirovic expose des bâtons, de vieilles branches, qu’il envoie par avion et récupère par la suite avec leur étiquette et emballage éventuel. Bram De Jonghe, un Ostendais, a créé une installation mouvante: un hareng séché fait le tour des trois salles d’exposition. C’est complètement absurde, ça n’a aucune utilité, et c’est ce que j’aime.

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L’exposition principale du Fotomuseum est consacrée à Ute et Werner Mahler, un couple de photographes qui ont commencé leur carrière alors que l’Allemagne était encore la DDR. J’ai été conquise par leurs séries de photos, certaines plus anciennes, certaines contemporaines, tout particulièrement par la série Monalisen der Vorstädte qui immortalise des jeunes filles de diverses villes d’Europe, photographiées dans une pose similaire quelque part dans un terrain vague ou un champ en bordure de ville. Le couple de photographes a l’art de montrer les gens normaux, dans leur vie quotidienne des banlieues ou villages oubliés. Quand j’ai vu que cette exposition avait été montée avec l’aide des Deichtorhallen de Hambourg, je n’ai pas été étonnée. J’y avais vu une magnifique exposition consacrée à Bill Viola en 2017.

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Plus loin se trouvent les photographies de Marwan Bassiouni, New Dutch Views. Je n’accroche pas trop aux montages combinant l’intérieur d’une mosquée hollandaise avec le paysage local correspondant à l’extérieur. Par contre, le photographe raconte des choses intéressantes, dont certaines m’interpellent: il est musulman pratiquant et explique que cela fait peur aux gens qui, dès qu’ils l’apprennent, marquent leur distance avec l’artiste alors que celui-ci n’est absolument pas prosélyte. Je pense que je fais partie de ces « gens »… je me rends compte que j’ai du mal avec les gens religieux, de toutes les religions, et même si j’arrive à me rapprocher ce des personnes, cela reste dans un coin de ma tête.

Enfin, ce sont les photos de Gerco de Ruijter qui clôturent ma visite. Autant le concept m’interpelle, autant les photos me laissent de marbre. Il expose des photos de satellites montrant les « grid corrections » aux Etats-Unis. A la fin du 18e siècle, le gouvernement américain a divisé les parcelles du territoire à coloniser en carrés d’un mile sur un mile (1,6km). Comme la terre est sphérique, il y a des décalages à certains endroits, et c’est cela que montre de Ruijter.

Le café du musée a l’air accueillant et je m’y installe pour boire un jus bio de pomme sureau et un wrap poulet avocat (un peu comme hier, donc). Je me promène ensuite dans le quartier, à la recherche d’un magasin précis qui en fin de compte n’existe plus.

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Je reprends donc le tram pour une prochaine visite: celle de la distillerie de genièvre Van Kleef. En fait, il s’agit plus d’un café que d’une distillerie mais l’accueil est on ne peut plus folklorique: la patronne mélange toutes les langues et est super chaleureuse avec les clients. J’y achète une bouteille de korenwijn.

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Je flâne ensuite dans les rues, trouve le beau passage renseigné partout – il s’appelle « De Passage » – et je vais dans un immense magasin d’ustensiles de cuisine nommé DOK. Je me rends compte après un moment qu’il s’agit de la même chaîne que l’International Home of Cooking de Bruxelles. Je résiste et n’achète rien.

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Je passe par suite dans l’ancien centre de la ville, par le Binnenhof et la Mauritshuis, et les rues adjacentes… et il se met à pleuvoir(mes photos sont toutes sombres, et c’est accentué par le mauvais réglage de l’ISO). Je décide rentrer à l’hôtel, non sans un détour par Marqt, un supermarché bio où j’achète des bières (des craft beer de la région) et du chocolat Tony’s. Et je goûte de suite une délicieuse Mango IPA de chez Kompaan.

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Je me repose un moment puis cherche un restaurant pour la soirée en utilisant Tripadvisor. Je ne souhaite pas aller trop loin et j’aurais aimé un restaurant indonésien mais aucun ne me tente. Par contre, je suis titillée par le concept de cuisine fusion asiatique de l’Umami. Il est encore tôt quand j’y arrive mais il y a du monde, et heureusement, il y a encore une table libre malgré mon absence de réservation, à condition que je sois partie pour 20h. L’idée est de choisir trois fois deux petits plats de type tapas dans une liste qu’on peut remplir soi-même. Mon premier service est composé de crevettes à la mangue et de tartare de saumon, le second de canard croustillant à l’orange et de poivron farci à la saucisse chinoise et le troisième d’un curry vert d’agneau et d’un curry rouge de crevettes (toutes les photos sont sur flickr). J’ai un peu mal choisi ce dernier service avec les deux currys mais l’ensemble des plats était inventif et délicieux, et je me suis régalée, contente de pouvoir goûter autant de plats différents sans avoir trop mangé.

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De retour à l’hôtel, je suis tentée par un cocktail mais la carte est peu originale et je me rends compte que lire dans l’ancien coffre fort où se situe le bar risque de faire monter ma claustrophobie. Bref, je vais plutôt boire un verre de vin dans les canapés de la salle du restaurant, avant d’aller dormir.

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Statistiques du jour: 12,1 km – 17 154 pas

 

Japon: Fukuoka – Nagasaki

Dimanche 11 novembre 2018

Ce matin, j’envoie ma grande valise à Tokyo et je prends le train avec la petite pour de nouvelles aventures. J’arrive bien trop tôt à la gare où j’essaie de patienter sans trop m’ennuyer, en prenant comme souvent quelques photos. Le trajet vers Nagasaki prend un peu moins de deux heures mais cela me semble long, avec d’innombrables arrêts. Je me trouve aussi du mauvais côté pour admirer le paysage côtier. Au final, je somnole pas mal.

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Mon hôtel est relié à la gare de Nagasaki mais il est bien trop pour obtenir ma chambre. J’y dépose cependant ma valise, puis achète un ticket à la journée pour le tram. La météo est radieuse aujourd’hui et les prévisions pour demain pluvieuses. Je change donc mes plans initiaux et décide de visiter en premier les Glover Gardens.

Le premier tram est bondé et je le laisse passer – c’est dimanche et de nombreux touristes locaux en profitent. Le second est presque aussi rempli mais je ne vais pas rester sur le quai toute la journée. Je change après quelques arrêts pour prendre une autre ligne jusqu’à son terminus. Là, j’emprunte un immense ascenseur qui me conduit bien haut sur la colline. Nagasaki est en effet une ville portuaire située dans une cuvette entourée de hauteurs. Le panorama est magnifique et je peux voir au loin, gardant toujours dans un coin de ma tête la destruction par la bombe atomique.

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Je prends le chemin qui se présente à moi, descends des escaliers, me retrouve à visiter une vieille maison coloniale, puis un cimetière, rencontrant au passage des chats pas farouches du tout se dorant au soleil. Un de ceux-ci, un roux, a quasi foncé sur moi en quête de caresses.

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La mécréante que je suis décide de ne pas payer pour visiter la cathédrale d’Oura, ce qui ne m’empêche pas de la prendre en photo dans le plus pur contre-jour. A vrai dire, ce n’est pas une question de religion: je n’étais juste pas intéressée par son contenu.

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Je me dirige plutôt vers les Glover Gardens qui possèdent un petit côté « Bokrijk » (reconstitution du passé). En effet, plusieurs maisons anciennes ayant appartenu à des notables européens ont été déménagées et reconstruites là, dans un grand jardin en terrasses qui prend un peu la forme d’un parc d’attractions. Il y a de la musique partout, en général des airs de flûte irlandaise ou des chansons, mais si on fait abstraction de ça (et du monde), c’est tout simplement superbe et je ne regrette absolument pas de les avoir visités. Je me rends compte que j’aime déjà la ville et que mon séjour y sera trop court.

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Je visite les diverses maisons, me surprend à rêver à la vie des colons, m’imagine en crinoline et chapeau. Un des édifices a un petit côté Autant en emporte le vent, d’autres ressemblent plus à des cottages anglais. Les vues sur le port se multiplient. Le jardin est fleuri, et même un sakura est déjà en fleur.

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Je me dirige ensuite vers le Dutch Slope, une des nombreuses ruelles en pente de la ville, où se trouvent trois demeures anciennes abritant un petit musée de la photographie qui regorge de vieilles images de la ville.

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Je vois d’en haut un temple confucéen que je contourne par la suite mais j’ai faim. Heureusement, il y a un 7-11 pas trop loin et je m’installe dans un parc pour manger mon egg sandwich. Rassasiée, je repars vers le Dutch Slope mais du côté opposé, admirant au passage d’autres maisons coloniales.

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Cela monte fort et j’avance plus qu’à mon aise. La signalisation de la ville est excellente et je consulte quasi pas ma google map. Elle me pousse à emprunter une ruelle piétonne, avec des escaliers, qui me mène à Chinatown. Je me revois à Blankenese près de Hambourg – c’était le même type d’ambiance et de météo, à des milliers de kilomètres de distance. Je me retrouve au milieu de la vie quotidienne des locaux. Certains décorent leurs maison d’un pot de fleur, d’autre de menus objets.

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Chinatown est de taille réduite et je ne m’y attarde que peu, rassemblant ma dernière énergie pour monter au temple de Sofuku-ji. La lumière de la fin de l’après-midi est belle sur le sanctuaire, rendant le rouge des bâtiments encore plus chaud.

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Je suis près du terminus du tram 4 qui me ramène à mon hôtel où je prends possession de ma chambre. A la première impression, je suis un peu déçue: tout est beige et fonctionnel, rien de plus. Mais tout est propre et je me dis que cette chambre est très bien en fin de compte, que je ne peux pas gagner à tous les coups au niveau de l’originalité, surtout avec les business hotels du Japon.

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Comme dans les autres villes, j’explore le centre commercial local pour mon repas du soir, et un peu par dépit mais aussi par envie de changement et besoin de nourriture connue, je choisis un restaurant italien où je mange un spaghetti carbonara « Kamakura style » (je n’ai pas compris le lien avec Kamakura). Ce repas me réconforte et me fait du bien à ce moment du voyage où je peine un peu avec certaines répétitions, comme le frit au petit déjeuner. Je fais encore quelques emplettes au supermarché (biscuits, bière, eau) et j’y trouve une petite bouteille de Midori, la liqueur verte au melon.

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Statistiques du jour: 16 191 pas – 12,2km – 25 étages

D’autres photos de mes deux jours à Nagasaki sont sur flickr.

Thaïlande: Bangkok

Je me réveille tard, je suppose que j’avais besoin de rattraper du sommeil et de récupérer de mes maux de ventre. Je descends juste avant la fin du petit déjeuner, qui est composé d’un copieux buffet. J’avais oublié de recharger mon smartphone et aussi oublié que pendant que je n’étais pas dans la chambre, il ne rechargeait pas. Bref, je traîne un peu pour pouvoir l’utiliser en rue. Je décide de suivre Charoen Krung Road depuis le pont du skytrain jusqu’à Chinatown. Je visite d’abord le temple chinois de Jiew Eng où comme toujours quelqu’un m’invite à entrer. Plus loin se trouve le Wat Yannawa, très grand et prêt pour une fête. De là, on voit bien l’immense building construit au moment de la crise économique et qui n’a jamais été terminé. Cela coûterait trop cher de le détruire, donc il reste là, abandonné. Au débarcadère (« pier » en anglais – difficile de trouver un mot qui sonne bien en français) de Mekhala, les gens donnent à  manger aux poissons.

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Je passe près de la mosquée de Ban Au. Contrairement aux temples chinois ou thaïs, les mosquées sont toujours retranchées derrière des murs et des grilles et personne n’est invité à entrer, à moins d’être un fidèle. Plus loin, le marché de Ban Rak est peu animé; ce n’est sans doute pas son heure ou son jour. Près de là se trouve le Wat Suan Phlu. Sur Charoen Krung Road, les vieilles maisons côtoient les grands buildings.

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J’aperçois la Cathédrale de l’Assomption mais je rentre sans m’en rendre compte dans la cour d’un collège et je me mêle aux élèves. Je trouve finalement le bon chemin pour me rendre près de l’église et des anciens bâtiments de l’East Asiatic Company.

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Quand je retourne sur mes pas et rejoins à nouveau Charoen Krung Road, je me rends compte qu’il y a quelque chose de bizarre: le silence. La circulation est coupée et je m’informe auprès d’autres touristes qui sont là avec leur guide: un cortège avec le président Chinois doit passer. Et en effet, je vois toutes les voitures de police, puis les officielles, puis des ambulances… Je reprends mon parcours dans les ruelles et passe devant l’hôtel Mandarin Oriental et des galeries de magasins ou d’art chic mais vides.

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J’avais déjà vu l’ancienne « Custom House » il y a quelques années mais ce bâtiment abandonné a un charme certain. C’est là qu’ont été tournées certaines scènes d’In the mood for love. La caserne des pompiers se trouve toujours derrière le coin.

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Encore un wat, le Wat Muang Kae. Puis ce bâtiment moderne et pompeux qu’est la grande poste. La maison du Capitaine Bush est en rénovation et je ne vois pas grand chose.

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Je doute sur le trajet, la géolocalisation hésite aussi. J’aurais dû traverser un klong mais je ne l’ai pas vu et je ne le trouve pas. Je décide donc de suivre le soi qui se présente face à moi et c’est par hasard que j’aboutis à ma destination, la Soy Sauce Factory. C’est une galerie d’art qui est hébergée dans une ancienne fabrique de sauce soja. Pour le moment, il y a une exposition de photos d’un Chinois, Ren Hang. Son sujet de prédilection est le corps humain, souvent associé à un autre objet, ou dans des poses inédites. J’aime beaucoup ! Je vois qu’il y a moyen de manger sur place et je m’installe à l’intérieur, la table le long du klong étant occupée et l’autre au soleil. Une cuisinière me prépare une soupe tom yam au poulet en quelques minutes. C’est piquant et je transpire encore plus qu’avant mais ça fait un bien fou. Un Occidental m’adresse la parole en anglais, c’est le responsable de la galerie. Entendant son accent, je lui répond en français que j’aime beaucoup l’endroit et je le remercie.

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Malgré les forces reprises avec le repas, je n’ai plus trop le courage d’explorer; je suis d’ailleurs arrivée à Chinatown, là où j’avais commencé mes visites la semaine précédente. Je retourne donc vers mon hôtel, arrêtée encore une fois par un cortège officiel.

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Je tourne sur Silom, m’arrête un moment dans un tout petit parc. Je fais quelques réserves au 7/11 puis m’installe à la piscine de l’hôtel avec mon livre et un gin fizz. La musique oscille entre mix lounge et classiques de Noël qui ne se marient absolument pas. Le soleil se couche et je retourne dans ma chambre.

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Je n’ai plus trop envie de sortir ce soir, je mets ma plus jolie robe et je teste le bar de l’hôtel au 38e étage. La vue sur la ville est magnifique. Je vois le skytrain serpenter entre les tours illuminées. De l’autre côté, j’aperçois le fleuve Chao Praya. Je m’installe et commande un Mango & Apricot Martini. Une jeune néo-zélandaise m’adresse la parole et nous discutons ensemble un moment. Elle me raconte le début de ses vacances, elle vient d’arriver. Je descends ensuite au restaurant de l’hôtel, le Rice & Chilies qui est vide. Il y fait fort frais à cause de l’air conditionné mais  j’ai faim et pas envie de chercher un autre endroit. J’y commande deux entrées, des brochettes de boeuf au satay et du saumon cru au citron vert et piments, ainsi qu’un verre de vin blanc. Il n’y a aucune ambiance et c’est évidemment moins agréable que le soir précédent (on ne peut pas gagner à tous les coups) mais j’ai bien mangé.

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