Cambodge 2012: Siem Reap – Phnom Penh

Mon sommeil a été perturbé cette nuit par une bestiole qui se promenait sur le toit alors que j’avais l’impression qu’elle était dans la chambre. Mais je pourrai me reposer dans le bus. Nous partons en effet pour Phnom Penh où nous passerons la nuit avant de pouvoir repartir le lendemain pour le Sud. C’est dommage qu’il n’y ait pas de liaison directe, ou au moins réalisable en une journée (nous apprendrons plus tard que Giant Ibis propose une connexion à Phnom Penh pour Kampot dans la même journée, mais la compagnie est toute neuve et peu connue). Un minibus de la compagnie Sok Sokha vient nous chercher à l’hôtel et se remplit à ras bord avant de nous déposer au bus proprement dit. Ce trajet est particulièrement inconfortable, sans place pour les jambes, avec un gros (pas tant que ça en fait) sac à dos sur les genoux et des gamins australiens autour de nous. Dans le bus, nos places sont prises mais je déloge les demoiselles qui réclament en disant que les leurs étaient déjà prises. Elles n’avaient qu’à les exiger !

Le trajet avec Sok Sokha est moins confortable qu’avec Mekong Express. La porte des toilettes ne ferme pas bien et claque constamment, et au moment où nous arrivons à la partie de la route en rénovation, l’aide du chauffeur ouvre la fenêtre du toit, avec pour résultat, plein de poussière qui entre dans le bus !!!!

Nous arrivons sans encombres à Phnom Penh en début d’après-midi et prenons un tuk-tuk pour le Number 9 Hotel. Notre chambre n’est pas prête et nous patientons un peu. Le personnel est incapable de nous dire quand elle le sera et nous partons finalement pour une ballade. J’ai très faim mais un fruit shake la calme un peu. Mon deuxième souci (après la faim) est de réussir à prendre de l’argent avec ma carte. Heureusement, une banque me permet de retirer de quoi vivre la semaine suivante (sachant qu’à Kep, il n’y a ni distributeur ni banque).

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Nous nous promenons ensuite le long du Palais Royal devant lequel s’amassent les gens qui sont en deuil du roi Sihanouk. De nombreuses marchandes vendent des fleurs de lotus à déposer devant sa photo. Tandis que le soleil se couche, nous retournons à l’hôtel où nous pouvons enfin prendre possession de notre chambre.

Après une petite pause, nous repartons, nous promenant le long d’un grand parc où les phnompenhois font de la gymnastique sur divers morceaux pleins de gros beats dégoulinants, notamment une version remixée de Jingle Bells. Nous devons traverser un boulevard mais la circulation est intense et nous n’y arrivons pas. Nous sommes secourues par une Cambodgienne qui entame la conversation avec nous… en français. Elle a appris à parler avec son père qui est professeur.

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Le restaurant sélectionné, Villa Khmer, est devenu un machin moderne sans âme et plein d’air conditionné. Heureusement, j’avais aussi noté un autre restaurant dans la même rue, le Boat Noodle. C’est un restaurant thaï dans une maison en bois, aux différentes pièces et fortement fréquenté par des familles locales. Je commande du poulet grillé saté mais il est un peu sec et fort salé mais le riz en forme de nounours est adorable. De retour à l’hôtel, nous restons encore un peu dans le lounge pour sélectionner et réserver les hôtels suivants, sachant que la période très animée de Noël approche.