Hong Kong, Macao & Bangkok (2023): Bangkok – Siam & Tong Lor

Jeudi 30 novembre 2023

Comme j’ai décidé que je me la coulerais douce à Bangkok, je traîne beaucoup ce matin. Je profite à mon aise d’un très bon petit-déjeuner, très varié et très complet. J’ai fait une liste des visites que je veux faire dans les prochains jours et je décide du programme de ma journée.

Je pars explorer les alentours de la Jim Thompson House, où il y a un canal que je pourrai peut-être longer. Pour rejoindre le quartier, je prends le skytrain jusque Ratchathewi. Prendre un billet à la journée n’est peut-être pas l’idéal, mais ça m’évitera d’acheter un ticket à chaque fois et ce n’est pas très cher. Il fait chaud, j’avais oublié combien cette chaleur tropicale peut être collante et peu agréable dans une ville très polluée et hyper bruyante. Et sans doute que je supporte un peu moins bien qu’avant cette attaque à tous mes sens.

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Je ne visite pas la maison de Jim Thompson, me disant que j’y repasserai, et je me promène dans les sois, les jolies ruelles où on voit la vie locale. Je longe le canal pendant un moment, je vois un bateau passer. J’observe des coqs en cage, prêts pour les combats. Je ne retourne finalement pas à la maison de Jim Thompson alors qu’il y avait une expo qui aurait pu m’intéresser.

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Comme j’ai chaud, je me dis que la visite du BACC, le Bangkok Art and Culture Center, me fera du bien. Sur le chemin, je rencontre ma première fresque de street art d’Alex Face, que j’aime beaucoup.

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Le bâtiment est moderne, ressemblant un peu au Guggenheim à New York, en spirale sur plusieurs étages, avec des grands escalators qui mènent de l’un à l’autre.

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La principale exposition est en plein démontage, et les autres ne sont pas hyper intéressantes, même celle sur les femmes artistes. Je suis assez déçue, j’ai l’impression que c’était un projet de prestige mais qu’il n’y a plus beaucoup d’argent pour le faire vivre. Et l’autre musée d’art contemporain de Bangkok est situé loin de tout transport en commun. Il est bien accessible en bus mais c’est compliqué pour une touriste peu téméraire qui ne comprend rien au système et qui veut limiter le plus possible les trajets en taxi dont elle se méfie comme de la peste.

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Je suis à Siam Square, le paradis des centres commerciaux et c’est donc là que je vais passer le reste du temps. Mais d’abord, il faut que je mange. C’est à Bangkok que j’ai découvert et appris à manger sushis et sashimis et donc il est évident que c’est un plat que je compte manger ici. Je m’installe dans le grand restaurant Fuji et commande un menu de makis, soupe et chawamushi, le tout avec une limonade.

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J’ai fait une liste de choses à acheter, et je pars donc à la recherche des magasins en question. Un tour au Kinokinuya Books local ne donne pas grand-chose, je passe ensuite dans un immense supermarché qui fait rêver, mais la vente d’alcool est interdite en Thaïlande de 11h à 17h. Je ne pourrais donc pas acheter quelques bières de micro brasseries locales pour le soir. Dommage. Depuis que j’ai acheté ce livre de recettes de cocktail à Hong Kong, je cherche un sirop Monin bien particulier, aux fleurs de sakura, réservé au marché asiatique. J’espérais en trouver là mais je fais chou blanc (je passerai finalement un long moment à explorer les recoins du net pour trouver une adresse à Bangkok – ce qui me fera une aventure de plus le lendemain). Je vais ensuite à la recherche d’Asia Books mais c’est tout aussi décevant. Ce n’est pas le bon jour pour des achats apparemment.

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Je suis fatiguée par la chaleur et rentre à l’hôtel pour une pause bien méritée et pour me rafraîchir.

Un bar à cocktail me tentait beaucoup depuis que Laura en avait parlé sur son instagram: Lost in Thaislation. Ne sachant pas s’il y aura beaucoup de monde, je me dis que le mieux c’est d’y aller tôt et pas le weekend. Comme on est jeudi, je me pousse à y aller ce soir. Il est situé tout près de l’arrêt de skytrain Thong Lor (mon ticket pour la journée aura été rentabilisé) sur Sukhumvit Road. La page instagram du bar expliquait qu’il était un peu caché, et en effet, je peine à le trouver, je vais même beaucoup plus loin, sur le boulevard perpendiculaire avant de revenir sur mes pas, et toujours rien. Je désespère un peu, puis décide de me fier exactement à la location sur la google map et de bien observer le lieu. Et en effet, il y a un passage entre deux échoppes, une allée sombre qui mène vers une mini place (ou une grande cour).

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Il est environ 18h, et il n’y a personne. Mais je suis très bien accueillie et le personnel est aux petits soins avec moi. Les cocktails sont originaux et basés sur des plats traditionnels thaïs. Je choisis le Moo Satay, à base de Rhum The Colonist (un rhum produit par une société basée en Belgique, mais qui est inconnu en Belgique) et de vinaigre, évoquant le plat de brochettes de poulet. C’est délicieux.

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Même si j’ai envie de rester plus longtemps et de goûter autre chose, j’ai faim et ce ne serait pas raisonnable de boire un second cocktail sur un estomac vide (ce n’est que partie remise). J’ai noté des restaurants dans le coin – c’est le quartier japonais de Bangkok – et je pars explorer. J’hésite beaucoup, comme souvent, et me décide finalement pour une gargote qui ne paie pas de mine, le Sendai Ramen Mokkori où je mange… des ramens. C’est nourrissant même si ce n’était pas extraordinaire.

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Je retourne alors au bar, toujours aussi vide (je suis un peu triste pour eux, mais il est encore tôt). La patronne est arrivée avec son amie et elles engagent toutes deux la conversation. Je choisis un Mango Sticky Rice, inspiré par la recette du même nom. La texture ressemble à celle d’un sabayon et je fais sourire le personnel en dégustant mon cocktail à la petite cuillère. A un moment, le barman remarque une petite poussière (un bout de cendre ?) sur mon cocktail et veut me le remplacer. Je lui dit que ce n’est pas très grave mais la propriétaire propose de m’en offrir un autre en plus. Cette fois-ci c’est elle qui choisit et il s’agit d’un autre cocktail dessert, le Phai Thong Ice Cream à la noix de coco et poire williams, tout aussi délicieux. La patronne m’explique son approche féministe dans la conception du bar: les clients sont assis sur des chaises normales, et pas ces horribles chaises hautes qui sont toujours un peu malaisées à escalader en jupe et talons, et les barmen sont en contrebas, dans une sorte de fosse pour être à la hauteur des clients. J’apprécie beaucoup l’idée et c’est en effet bien plus confortable.

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Au moment de partir, le barman me propose encore de goûter le Khao Man Gai (ou Chicken Rice) mais en version miniature. J’aurai eu un bel aperçu de la carte très innovatrice de ce bar et ça a été un réel plaisir d’y passer un aussi long moment, grâce à l’accueil du personnel. Ce n’est pas toujours le cas mais si ça l’est, ça rend ces visites d’autant plus mémorables.

Je retourne à mon hôtel un peu grise, et surtout très heureuse de ma soirée. Et il fait toujours aussi chaud, sauf dans le skytrain où l’air est glacial.

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Distance parcourue: 21.709 pas ou 15,6 km

Comme toujours, il y a plus de photos sur flickr.

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